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Chants Of Maldoror › Every mask tells the truth
- 2005 • Strobelight Strob 018 • 1 CD digipack
cd • 12 titres
- 1Himmel balsam
- 2Wounded canvas
- 3Interlude I
- 4Cruel with us
- 5Where the lord lies
- 6Sometimes a poison
- 7Interlude II
- 8Justine
- 9A white holocaust
- 10Of the willings
- 11Interlude III
- 12We stand alone
extraits vidéo
informations
Ressole Studio, Italie, 2003-2004
'We stand alone' est une (excellente) reprise de Ultravox
line up
Adolphe (chant), Loren (guitare, percussions, programmation, bruits), Echo (claviers, piano, orgue), David M.(basse, synthé)
chronique
Avec ce second album, les Chants of Maldoror s'inscrivent véritablement dans la lignée de Christian death...Oooolah ! Pas dans le sens où nous aurions affaires à de pâles imitateurs, non, non, loin de là, même si certains esprits chagrins les accusaient de rester trop proches de leurs influences sur leur premier cd. J'aurais dû formuler mon entrée de la manière suivante plutôt: avec ce second disque, les Chants of Maldoror prouvent à quel point ils ont l'étoffe de Christian death. Il aura fallu attendre près de 5 ans pour que sorte cette galette et comme ils étaient attendus au tournant, nos Italiens auraient pu se la jouer facile... Hé bien, pas du tout ! Cet excellent 'Every mask tells the truth' est à son prédécésseur ce que 'Catastrophe Ballet' a pu être par rapport à 'Only theatre of pain'. Plus nuancé, moins immédiat dans les attaques, il offre un large panel d'émotions torturées passant du désespoir hanté ('les très bons 'Wounded canvas' et 'Where the lord lies') à une forme de mélancolie sombre ('Cruel with us', 'Of the willings'), carrément d'inspiration cabaret sur 'Sometimes a poison', sans parler de petits interludes musicaux plus doux. Bon ok, c'est du très bon deathrock, alors où sont les changements ? Dans les lignes, moins violentes, plus aérées principalement, dans les mélodies plus progressives ensuite, Adolphe joue certes toujours les petits frères de Rozz Williams mais de manière nettement moins affirmée, on sent qu'il a travaillé son timbre pour le personnaliser davantage. Le piano occupe une place plus importante dans les sonorités du clavier et sa clarté appuie à merveille les grincements maladifs des guitares. Du coup, 'Every mask tells the truth' n'enthousiasme pas d'un seul coup dès la première écoute comme pouvait le faire 'Thy hurting heaven'; pourtant, écoute après écoute, il distille son charme envoûtant et vénéneux jusqu'à le rendre complètement indispensable. Alors oui, les Chants of Maldoror sont des descendants de Christian Death, inutile de nier, mais leur maturité musicale et intellectuelle les place nettement parmi les aînés; c'est probablement ce qu'on appelle la classe...
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commentaires
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
J'attends avec impatience les beaux vinyls de la réédition de la première K7
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Il m'arrive parfois d'être constant et le plaisir mentionné ci-dessous en 2016 n'a pas changé d'un iota. Quelle belle galette qui sans renier ses ainés est aussi capable d'aller voir ailleurs (cf ce "Justine" electro). Encore un excellent cru italien (pléonasme ?).
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
L'ombre de Rozz Wlliams enveloppe ces titres de sa présence, c'est certain. Mais il y a quand même un petit truc en plus qui fait que les Italiens proposent un très bon death rock malsain et classieux .
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- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
- Mouais enfin bon faut voir celui qui a mis 1/6 aussi. On retrouve la même note à des disques de Mighty Sphincter ça fait mal eheh !
- Kagoul › Envoyez un message privé àKagoul
- Quoi ? 4 boules au total pour ce chef d'oeuvre ? allez voilà de quoi rétablir un peu la vérité ! pour mettre une étoile, faut pas aimer le genre c'est tout ! moi ça me fait du bien !
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