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Breach › Venom
- 1999 • Burning heart records 1 CD
44:22 • 12 titres
- 1Helldrivers05:00
- 2Murder02:48
- 3Gheeá03:18
- 4Heroine04:42
- 5Diablo02:54
- 6Common Day03:13
- 7Path of Conscience02:34
- 8Game in Vein04:07
- 9Pleasuredome03:27
- 10Black Sabbath04:44
- 11Hell Is My Witness03:07
- 12Penetration04:21
informations
Produit par le groupe. Enregistré et mixé en décembre 1998. Mixé et masterisé au Tonteknik Recordings (Umeå, Suède).
Publié aux États-Unis par Relapse.
line up
Tomas Hallbom (voix), Anders Ekström (guitare), Niklas Quintana (guitare), Magnus Höggren (basse), Jejo Perković (batterie [1, 10]), Per Nordmark (batterie [3, 5, 9, 11, 12]), Tomas Turunen (batterie [2, 5 à 8]).
chronique
Breach a bandé l’arc sur « It’s Me God » et décoche la flèche empoisonnée droit dans le sternum sur ce bien nommé Venom. D’emblée, c’est clair : roulement jazzeux dégénéré, rot façon punk et riff à la Unsane. Porté par une basse toujours plus adipeuse, le son a pris de l’ampleur mais sans lissage. Voilà un vrai bon album de hardcore qui a eu une influence considérable jusque dans les sous-provinces françaises où l’on a mangé du sous-Breach autant que du sous-Converge alors que le metal velu et plus encore chevelu était ringardisé. Cela dit, Breach n’est pas du hardcore fait pour mouliner les bras, plutôt taillé pour le headbanging en serrant les poings, plissant les yeux et pinçant les lèvres. Les riffs ont cette fluidité binaire mais tendue qui ravit petits et grands depuis l’origine du monde. Venom tape d’ailleurs dans le primitif, le paléo-musical. N’est-ce pas le souffle de l’orage et du vent qui se déploie sur « Heroine » ? Avec cette grosse caisse qui marque la pulsation cardiaque face à tant de, de, de, TRUCS qui peuvent t’arriver sur la figure, au propre et au figuré ! N’est-ce pas une rythmique universelle qui rythme « Diablo » et « Black Sabbath » ? N’as-tu pas le souffle coupé pris dans la course de « Common Day » ? Et la résolution qui éjacule la tension accumulée, aussi épique que du Dark Funeral au ralenti ! Le dernier titre n’est-il pas la bande-son parfaite d’une épiphanie hallucinée ? Il nous avait prévenus: « You’d better be damn sure to get what I’m saying ». Oui m’sieur. Les paroles sont abstraites, comme de coutume dans cette scène, mais on saisit quand même le message, surtout lorsqu’il se termine sur un « just don’t push so hard, just don’t push your luck ». Demeure une question, n’y a-t-il que les Scandinaves pour cerner avec autant d’acuité les forces de la nature, de nos artères et nos esprits en douze notes ?
note Publiée le lundi 20 mars 2023
dernières écoutes
- yog sothoth
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- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
Un album de porn bass. J'ai jamais réussi à accrocher plus que ça à Breach, alors que tout est là pour me plaire (j'ai quand même beaucoup d'affection pour le post era 00's de Kollapse), c'est trop appliqué, trop... japonais (putain c'est moi qui dit ça), on cherche l'erreur, le raté, le pain, le coup de crayon qui dépasse, qui rendrait compte un peu de leur personnalité. Dans le genre "hardcore de look de stagiaire" cela dit, ça se pose quand même là. Allez, je le reteste au lieu de dire de la merde
- Damodafoca › Envoyez un message privé àDamodafoca
Ah si, ça moulinait au début ! Jusqu'à l'EP old songs vs new beats. Concernant ce Venom, c'est l'album qui en fait un poil trop à mon sens, quand t'arrive au bout t'es quand même content que ça s'arrête.
- Note donnée au disque :