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Peace Orchestra › Peace Orchestra

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lpech      jeudi 5 juillet 2007 - 17:03
2364      jeudi 18 février 2010 - 19:57

9 titres - ??:?? min

  • 1 The Man Part One (4:45)
  • 2 Meister Petz (6:16)
  • 3 Double Drums (9:22)
  • 4 Domination (8:35)
  • 5 Marakesh (6:55)
  • 6 Henry (6:05)
  • 7 Who Am I (5:57)
  • 8 Shining (5:01)
  • 9 The Man Part Two (4:21)

informations

Written, performed and produced by Peter Kruder at G-Stone Studio1

Artwork by Oliver Kartak

line up

Peter Kruder, Chilli Bukasa (voix sur "Shining")

chronique

  • downtempo / jazz

« L’Orchestre de la paix ». En voilà un projet qui porte bien son nom. La moitié du duo Kruder & Dorfmeister ne déçoit pas avec ce superbe album de trip-hop lancinant trempé dans la soul la plus langoureuse et le dub le plus huilé. Si son comparse Dorfmeister tape dans la lounge music de luxe, le gars Kruder, lui, nous love dans de soyeuses compositions qui prennent leur temps pour nous apprivoiser, trouvant un équilibre subtil entre gimmicks omniprésents et trame mélodique variable, appuyés par une contrebasse, un piano électrique et des cuivres. « Luxe, calme et volupté », comme dirait l’autre. Le propos est clair, il suffit d’ouvrir le double LP (dont la pochette représente une cicatrice couverte d’un pansement à l’effigie du groupe) pour tomber sur une superbe photo d’une « love-in », ces partouzes organisées par les hippies des 60’s dans l’herbe tendre ! Rien de méchant, juste des gens nus et chevelus qui s’enlacent tranquillement. Venons-en au disque même. Soulevés par une batterie jazz, les deux premiers morceaux s’envolent et se déposent comme des plumes. « Meister Petz », aérien, marie à merveille les sons traditionnels et les machines, comme si jamais de séparation il n’y avait eu. « Double Drums » est très feutré, on y entend des instruments à vent, l’électronique est ici au service de sons qui seront familiers à bien des amateurs de Billie Holiday par exemple. Le luxuriant « Domination » ajoute des voix soul et nous transporte dans la moiteur d’une forêt équatoriale. « Marakesh » rebondit sur des percus Jungle qui claquent parmi une multitude de sons enchevêtrés, après une longue intro qui plante le décor. A première vue, cela ressemble à la lounge tranquille de Dorfmeister au sein de Tosca. Pourtant, à part les références exotiques, ce downtempo labyrinthique n’a pas grand-chose à voir avec son disque cousin. En fait, ce premier essai (et dernier, à ce jour) de Peace Orchestra est la bande-son idéale pour réfléchir. « Who Am I ? » le prouve, piste discrète et mystérieuse qui susurre lascivement cette question… Le magnifique « Shining » renvoie à « Sparks » de Royksopp, de par la voix Jazzy de Chilli Bukasa qui scintille dans la nuit comme une limousine à 2h du matin à Manhattan. Doté d’une intro cotonneuse et susurrée, « Henry » est le morceau le plus organique et cinématographique du disque, qui fait plus penser à la B.O. d’un quelconque James Bond qu’à Portishead. Au final, un disque complexe malgré son aspect dépouillé, long en bouche par sa non linéarité et qui ne se dévoile qu’au fil de longues écoutes…

note       Publiée le lundi 8 mai 2006

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    Juste magnifique Pour moi un des sommets du trip hop Au côté de Dummy et Maxinquaye
    Note donnée au disque :