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Shape Of Despair › Illusion's play
- 2004 • Spikefarm records 1 CD
cd • 6 titres
- 1Sleep mirrored
- 2Still-motion
- 3Entwined in misery
- 4Curse life
- 5Fragile emptiness
- 6Illusion's play
informations
Hellhole studios.
line up
Pasi Koskinen (chant), Natalie koskinen (chant), Tomi Ullgren (guitare), Jarno Salomaa (guitare, claviers), Samu Ruotsalainen (batterie), Sami Uusitalo (basse)
chronique
- funeral doom atmosphérique
La vie pour beaucoup est un long chemin, parsemée de croisements, d'embûches et autres pièges qui paradoxalement la rende si excitante et lui donne son essence première. La joie, la tristesse, l'amour, la haine, tous ces sentiments qui forment notre bloc sentimental primaire se voient ainsi mélangés tout au long de notre existence. Parfois cela devient réellement difficile, la haine prend le pas sur l'amour, la tristesse et la mélancolie vous envahissent, et sans l'intervention d'éléments extérieurs ce déséquilibre peut mener à mettre un terme à sa vie... Vous vous demandez peut-être où je veux en venir. J'y viens. Il m'est personnellement très difficile de parler de Shape Of Despair, tant désormais ce groupe m'est lié. Pourquoi ? Ne vous arrive-t-il jamais d'associer un disque à un moment de vie, une joie, une perte. Vous savez, ces disques que l'on affectionne tant sans pour autant vraiment comprendre objectivement pourquoi. Et bien ce "illusion's play" est tombé dans une bien mauvaise période pour ma part, et j'en remercie les dieux de l'avoir sorti à ce moment là. Ce disque m'a aidé quelque part. Reposé, reposant et enchanteur, voilà des qualificatifs appropriés pour ce jeu d'illusions. Capable de faire oublier les pertes, tout en instaurant un climat sombre et empreint de lumière, Shape Of Despair marque avec ce disque une avancée claire vers l'espoir. Voilà où je voulais en venir : l'espoir. La chronique de ce disque se veut ainsi tout à fait objective, mais il me semblait important de notifier les émotions suscitées en moi... Des émotions qui font que ce disque me marquera sûrement aussi durablement que son illustre prédecesseur... Une comparaison qui se fait d'ailleurs forcément, alors que finalement je pense qu'elle n'a pas réellement lieu d'être. Principalement au niveau de l'ambiance. si "Angels of distress" instaurait une ambiance noire comme l'ébène, post-mortem, apaisante mais souffrante et terriblement nostalgique, "illusion's play" se montre comme un rayon de soleil au matin. Apaisant lui aussi, mais lumineux tout en restant froid. Shape Of Despair a fait encore un pas en avant, fait que peu semblent avoir compris (mais il est vrai que la musique n'est jamais perçue à l'identique chez tout le monde), Shape Of Despair se montre comme la main de l'ange tendue vers le mourrant. De fait, tous les amateurs de funeral doom au sens strict du terme risquent d'être déçus. Le clavier prend une place encore plus importante qu'auparavant, simple mais toujours inspiré (excepté à la fin de "Still motion" où il faut bien avouer que la longueur est exagérée), à un tel point que qualifier la musique de SOD de doom metal me semblerait réducteur. Il n'y a qu'à voir ce superbe morceau intro, sur lequel les éléments metal ne viennent que se greffer en rythmique, toute l'atmosphère étant apportée par ces lignes géniales de claviers. Le son lui aussi a perdu en obscurité, la batterie sonne plus mate, le tempo s'est quelque peu accéléré, les leads de guitares sont plus présents qu'auparavant, à un tel point que le nom de Katatonia me vient parfois en tête (pas bien longtemps ceci dit, SOD reste unique). Pour autant ce disque n'est clairement pas facile d'accès. Et en cela je m'oppose fermement à bon nombre d'avis qui portent SOD comme le groupe "mainstream" du doom. Si oui, "Angels of distress" possédait cette faculté d'accrocher immédiatement et durablement, "illusion's play" est bien plus subtil, mise encore plus sur l'ambiance. il m'a fallu personnellement un bon mois avant de prendre en compte toute l'essence de cette oeuvre. Et désormais chaque écoute me procure à nouveau son lot de grands frissons. "sleep mirrored" qui pose à merveille le cadre, "Still motion" qui se ralentit peu à peu dans une espèce de mélancolie agonisante pour finir sur une plage ambiente un peu longuette (8 minutes quand même), et puis s'enchainent les deux pièces maîtresses à mon sens de ce disque "Entwined in misery" (argh quelle symbiose claviers/guitares) et surtout "Curse life" et son riff d'intro bouleversant. L'album se finit sur "Fragile emptiness" et "Illusion's play", deux très bons morceaux dans la droite lignée des précédents sans pour autant me procurer les mêmes frissons. Bref, une longue chronique pour un disque qui mérite, je le répète, beaucoup d'écoutes. Une musique qui invite au voyage introspectif, à l'apaisement, à la contemplation. Un désespoir qui se partage, une mélancolie qui se communique, une beauté dans la tristesse : Shape Of Despair.
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commentaires
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- pokemonslaughter › Envoyez un message privé àpokemonslaughter
- bah en fait c'est juste... différent. (et pour ma part je ne mettrai pas Pantheist au même niveau que les autres sous cités, mais c'est un autre débat)
- Note donnée au disque :
- I Love Uranus › Envoyez un message privé àI Love Uranus
- Sur cet album se trouve la chanson "fragile emptiness", celle qui me fit aimer le "doom metal" Bon album, bon groupe qui influença plusieurs dizaines d'autres... Shape of Despair est un bon groupe, mais il n'atteindra jamais Skepticism, Evoken, Tyranny, Pantheist ou autres Khanate...
- Note donnée au disque :
- looney tool › Envoyez un message privé àlooney tool
- mon meilleur album de funeral doom.. je le passe en boucle depuis une semaine, et je ne m'en lasse toujours pas...c'est vraimant planant
- collapse generation › Envoyez un message privé àcollapse generation
- Quand j'écoute Angels of Distress j'ai envie de pleurer tellement c'est beau. Quand j'écoute cet album-là j'ai envie de pleurer tellement je suis déçue... Enfin j'ai encore l'espoir d'accrocher, j'attends encore un peu avant de mettre une note.
- blath › Envoyez un message privé àblath
- hummm ba contrairemetn a la plupart ba c'estait mon premier album de sop et le melange datmospheres sombre taillader par des piq de lumier rende un effect qui ma foi est fort sympatique , hypnotisant envoutant .... bref la vie les souci les traka etc disparaisent , leur place nest plus des que la premiere note surgie. du coup g acheter Angels of distress ... masi bon jen suis qua ma 2eme ecoute ... bref meme si moin sombre tout aussi sublime.
- Note donnée au disque :