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Bark Psychosis › Codename : dust sucker

cd • 9 titres

  • 1From What is Said to When It's Read5:27
  • 2The Black Meat6:49
  • 3Miss Abuse6:10
  • 4400 Winters5:48
  • 5Dr.Innocuous / Ketamoid1:04
  • 6Burning the City5:10
  • 7INQB8TR7:59
  • 8Shapeshifting6:02
  • 9Rose5:49

informations

Dustsuckersound, Londres, Angleterre, 1999 - 2004

line up

Graham Sutton (chant, guitare, basse, piano, claviers, melodica, E-mu), Lee Harris (batterie, percussions), Colin Bradley (guitare), Pete Beresford (vibraphone), Rachel Dreyer (piano, chant), T.J.Mackenzie (trompette), Anja Buechele (chant), Chicken (gonk vocal), Neil Aldridge (indicators), Shaun Hyder (sindhi tamboura), David Panos (basse), Alice Kemp (bowed guitar), Silke Roch (chant), Mark Simnett (batterie), Del Crabtree (trompette)

chronique

  • pop atmosphérique

Alors là, je me suis bien fait avoir... Souvenez-vous, il y a quelques temps déjà, en mars 2003, je m'étais senti investi du devoir impérieux de vous parler de ce qui était alors le seul disque de Bark Psychosis. Un disque fabuleux perdu dans la masse des excellentes sorties millésimés 1994, un album ténébreux, hanté, comme on en publie que trop rarement. Était-ce dans l'air du temps ? Toujours est-il qu'à l'heure de la rédaction de cette chronique, j'ignorais que Graham Sutton et ses amis reprenaient le chemin des studios pour donner une suite au formidable "Hex", à dix ans d'intervalle. Le Bark Psychosis nouveau s'intitule donc "Codename : Dust Sucker", et ce serait mentir que de ne pas dire d'emblée qu'il est un cran en dessous de son prédécesseur. Mais quoi de plus normal ? Comme je le disais, avec "Hex", Bark Psychosis avait mis la barre trop haut, trop tôt, faisant de ce disque une référence obscure dans la source de laquelle auront été se baigner bon nombre de groupes à l'esthétique vaguement post rock. Mais s'arrêter à cela, c'est attribuer au groupe anglais un rôle de défricheur qu'il n'a jamais prétendu avoir. Ce qui n'empêche pas Bark Psychosis de se réinventer malgré tout. Avec "Codename : Dust Sucker", on saisit assez vite que le propos dépasse aujourd'hui le simple cadre de la musicalité stricto sensu. Si la voix lascive de Sutton ne parviendra toujours pas à convaincre ceux qui ne jurent que par "Spirit of Eden", si on retrouve aussi leurs rythmiques soniquement riches et variées, leurs basses telluriques et leurs nappes inquiétantes, le Bark Psychosis nouveau se définit moins dans ses extrapolations mélodiques, pourtant toujours présentes, mais plus volontiers dans sa recherche texturale de la matière sonore. Ça fourmille d'idées et de sons aussi divers que précieux, une densité de production riche et jubilatoire qui transforme chaque écoute en une expérience à chaque fois renouvellée. Plus qu'hier, et sans doute moins que demain. Rendez-vous dans dix ans pour la suite ?

note       Publiée le mardi 12 octobre 2004

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Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Je me le suis refais dans la foulée de Hex celui là. J'en suis pas autant fan que ce dernier ou d'Independency, mais c'est du très bon. Cela regorge de sons et de mélodies superbes (magnifique "400 Winters"). En vérité, à chaque fois que j'écoute Bark Psychosis, j'ai l'impression d'entendre Sigur Ros, mais l'inspiration en plus et la mièvrerie en moins. Comme quoi, on peut avoir de bonnes influences et faire de la musique de merde (le contraire est valable aussi).

Note donnée au disque :       
MaxwellsDemon Envoyez un message privé àMaxwellsDemon

une bien belle pochette.

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