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Bark Psychosis › Hex
- 1994 • Caroline records CAROL 1753-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Wotzenknecht | mardi 25 août 2020 - 09:52 | |
Kronh | lundi 23 novembre 2015 - 17:41 | |
Sigur_Langföl | mardi 15 septembre 2015 - 10:48 | |
Seijitsu | jeudi 28 février 2013 - 22:46 | |
EyeLovya | mercredi 24 octobre 2012 - 19:33 | |
Int | lundi 17 janvier 2011 - 21:02 | |
cyrod | lundi 17 mai 2010 - 14:37 | |
shinjuku thief | mercredi 26 août 2009 - 21:19 | |
Aiwass | lundi 24 septembre 2007 - 01:04 | |
Beaulaireau | mardi 24 juillet 2007 - 12:50 | |
telephasic-workshop | mardi 3 juillet 2007 - 14:19 | |
vargounet | mercredi 28 mars 2007 - 23:03 | |
devin | mardi 6 février 2007 - 19:50 | |
Grégory | samedi 6 janvier 2007 - 00:41 | |
julayss | vendredi 15 décembre 2006 - 11:13 | |
olivier | lundi 14 août 2006 - 22:11 | |
zero | lundi 20 mars 2006 - 17:51 | |
Nerval | dimanche 6 février 2005 - 15:31 | |
Progmonster | samedi 1 mars 2003 - 10:14 | |
no | jeudi 19 février 2015 - 22:19 | |
taliesin | vendredi 23 novembre 2012 - 12:58 | |
Karamazov | vendredi 5 août 2011 - 08:26 | |
kaplan | jeudi 17 mars 2011 - 20:48 | |
GinSoakedBoy | lundi 27 avril 2009 - 21:38 | |
gregdu62 | samedi 3 juin 2006 - 02:21 | |
mroctobre | lundi 21 novembre 2005 - 17:26 |
cd • 7 titres
- 1The Loom5:15
- 2A Street Scene5:35
- 3Absent Friend8:20
- 4Big Shot5:20
- 5Fingerspit8:21
- 6Eyes and Smiles8:30
- 7Pendulum Man9:53
informations
Angleterre, mars - novembre 1993
line up
john Metcalfe (violoncelle), Daniel Gish (claviers, piano, orgue Hammond), John Ling (basse, samples, programmation, percussions), Mark Simnett (batterie, percussions), Graham Sutton (chant, samples, programmation, guitare, piano, melodica, orgue Hammond), Neil Aldridge (traingle, programmation), Pete Beresford (vibraphone), Phil Brown (flûte), Del Crabtree (trompette), Dave Ross (djembé), Louisa Fuller (violon), Rick Coster (violon), Ivan McCready (violoncelle)
chronique
Un One Shot, c'est un essai unique. Un album, le seul témoignage, qui n'appellera aucune suite et sur la base duquel tout devra être considéré. Bark Psychosis a mis du temps à signer le sien. Mais quel disque ! Après une série de mini albums et maxis, ils se lancent dans l'écriture du leur qui, comme pour le mythique "Loveless" de My Bloody Valentine, se révèlera être une fin en soi. Un aboutissement qui mettra, d'emblée, la barre trop haut. C'est avec des éléments (en apparence) anodins que le groupe va, au bout de cette presque heure, construire des atmosphères aussi troublantes qu'accrocheuses ; une ligne de synthé en arrière plan pour suspendre le temps, des notes de guitares répétitives et diluviennes pour nous emmener dans sa spirale sans fin, une trompette lointaine pour donner du champ, un piano évanescent ou dissonant selon le besoin pour casser le rythme à bon escient, des percussions claires, précises et variées (clochettes, vibraphones, plaques de métal) pour lui donner du coffre. Bark Psychosis choisit de faire de "Hex" un album où le groupe ne se laisse jamais emballer par une quelconque excitation. Mais jamais son imagination n'est bridée ou prise en défaut. Bien au contraire. On aurait pu craindre que ce contrôle donne le jour à un album monotone. Et si l'ambiance générale est de fait cotonneuse, tout en laissant transparaître un sentiment d'apaisement de façade, les sept titres qui le constitue déploient avec parcimonie de sublimes mélodies qui ont le charme des soirs d'automne. L'esthétique générale pratiquée ici, on l'a depuis retrouvée sur des albums comme "Indian Summer" des suédois de Landberk, le "Still Life" de Perry Blake ou bien d'autres encore. "Hex" s'érigerait presque comme le relais entre, d'un côté, cette pop minimaliste et soignée que pratiquaient Talk Talk sur "Spirit of Eden" et Laughing Stock" ou David Sylvian au sein de Rain Tree Crow au début des années quatre-vingt dix, et, de l'autre, ce mouvement post-rock qui, de Tortoise à Sigur Ros, vont lui emboîter le pas. Sans doute moins immédiat que les références précitées, l'expérience "Hex" en devient d'autant plus enrichissante car elle nécessite un plus grand don de soi afin d'explorer les méandres de ces paysages mystérieux dans lequel on se plaît à retourner inexorablement.
note Publiée le samedi 1 mars 2003
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- Khyber › Envoyez un message privé àKhyber
Tiens, réédité ces jours ci chez Fire Records / http://www.firerecords.com/product/hex/
- Sigur_Langföl › Envoyez un message privé àSigur_Langföl
Pas noté? Hop! Six boules jaunes, toutes polies, comme autant de réverbères vespéraux. Album non-diurne. Je m'le passerai ce soir plutôt.
- Note donnée au disque :
- Kronh › Envoyez un message privé àKronh
Un album lumineux, jazzy, sombre mais sans zone d'ombre totalement opaque, sans écharde, que j'ai l'impression de connaitre par cœur au bout de quelques écoutes mais sans que ça le rende facile, en fait un album qui s'accroche aux souvenirs mais bien plus cérébral que nostalgique, ou comment être cérébral sans paraître complexe, avec des mélodies accrocheuses, du calme, de l'espace.. et sombre aussi sans être réellement triste (sur qu'il ne remplacerait pas l'écoute d'un Joy Division, par exemple, quand on en aurait le besoin, ou plutôt l'envie). Et puis je suis pas sur qu'il puisse prendre autant aux tripes qu'un "Spirit of Eden", dans ma catégorie des albums qui s'écoutent très très tard, mais la note donnée à la chronique se justifie, dans tout les cas, entièrement. Chef d'oeuvre pour moi aussi
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Ah tiens, c'est donc chroniqué chez nous, ça aussi... Proggy en parle bien, en plus.
Je découvre "à l'instant" celui-là - et ce groupe dont j'avais seulement entendu le nom, en fait - pour ma part. Il m'a un peu cueilli, ce disque. Belle ambiance crépusculaire avec des luisances de cuivres et de loupiotes intermittentes bleutées ou rougeoyantes, au loin. Délicat, triste mais pas neurasthénique - genre moment de pause lucide, pas franchement joyeux, certes, mais pas apitoyé. Truc sensible mais pas pleurnichard, quoi.
Talk Talk "bonne époque", en effet, ou Mark Holis en solo disais-je ailleurs... David Sylvian, d'accord avec la chro, là-dessus... J'ajouterais certains moments de Low - le groupe, pas l'album de Bowie quoique par instant ça collerait presque dans les teintes - voire les morceaux les plus fleur-de-peau (écorchée quelque peu) sur le Reckoning/Revelling de la copine Ani (DiFranco, donc... ceux du deuxième disque où joue Jon Hassel, spécialement - pour ces trompette magnifiques sur Eyes & Smiles, oui, mais pas que, à vrai dire). Beaucoup d'autres choses sans doute, mais alors vraiment plus par affinités que parce que ça copierait ou même annoncerait en moins bien.
Chouette surprise du soir, vraiment. (Bon, une seule écoute hein, pour le moment... Mais il "part" très bien chez moi, donc, cet album... Je m'écouterai les compiles de singles-et-autres, aussi, sûrement bientôt du coup).
- Fryer › Envoyez un message privé àFryer
Bien reuch à choper par contre...