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Gorgoroth › Under the sign of hell
- 1999 • Century black 7945-2 • 1 CD
9 titres - 32:53 min
- 1/ Revelation of doom
- 2/ Krig
- 3/ Funeral procession
- 4/ Profetens upenbaring
- 5/ Postludium
- 6/ Odeleggesle og undergang
- 7/ Boold stains the circle
- 8/ The rite of infernal invocation
- 9/ The devil is calling
enregistrement
Produit parnfernus et Pytten, enregistré en 1996 au Grieghallen studio.
line up
Infernus (basses, guitares) ; Pest (vocaux) ; Grim (percussions) ; Ares (basse sur 1
remarques
chronique
- Styles
- metal extrême
- Styles personnels
- black metal
Indescriptible… dégueulasse et insupportable, trop c’est trop, l’arrivée de «Under the sign of hell» sur une platine est un moment d’effroi et de dégoût à nul autre pareil. La caisse claire est un pot de fer rouillé, Pest est tout sauf humain, et les grattes d’Infernus nous explosent les neurones de leurs aigus brûlants. Saturation partout, sur la voix, la batterie la plus dégueulasse de l’histoire du metal hurlant des rythmes atroces totalement névrotiques, et une somme de guitares à la fureur acide franchement désagréable. De part sa production brutale et répugnante, le troisième album de Gorgoroth défonce une nouvelle porte qu’on voulait voir fermée. Particulièrement vicieux, plus haineux que jamais et c’est peu dire, «Under the sign of hell» se plaît à cacher sous cette merde des pièces de plus en plus intelligentes, ouvragées, mélodiques et variées, calculées pour détruire, en leur donnant une forme malsaine et monstrueuse… «Postludium» ou le rot du diable, «The rite of infernal… » ou pire que Dodheimsgard sans effets ni claviers. Prémices enslavementiens avec «Krig» ou «Odeleggelse… », Viking metal avec «Profetens upenbaring», après nous avoir purement et simplement injurié avec «Revelation of doom» et avant de nous dévaster avec le terrible appel du diable, le groupe livre une musique absolument unique, aussi primitive et brutale que travaillée, et dont on sort, une fois encore, finalement et comme jamais, totalement anéanti. Car des folies douteuses de Pest aux vices de Grim en passant par le satanisme profond d’Infernus, l’album est une des agressions les plus manifestes qu’il soit donner d’entendre, et ce n’est qu’à ceux qui y trouveront leur compte qu’«Under the sign of hell» voudra bien révéler, une fois leurs dents pétées, sa richesse et sa réelle mélancolie. Car on tient justement avec cette troisième œuvre des obscurs norvégiens un des lieux les plus purs où l’on voit sans détour la tristesse devenir haine, sans remords ni regrets. Une tristesse si profonde qu’on ne peut que pleurer, et une haine sans excuse qu’on n’a plus qu’à subir.
note Publiée le lundi 10 novembre 2003
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Note moyenne 88 votes
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Attention à ne pas mélanger les remaster (des 3 premiers albums, sortis par SoM dans des digipak moches, le tout étant largement inférieur aux albums d'origine) avec le réenregistrement complet du 3è album sorti en 2011 !
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- vincenzo › Envoyez un message privé àvincenzo
Surtout n'achetez pas le remaster c'est abominable, inaudible ou comment massacrer un album que je considère comme culte
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
vu l'incapacité du groupe à composer des titres décents sur leurs 2 derniers "vrai" opus, ils ont essayé autre chose. ça n'a pas pris non plus.
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
J'avoue que je suis perplexe quant au pourquoi maintenant que j'ai entendu l'autre version....
- Dead26 › Envoyez un message privé àDead26
"Très propre niveau production" jamais j'aurais penser lire ça un jour de cet album. J'ose même pas écouter ce fameux réenregistrement de peur de retourner dans ma tombe. À quand une nouvelle pochette en couleur ?
La batterie du pur martèlement, de mémoire un humain mort.
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