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Robert Fripp & The League Of Crafty Guitarists › Intergalactic boogie express - live in Europe 1991

20 titres - 57:05 min

  • 1/ A Connecticut Yankee in the Court of King Arthur (2:30) - 2/ Rhythm of the Universes (4:05) - 3/ Larks' Thrak (2:37) - 4/ Circulation I (1:17) - 5/ Intergalactic Boogie Express (2:25) - 6/ G Force (3:03) - 7/ Eye of the Needle (3:02) - 8/ Corrente (1:36) - 9/ Driving Force (3:27) - 10/ Groove Penetration (2:03) - 11/ Flying Home (2:06) - 12/ Circulation II (2:40) - 13/ Fireplace (3:37) - 14/ Fragments of Skylab (3:07) - 15/ Asturias (3:14) - 16/ Prelude Circulation (2:03) - 17/ Cheeseballs (1:07) - 18/ Prelude in C Minor (1:38) - 19/ Wabash Cannonball (2:21) - 20/ [] (2:10)

informations

Dusseldorf, Bonn, Allemagne, mars 1991

line up

Robert Fripp (guitare), Steve Ball (guitare), Tobin Buttram (guitare), Guido Ernst (guitare), Nigel Gavin (guitare), Curt Golden (guitare), Bert Lams (guitare), Hideyo Moriya (guitare), David Pittaway (guitare), Paul Richards (guitare)

chronique

En commité plus réduit - dix personnes tout de même - "Intergalactic Boogie Express" est l'ultime témoignage de la Guitar Craft. Plus l'expérience se développait, plus le résultat de ces années d'enseignement venait à porter ses fruits. Aussi, même si je ne cherche pas à dissimuler ma grande part de subjectivité quant à ma préférence affichée pour leur premier live datant 1986, il faut bien reconnaître que ce témoignage en concert est bien plus fidèle à l'esprit du groupe, désormais bien loin de servir comme seul backing band au vénérable professeur. Ce sont ses élèves les plus fidèles que l'on retrouve à ses côtés, ce sont les mêmes aussi qui signent de leur nom la grande majorité des compositions qu'on nous propose d'écouter. Trey Gunn n'est désormais plus de la fête puisqu'à l'époque il abandonna la guitare pour entreprendre l'apprentissage du Chapman Stick. La pureté du son est admirable et résonne comme sortie d'une cathédrale. Prodigieux également est la précision quasi clinique avec laquelle les dix guitaristes exécutent leur partition. S'il n'y avait pas les fascinants exercices intitulés "Circulation", on croirait tout au plus qu'ils ne sont pas plus de quatre. En répartissant les lignes, en doublant voire en triplant les rôles, l'interprétation gagne considérablement en profondeur. Ample et généreux, l'acoustique de ce superbe instrument qu'est la guitare démontre si besoin est qu'il n'est pas toujours nécessaire de l'amplifier pour être touché par sa force. Les ensembles de Glenn Branca et Rhys Chatham ont bien du souci à se faire. Ce jeu en canon qui nous donne presque parfois l'impression d'entendre un clavecin connecté à une pédale delay ("Fragments of Skylab") fait de l'héritage de Bach une évidence à laquelle ils ne peuvent d'ailleurs pas échapper ("Corrente", "Prelude in C Minor"). Enfin, je ne peux pas me permettre de conclure cette chronique sans souligner que le vrai fanatique se réjouira d'y découvrir les premiers signes du grand retour du Roi Pourpre, avec le très explicite "Larks' Thrak".

note       Publiée le dimanche 24 juillet 2005

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zamolxis Envoyez un message privé àzamolxis

Vus en concert il y a deux ans. 12 (?) guitaristes en uniforme noir avec guitares noires sont entrés et sortis en file indienne. Entre temps, ils ont joué assis sur des chaises noires disposées en demi-cercle. Aucune mimique faciale, aucun geste superflu. Virtuosité indéniable, mais l'ambiance était pesante et crispée. De peur de ramener à ma mémoire le moment frippant, je ne suis jamais revenu sur le bootleg qui traîne encore au fond d'un tiroir. La froide aura du Son dictateur se fait comme sentir rien qu'à voir la signature anguleuse du bourreau. Ne le dites à personne, mais je le vends à très bon prix.