Curse Of The Golden Vampire › Mass destruction

... Je viens peut-être à l'instant d'écouter l'album le plus massacrant de l'année... (Accordez moi un instant afin que je puisse reprendre mes esprits)... Et son titre ferait plaisir à n'importe quel inspecteur de l'ONU : "Mass Destruction". A l'heure qu'il est, nous ne savons toujours pas officiellement à quoi nous en tenir au sujet de ces prétendues armes de destructions massive qu'aurait détenu Saddam Hussein. Une chose est sûre néanmoins ; c'est que le disque de cette entité bicéphale, Curse of the Golden Vampire, derrière laquelle se cache Kevin Martin (Techno Animal) et Justin Broadrick (Godflesh), aurait pu assurément permettre aux Irakiens de gagner la guerre. En fait, "Mass Destruction" donne presqu'envie d'en faire une. Juste pour s'en acquitter une fois pour toutes. C'est de l'électrocore, du death'n'bass, du kill out music, du je ne sais quoi, mais c'est trop, beaucoup trop pour ma petite cervelle. C'est mortel, c'est létal... Et ça rend sourd ! C'est outrageusement désagréable et ça fout instantanément mal à l'aise. Nos deux allumés de service proposent un Suicide (le groupe) exposant trois mille, une version hardcore des Atari Teenage Riot et du pire Alec Empire (qui faisait d'ailleurs à l'origine partie du projet). Là-dessus, je ne sais vraiment pas quoi dire d'autre si ce n'est que si vous êtes masochiste au point de vouloir vous faire massacrer l'appareil auditif, j'ai ce qu'il vous faut. Ça s'appelle "Mass Destruction". Peut-on aller plus loin dans la violence ?