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They Die › Deviant love
- 2021 • Jetglow Recordings JET 037 • 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Sick boy
- 2That flames goes out
- 3Endless end
- 4Deviant love
- 5Dancing with tears in my eyes
- 6Bride into the dark
- 7Monster
- 8Cold emotion
- 9Your silence
- 10To smile to death
extraits vidéo
informations
Obscure Garden, Italie.
https://theydie1.bandcamp.com/merch
line up
Simone Scarani (chant), Giorgio Ricci (synthé), Massimiliano Ricci (guitare)
Musiciens additionnels : Francesca Novello, Michele Picello (choeurs)
chronique
Ils meurent, elles aussi, nous mourons tous à priori, un jour… Bah, en tout cas, c’est cool d’en faire un nom de groupe surtout si ça vient d’Italie parce que moi j’aime souvent beaucoup les groupes italiens. Ceux-ci ont de la bouteille mais pas dans le genre dans lequel on les trouve aujourd’hui, plutôt du côté EBM et de l’indus puisque deux des membres ont appartenu à des projets tels que Templebeat, Cabaret du Ciel, First black pope, etc. Rien de tel pour They Die, c’est du goth rock mais qui effectivement s’appuie sur une forme de minimalisme post punk pour construire sa musique. On a l’impression que la technique se multiplie à foison de nos jours mais nos Italiens n’ont pas beaucoup de concurrence à craindre car ils ne sont pas dépourvus d’atouts. Ces rythmiques post punk synthétiques évitent le cliché trop goth rock mais la guitare et surtout le (bon) chant grave de Simone Scarani rappellent vite sur quelle nef on navigue et que le ton est bien au noir plus qu’au gris; c’est de plus bien géré (pourtant, je n’aime guère voir une basse remplacée par de l’électronique). Ce métissage de deux styles ne serait rien sans le talent pour tisser des mélodies irrésistibles, dansantes mais jamais superficielles, et quelques ambiances prenantes ondulant entre froideur et noirceur nocturne (‘That flamme goes out’, ‘Bride into the dark’, ‘Cold emotion’); le trio s’autorise même quelques pointes nettement plus incisives (‘Endless end’, ‘Your silence’) convaincantes qui donnent du souffle au disque. Je n’ai vraiment pas grand chose de négatif à raconter sur ce premier opus, parfaitement maitrisé tant dans l’écriture que la production, tout au plus relèverai-je (mais c’est personnel) que la reprise d’Ultravox, sympathique au demeurant, est un chouia scolaire mais c’est chipoter un peu. D’une certaine manière, They Die reprennent une démarche tentée par des formations britanniques telles que Suspiria mais en poussant l’expérience nettement plus loin dans le côté obscur de la force. Un tir gagnant dès le départ et sans spoiler qui se confirmera sur le second disque sorti il y a peu.
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