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Esbjörn Svensson Trio › Seven days of falling

  • 2003 • Act ACT 9012-2 • 1 CD

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AxEugene      dimanche 1 juin 2014 - 13:55
gregdu62      samedi 20 avril 2024 - 21:44
üflrü dü zbrrü      lundi 9 octobre 2006 - 17:10
PLF      samedi 29 octobre 2005 - 07:17
Progmonster      lundi 1 août 2005 - 14:30

11 titres - 62:32 min

  • 1/ Ballad for the Unborn (5:32)
  • 2/ Seven Days of Falling (6:26)
  • 3/ Mingle in the Mincing Machine (6:52)
  • 4/ Evening in Atlantis (0:50)
  • 5/ Did They Ever Tell Cousteau ? (6:05)
  • 6/ Believe, Beleft, Below (4:51)
  • 7/ Elevation of Love (6:43)
  • 8/ In My Garage (4:18)
  • 9/ Why She Couldn't Come (6:30)
  • 10/ O.D.R.I.P. (8:15)
  • 11/ Love is Real (5:00)

informations

Atlantis Studio et Roam Studio, Danemark, juin 2003

line up

Esbjörn Svensson (piano), Dan Berglund (contrebasse), Magnus Öström (batterie, percussions), Josh Haden (chant)

chronique

  • nu jazz > post moderne

Parce qu'ils eurent la bonne idée de reprendre le "Smells Like Teen Spirit" de Nirvana (mais aussi "Flim" de Aphex Twin) dans une formule jazz trio avec piano, contrebasse et batterie, les américains de The Bad Plus firent sensation dans le milieu. Pratiquement à la même période sortait "Seven Days of Falling", nouvelle publication du danois Esbjörn Svensson, pourtant coutumier des petites perles d'une préciosité exquise. Mais parce que vertueux au point de ne vouloir compter que sur la qualité intrinsèque de sa musique seule, le trio nordique demeure injustement dans l'ombre de formations qui ont pour unique capacité celle de pouvoir se vendre. Leur nouvelle réalisation est encore plus intimiste que ne l'était "Strange Place for Snow" ; peu, presque pas, voire aucune concession à l'électronique, ce qui explique la grande uniformité des dix nouvelles plages qui nous sont présentées ici. Il y a bien quelques effets en soutien de la basse ("Mingle in the Mincing Machine") ou encore de légères distortions sur la batterie, lorgnant vers une drum'n'bass acoustique ("Did They Ever Tell Cousteau ?"), mais en tout cas tout au long de cette session Esbjörn Svensson restera fidèle à son piano acoustique. Et si on n'a plus à se mettre sous les dents des plages aussi aventureuses que l'était "Behind the Yashmak" sur leur précédent album, on retrouve néanmoins le même lyrisme, la même passion dans des titres comme "Elevation of Love" ou sa plage titulaire, au gré de longues montées toujours bien prenantes. L'écriture et l'interprétation font preuve d'une constante subtilité, même dans les moments vaguement plus rock - mais sans guitare - comme sur "O.D.R.I.P." et sa progression d'accord particulière. Une nouvelle fois, ce n'est pas avec "Seven Days of Falling" que E.S.T. trouvera le chemin du succès planétaire. Mais finalement, on s'en fout un peu. Les disques du Esbjörn Svensson Trio demeurent un petit plaisir solitaire que l'on garde jalousement pour soi. Et je ne vais pas me priver pour le plaisir d'un pelé et deux tondus.

note       Publiée le lundi 1 août 2005

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AxEugene Envoyez un message privé àAxEugene

Je ne sais pas ce qu'il en était il y a 10 ans, mais depuis les quelques années que j'écoute e.s.t. j'ai quand même l'impression que ce trio est très populaire, encore plus que The bad plus (puisqu'il est cité dans la chronique), en tout cas en Europe. L'effet de sa disparition tragique ?

Note donnée au disque :       
Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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découvert EST hier par la fin ("leucocyte"), sorte de version plus fluide et organique de Supersilent, avec ce quelque chose d'astral vu les parties post-mortem utilisées. Je n'ai pas entendu le reste mais celui-ci m'a enchanté, surtout avec une section rythmique aussi prépondérante.

merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
RIP Esbjörn Svensson.