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Gorgoroth › Under the sign of hell

9 titres - 32:53 min

  • 1/ Revelation of doom
  • 2/ Krig
  • 3/ Funeral procession
  • 4/ Profetens upenbaring
  • 5/ Postludium
  • 6/ Odeleggesle og undergang
  • 7/ Boold stains the circle
  • 8/ The rite of infernal invocation
  • 9/ The devil is calling

informations

Produit parnfernus et Pytten, enregistré en 1996 au Grieghallen studio.

line up

Infernus (basses, guitares) ; Pest (vocaux) ; Grim (percussions) ; Ares (basse sur 1

chronique

  • black metal

Indescriptible… dégueulasse et insupportable, trop c’est trop, l’arrivée de «Under the sign of hell» sur une platine est un moment d’effroi et de dégoût à nul autre pareil. La caisse claire est un pot de fer rouillé, Pest est tout sauf humain, et les grattes d’Infernus nous explosent les neurones de leurs aigus brûlants. Saturation partout, sur la voix, la batterie la plus dégueulasse de l’histoire du metal hurlant des rythmes atroces totalement névrotiques, et une somme de guitares à la fureur acide franchement désagréable. De part sa production brutale et répugnante, le troisième album de Gorgoroth défonce une nouvelle porte qu’on voulait voir fermée. Particulièrement vicieux, plus haineux que jamais et c’est peu dire, «Under the sign of hell» se plaît à cacher sous cette merde des pièces de plus en plus intelligentes, ouvragées, mélodiques et variées, calculées pour détruire, en leur donnant une forme malsaine et monstrueuse… «Postludium» ou le rot du diable, «The rite of infernal… » ou pire que Dodheimsgard sans effets ni claviers. Prémices enslavementiens avec «Krig» ou «Odeleggelse… », Viking metal avec «Profetens upenbaring», après nous avoir purement et simplement injurié avec «Revelation of doom» et avant de nous dévaster avec le terrible appel du diable, le groupe livre une musique absolument unique, aussi primitive et brutale que travaillée, et dont on sort, une fois encore, finalement et comme jamais, totalement anéanti. Car des folies douteuses de Pest aux vices de Grim en passant par le satanisme profond d’Infernus, l’album est une des agressions les plus manifestes qu’il soit donner d’entendre, et ce n’est qu’à ceux qui y trouveront leur compte qu’«Under the sign of hell» voudra bien révéler, une fois leurs dents pétées, sa richesse et sa réelle mélancolie. Car on tient justement avec cette troisième œuvre des obscurs norvégiens un des lieux les plus purs où l’on voit sans détour la tristesse devenir haine, sans remords ni regrets. Une tristesse si profonde qu’on ne peut que pleurer, et une haine sans excuse qu’on n’a plus qu’à subir.

note       Publiée le lundi 10 novembre 2003

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Note moyenne        91 votes

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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The rite of infernal invocation! "Ugh!"🤘

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Vilain Barbu Envoyez un message privé àVilain Barbu

Ok jsuis d’accord que c’est assez incomparable haha

Mais c’était juste pour dire que vu que j’écoute habituellement ces 3 autres groupes et assimilés, en vrai, Gorgoroth ça m’a fait battre de la tête et m’a donné de la motivation pour bosser mais ça m’a pas particulièrement déprimé ou abattu

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

M'enfin, c'est la blatte, tout le monde le sait !

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Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Moi je trouve que c'est l'hippopotame le plus fort.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Batman vs. Superman, vraiment ? C'est pas la même esthétique, voilà. Différentes figures de style, différents langages... Tout ça.

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