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Kong › Phlegm

11 titres - 54:56 min

  • 1/ Horse L. (5:47)
  • 2/ M.O.N. (6:06)
  • 3/ ? [F.D. part 17.239] (5:27)
  • 4/ Thread (4:45)
  • 5/ Stockhouse (4:25)
  • 6/ Yak (5:50)
  • 7/ Wrong (2:45)
  • 8/ Bela Soul (3:32)
  • 9/ Slur (6:11)
  • 10/ Pulse (5:15)
  • 11/ My Heart Soares Like a Hawk [Remix Quiet] (4:53)

informations

Kong Studio, Amsterdam, Hollande, avril - novembre 1991

line up

Rob Smits (batterie), Dirk De Vries (guitare, samples), Aldo Sprenger (guitare), Mark Drillick (basse)

chronique

  • instrumental

Sur "Phlegm", Kong passe définitivement à la vitesse supérieure. "Mute Poet Vocalizer" était un disque bien étrange, intéressant, mais construit d'une manière trop anarchique que pour laisser deviner un dessein derrière leur démarche. Nos quatre hollandais volants sont de retour avec le mord aux dents, bien décidé à donner du crédit à leur approche encore trop originale pour l'époque. Ce que je reproche avant tout à "Phlegm", c'est peut-être la qualité que d'autres lui trouveront ; à savoir une production un peu terne, qui a encore du mal à s'extraire de l'influence des années quatre-vingt, genre boîte à chaussure ou cave vidée de son contenu avec un espèce d'écho assez plat qui donne à la batterie un côté relativement froid. Par conséquent, j'ai le sentiment aussi que ça manque de pêche malgré des guitares incisives. Ceci dit, même si cela n'a rien à voir, je me dis qu'en terme de sonorité, ça conviendrait parfaitement aux amateurs des Young Gods ou Godflesh. Et puis, il y a aussi le fait que si l'auditeur assiste in vivo à la construction de leur univers, d'un titre à l'autre, on a le sentiment que le projet n'en est encore qu'au stade d'ébauche. En général, ça commence toujours assez bien, soit avec des ambiances travaillées au sampler, soit à l'aide de riffs répétitifs bien tripants prodigués à la guitare ou à la basse, mais très rapidement cela se perd dans un dédale de solii dont on ne voit jamais la fin. Bref, Kong pêche pour l'heure par un manque de concision malgré d'excellentes idées de départ. Et c'est quand même ce qu'il y a à retenir avant tout. Ces ambiances moites et malsaines qui feront en partie le succès de groupes comme Tool, on le retrouve déjà en filigrane ici, avec un rapport plus assumé avec l'art du sampling (encore trop sommaire, j'en veux pour preuve trop d'extraits repiqués dans l'intégrale de Weather Report, "Mr.Gone" et "Domino Theory") et une touche indus électro qui ravira tous ceux qui s'éclatent avec Ministry ou Nine Inch Nails.

note       Publiée le vendredi 1 avril 2005

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    commentaires

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    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

    Tiens, justement, ils viennent d'en sortir un nouveau, si j'en crois la chronique dans le dernier noise

    Note donnée au disque :       
    Møjo Envoyez un message privé àMøjo

    Un disque vraiment intéressant, à la fois riche et efficace, que j'ai la bêtise de ne ressortir que trop irrégulièrement pour constater, en plus de sa qualité propre, celle qu'il a de se bonifier avec le temps ! Un jour, il faudra que je me mette en quête des autres.

    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
    Si un à mon sens, un son un rien archaïque colle parfaitement à la musique des Young Gods ou de Godflesh , je dois bien avouer, qu'ici en revanche ça pêche un peu ... je ne connais pas Mute poet vocalizer, mais aux premières écoutes de ce Phlegm, je lui préfère nettement le suivant... Ca reste tout de même assez bon... A approfondir...
    Note donnée au disque :       
    j66613 Envoyez un message privé àj66613
    Je lui prefere Mute Poet Vocalizer à ce Phlegm. En tout cas, avec l'album qui suivra, ce groupe va frapper un grand coup !