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Stomu Yamashta › Go

  • 1976 • Island UICY-9571 • 1 CD

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Aladdin_Sane      dimanche 20 juin 2021 - 10:25
Parabole      dimanche 10 mai 2009 - 14:31
snooky      jeudi 22 janvier 2009 - 18:40
docteur.justice      lundi 9 octobre 2006 - 16:43
Progmonster      vendredi 7 octobre 2005 - 17:25

14 titres - 41:11 min

  • 1/ Solitude (1:04)
  • 2/ Nature (4:26)
  • 3/ Air Over (0:43)
  • 4/ Crossing The Line (6:50)
  • 5/ Man of Leo (3:55)
  • 6/ Stellar (1:23)
  • 7/ Space Theme (2:51)
  • 8/ Space Requiem (1:30)
  • 9/ Space Song (3:57)
  • 10/ Carnival (2:47)
  • 11/ Ghost Machine (2:09)
  • 12/ Surfspin (2:26)
  • 13/ Time is Here (2:53)
  • 14/ Winner/Loser (4:17)

informations

1976

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Lennox Laington (percussions), Rosko Gee (basse), Klaus Schulze (synthétiseur, claviers, moog), Michael Shrieve (batterie), Thunderthigs (chœurs), Steve Winwood (orgue, piano, claviers, chant), Stomu Yamashta (claviers, percussions), Al DiMeola (guitare), Julian Marvin (guitare), Bernie Holland (guitare), Pat Thrall (guitare), Chris West (guitare), Hisako Yamashta (violon, chant), Dari Lalou (choeurs), Casey Synge (choeurs), Karen Friedman (choeurs), Brother James (percussions)

chronique

Qui sont les obscurantistes ? Les quelques voix qui s'opposent au conformisme ambiant en donnant en toute bonne foi leur avis sur des objets de culte partout ailleurs encensés, quitte à ce que cela aboutisse à un constat situé à l'exact opposé de ce qui est communément admis ? Ou bien ceux qui relaient la parole érigée en vérité absolue par le Temple sans se donner la peine de se forger leur propre opinion, répondant aveuglement aux injonctions et aux choix que ceux d'en haut décident et nous imposent ? Si d'aventure vous brûlez de trancher la question, "Go", parmi une des plus belles escroqueries de l'industrie du disque, pourra vous y aider. Voici en effet un disque au pédigree tout à fait remarquable, jugez vous-mêmes : Michael Shrieve, batteur de Santana, Steve Winwood, ex-Spencer Davis Group, ex-Blind Faith, ex-Traffic d'où il emporte avec lui le bassiste Rosko Gee, Al Di Meola, axeman extraordinaire de Return to Forever, et enfin, Klaus Schultze himself, Ash Ra Tempel et Tangerine Dream imperator suprême. La somme de grands talents donne souvent lieu à de piètres disques et en dépit de sa réputation, "Go", n'échappe pas à la règle. Le succès fût si phénoménal qu'ils rempilèrent pour un disque en public, puis une suite, et encore une autre... Bref, "Go", c'est avant tout une affaire qui rapporte gros qu'on serait bien bête de mettre si vite au placard. Stomu Yamashta, le grand ordonnateur de cette messe, a en réalité des airs de télévangélistes. Comme eux, il sait comment vendre la foi aux masses impies qui pourtant ne demandent qu'à croire. Alors, est-ce que le visage de Dieu nous sera révélé dans ce vide intersidéral ? Parce que c'est l'époque qui veut ça, les titres les plus consistants sont précédés et suivis de plages atmosphériques tentant d'enrober le tout dans un habillage conceptuel en réalité peu crédible. "Nature", "Man of Leo", "Time is Here" et "Winner/Loser" sont en réalité des chansons pop tout ce qu'il y a de plus commun, avec même une petite touche disco par endroits. Steve Winwood s'en sortira toujours mieux que Phil Collins au chant, mais nous n'en sommes fondamentalement pas très loin. Bien entendu, "Carnival" est là pour rappeler d'où vient Michael Schrieve, et le très Floydesque "Crossing The Line" remplira exactement la même fonction pour Al Di Meola. En vérité, le seul passage à retenir de ces quarante minutes improductives est la suite "Space Theme", "Space Requiem" et "Space Song" qui portent immanquablement la marque de l'ami Schultze. Mais là encore, rien qui ne puisse se mesurer à ses travaux personnels les plus aboutis. Bref, si un jour vous veniez à croiser le chemin d'un gars qui veut vous initier au progressif par l'unique biais de ce disque signé Stomu Yamashta, un conseil : fuyez ! Et accessoirement, changez de fréquentations.

note       Publiée le vendredi 7 octobre 2005

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Honnêtement, cet album ne mérite pas une telle volée de bois verts. Je suis d'accord avec le fait que cela manque d'originalité au vu du casting mais il y a de beaux passages musicaux (ceux de Klaus Schulze et Al Di Meola notamment) et la voix de Steve Winwood fait toujours son petit effet.

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Je me souviens d'avoir acheté ce disque surtout pour KS.Je me disais qu'entouré de tous ces musiciens,bon au demeurant, n'ayant pas peur des mots, cela ne pouvait que péter des flammes.Quelle déception ! Schulze n'y apparaît même pas dix minutes et le reste ressemble plus à de la super production qu'à autre chose.Ce n'est pas que l'ensemble soit mauvais, loin s'en faut mais l'originalité y est complètement absente.Reste les moins dix minutes ou KS s'exprime.Sur un disque de quarante et une minutes, ca fait un peu léger...

    Note donnée au disque :       
    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice
    pas tout a fait d'accord aves progstremon, c'est pas genial, mais on est content de coir ces musiciens dans des registres différents, (le live est tres bien), même si c'est pas halucinant et parfois mal produit. al di meola reste transcendé dans ses interventions.
    Note donnée au disque :       
    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    pas écouté, mais ça ne peut-être que mieux ;o)
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    aur Envoyez un message privé àaur
    L'East wind du même Stomu aurait produit des albums proche du Canterbury jazz-rock en compagnie d'Hugh Hopper himself. çà ressemble à queqchose ?