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Meshell Ndegeocello › Comfort Woman

cd • 10 titres • 39:29 min

  • 1Love Song #14:03
  • 2Come Smoke My Herb3:53
  • 3Andromeda & the Milky Way4:28
  • 4Love Song #23:47
  • 5Body3:42
  • 6Liliquoi Moon4:41
  • 7Love Song #34:32
  • 8Fellowship3:14
  • 9Good Intentions3:48
  • 10Thankful3:25

informations

Applehead Studios, Woodstock, New York, USA, 2003

line up

Oren Bloedow (guitare), Allen Cato (guitare, talk box, programmation), Chris Dave (batterie), Meshell Ndegeocello (basse, chant, guitare, claviers), Doyle Bramhall (guitare)

chronique

  • dub > nu soul

Allen Cato retrouve Me'Shell NdégéOcello pour la production d'un album autrement plus solide que le trop disparate à mon goût "Cookie : the anthropological mixtape". "Comfort Woman" jouit en effet d'une unité de ton qui fait de ce voyage en dix courtes étapes un récit tout simplement magnifique. Serties de mélodies imparables, les dix nouvelles chansons de ce déjà cinquième album de la belle se nourrit de l'écho profond d'un dub réactualisé, avec tact et intelligence. Presque plus besoin désormais de démontrer son talent de musicienne quand ce sont les infrabasses qui prènent la relève. Le résultat est, dans mon chef, proprement irrésistible. L'écriture est donc ici nettement plus pop, dans le sens où son impact sur l'auditeur est quasi immédiat. Impossible de citer un titre plutôt qu'un autre, bien que le tir groupé des trois "Love Song" demeure sans doute parmi les moments les plus mémorables d'un disque qu'on se plaît à réécouter encore et encore ; le méga dubesque "Love Song#1" qui donne le ton, les incartades obliques et instrumentales de "Love Song#2", et enfin le très Princier "Love Song#3", sorte de "Purple Rain" jamaïcain hi-tech. La couleur des îles est omniprésente ("Fellowship", "Good Intentions") mais Me'Shell parvient à en faire quelque chose de beaucoup plus profond, de beaucoup plus trouble qu'une simple musique bigarrée. La chanteuse renoue ainsi avec une forme d'intimité comparable à celle que l'on trouvait déjà sur "Bitter" ("Liliquoi Moon" et ses guitares acoustique et slide, puis leur développement électrique, y font songer en particulier). Pour une fois, on regrettera presque que l'album soit trop court ; un "Comfort Woman" où Me'Shell NdégéOcello impressionne surtout par la suavité de son chant à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Avec "Peace Beyond Passion" et "Bitter", "Comfort Woman" est sans conteste une des plus belles réussites de Me'Shell NdégéOcello, où elle parvient à rester profondement personnelle tout en abordant sa musique avec cette sensualité unique qui est la sienne.

note       Publiée le vendredi 24 juin 2005

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    commentaires

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    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    c'est vrai qu'elle est assez décomplexée sur le sujet. elle avoue même se masturber en écoutant ses propres disques.

    necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

    Sexe... c'est très sexe comme album...même en période de misère videburnienne.

    Note donnée au disque :       
    heirophant Envoyez un message privé àheirophant
    superbe pochette en tout cas!
    julayss Envoyez un message privé àjulayss
    J'adore.
    Note donnée au disque :