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Yendri › Inhaliere meine Seele und stirb

  • 2000 • Trisol Tri 041 CD • 1 CD

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Faust Méphistophélès      jeudi 13 novembre 2014 - 15:56

cd • 12 titres

  • 1Please, dear machine
  • 2Inside the machine
  • 3Robot
  • 4Stahlkatakomben
  • 5Bodyless
  • 6The truth behind
  • 7This is death
  • 8Emptyness
  • 9Dark skies
  • 10No human contact
  • 11Eternal infinity
  • 12Iron fist

informations

Machinespirit, Hamburg, Allemagne

Le cd contient deux morceaux en bonus caché

line up

Yendri (chant, musique)

chronique

Sacré(e?) brouille-pistes que ce(tte?) Yendri ! Personnage androgyne à l'imagerie et au look très goth, c'est pourtant une musique 100 % électronique qu'il (elle ?) nous propose. Ok, mais quel type d'electro ? Hé bien...un peu de tout ! Son premier album, hanté par la thématique des machines, est un véritable patchwork de tout ce qui peut se faire dans le domaine. Ainsi, 'Please, dear machine' démarre sur des bonnes bases EBM à la Front 242 pour se corser de touches Nine Inch Nails en cours de route, tandis que le charmeur 'Inside the machine' oscille plutôt du côté de la new wave et de la future pop. Atmosphères plus appuyées et agressives, voir malsaines, pour 'Robot' que ne renierait pas Trent Reznor. Et que dire de 'The truth behind' lui aussi assez calibré EBM mais en plus froid et clinique ? Sans parler du mélancolique 'Stahlkatakomben' tout en nappes glauques ou de 'Empytness' dans une lignée breakbeat agressive à la Prodigy, tout ça pour conclure en beauté par 'Iron fist' mélangeant rythmiques techno et saturations industrielles ambient. Yendri colle ses sons, les torture, les meurtrit de toutes les manières possibles, les passe à travers toutes sortes d'effets, casse ses beats, les accélère...Pareil pour la voix, quasi méconnaissable à chaque titre tant elle est malmenée par moult vocoders, pédales, échos et autres...'Inhaliere meine Seele und stirb' est donc résolument un album atypique et original, mais qui plus est de grande qualité car Yendri évite, aussi paradoxal que cela puisse sembler, le piège du fourre-tout électronique. D'emblée, on sent que c'est l'univers du personnage, un univers instable, en perpétuelle mutation, fidèle à la thématique de l'humain absorbé par la machine au point d'en éprouver de l'amour, de la haine, et cette pléthore d'éléments divers en vient à sonner tout à fait naturelle au fur et à mesure de l'album. A noter la présence de deux excellents bonus cachés, plus orientés dark wave glauque, véritable cerise métallique de ce brillant opus froid et torturé qui ne cache pas pourtant une forme de détresse, bien humaine celle-là.

note       Publiée le lundi 1 août 2005

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Plus écouté depuis presque 10 ans... Quelle erreur ! Plaisir intact et frais de la redécouverte.