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Kong › Push comes to shove

12 titres - 58:37 min

  • 1/ Results (4:44)
  • 2/ Arabloop (5:07)
  • 3/ Hoover (7:26)
  • 4/ Ditch (5:27)
  • 5/ Bumpe (4:14)
  • 6/ Prick (2:35)
  • 7/ Perculator (5:57)
  • 8/ Herk (3:59)
  • 9/ Whorl (3:38)
  • 10/ Neukraft (4:19)
  • 11/ New (9:44)
  • 12/ Dislodge (1:27)

informations

Telesound Studio, Leeuwarden, Hollande, septembre 1994

line up

Rob Smits (batterie), Dirk De Vries (guitare, samples), Aldo Sprenger (guitare), Mark Drillick (basse)

chronique

  • instrumental

Après "Mute Poet Vocalizer" et "Phlegm", Kong revient avec "Push Comes to Shove", de loin son meilleur disque ; la synthèse des deux précédents, avec plus d'acuité, plus de précision et de pêche, avant d'oser un nouveau départ ("Earmined") qui ne sera jamais aussi convaincant et dans lequel ils finiront par se perdre. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais "Push comes to shove" est un disque insidieux qui, lentement mais sûrement, vous grille les neurones. Même s'il est inévitable de tomber dans des plans faciles ("Results") et presqu'impossible de ne pas se répéter quand on pratique ce genre de musique, à savoir un trip instrumental puissant avec cassures rythmiques et grosses louches de samples, force est de constater que cet album est bien plus compact et consistant que "Phlegm", paru trois ans plus tôt. Aucun des six premiers titres ne relâche la pression et, comme de coutume, la production vient souligner l'aspect menaçant, latent et souterrain de Kong. Les samples sont toujours aussi importants mais plus diversifiés, plus subtils aussi. Ils comblent leur manque de générosité par un raffinement sournois qui est loin d'être déplaisant. Il ne s'agit pas de l'effet crème fraîche juste là pour dissimuler le gateau rassis qui se trouve juste en dessous, non. Ces petites touches électroniques apportent une réelle dimension à leur musique et bâtissent leur univers pour le moins original, du moins à l'époque. Je disais donc une musique instrumentale qui faisait alors sensation et qui valait le coup d'être vue en concert ; chacun des quatre musiciens jouant de manière isolée dans les quatre coins de la salle pour un rendu encore plus soufflant, le public étant littéralement immergé dans leur monde. Un grand groupe qui, aujourd'hui, a perdu la foi.

note       Publiée le vendredi 18 janvier 2002

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    Note moyenne        2 votes

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    commentaires

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    j66613 Envoyez un message privé àj66613
    Le meilleur album de Kong, avec l'excellent Earmined. Kong était un O.V.N.I. dans le paysage musical, ils auraient mérités bien plus de succés. Un des rares groupe qui arrive à la fois à être psychedelique et dansant.
    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
    Du metal indus instrumental ,il fallait oser! Kong l'a fait .et force est de constater qu'on ne s'emmerde pas à l'écoute de Push comes to shove .Tour à tour énergique et calme Kong parvient à générer une musique riche et accrocheuse .Des trois albums de Kong que je connaisse(Push comes to shove,Earmined et freakçontrol),Push comes to shove est sans conteste le meilleur car le plus hargneux;cependant ,je ne trouve pas que leur évolution depuis cet album soit franchement mauvaise :Earmined est encore assez metal et est plus éclectique et freakçontrol ,sans être aussi jouissif que ces deux albums ,reste assez sympa à écouter...