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The Dream Disciples › A cure for pain

cd • 10 titres

  • 1Slowburn
  • 2F Perfect
  • 3Veins
  • 4Messiah
  • 5Sundance
  • 6Netropolis
  • 7Care of the devil
  • 8Scream inside
  • 9A thousand yard stare
  • 10A cure for pain

informations

Riverside Recording Studio, Glasgow, Ecosse, novembre-décembre 1995.

https://dreamdisciples.bandcamp.com/music

line up

Colin Lowing (chant), Stephen McKean (basse, choeurs), Sid Bratley (guitare, clavier), Scott Prentice (batterie, percussions)

chronique

Période d’intense créativité que le milieu des 90’s pour les Dream Disciples qui ne cessent d’enregistrer et de sortir albums et singles; un an après ‘In Amber’, voilà déjà son successeur. Complètement à l’aise dans leur époque, le combo confirme la musculation des guitares, plombées, limite metal parfois mais en toute maîtrise et sobriété, ce qui permet à ce disque de bien tenir le test des années. Idem pour les sonorités électroniques discrètement ajoutées, elles sont bridées et adaptées. Il eût été facile de s’inspirer de formations telles que Marilyn Manson alors en plein succès mais en Ecosse comme dans le reste de la Grande-Bretagne, la force de la culture goth demeure un puissant levier et les Dream Disciples n’oublient pas qu’ils en sont issus. Voilà qui leur permet de proposer un goth rock musclé, dans l’air du temps certes mais pas que, ce qui marque la différence; ‘A cure for pain’ n’est que l’aboutissement d’un processus entamé dès le départ. Avec le recul, on réalise d’ailleurs que le groupe s’interroge justement sur ce nouvel âge électronique dont nous n’avions alors pas encore pleinement conscience. Personne n’avait de smartphone, personne ne gaspillait vraiment son temps sur les réseaux sociaux et plusieurs d’entre nous n’avions pas d’ordinateur à la maison. C’était dans l’air pourtant et plusieurs chansons s’interrogent sur ce nouvel état de fait (‘Netropolis’, ‘Scream inside’) mais aussi sur l’invasion galopante des drogues récréatives apparues dans le sillage de la techno (‘A cure for pain’). Indépendamment de paroles se voulant profondes et lucides, les Ecossais signent surtout une belle collection de brûlots témoignant de leur savoir-faire en écriture et de leur ambition en matière de production: ‘Scream inside’, ‘Messiah’, ‘Veins’… Contrairement à certains de leurs contemporains plus versé dans l’aspect froid du goth rock, les Ecossais assument au contraire un aspect très électrique mais ils l’équilibrent par une touche décadente incarnée notamment par le timbre de Colin Lowing avec ses intonations à la Bono, sa manière impliquée de chanter mais aussi par l’usage malin de samples (‘Veins’, ‘Scream insisde’…). Tout n’est pas parfait, on aurait pu se passer de la batterie technoïde de ‘Care for the devil’, d’un ou deux riffs lourdauds mais ces maladresses n’ont rien de très cuisant, sont rares et ne nuisent en rien à la qualité de cet album qui se conclut de manière plus old school, dans une veine proche de The Cult de belle facture. 4,5/6

note       Publiée le lundi 27 février 2023

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