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Nocturnal Depression › Spleen Black Metal

cd • 7 titres • 46:51 min

  • 1Élégie02:48
  • 2L'isolement06:12
  • 3Acédie07:38
  • 4Méditation grisâtre07:35
  • 5Un immense désespoir07:19
  • 6Remords posthume09:21
  • 7Spleen Black Metal05:58

extraits vidéo

informations

Enregistré, mixé et masterisé par Svarhandis et Xavier.

Sorti en cd, cassette, digital. La majorité des titres ont leurs paroles extraites de poèmes du XIXe et du début XXe : L'isolement est repris d'Alphonse de Lamartine ("L'isolement" - extrait de "Méditations poétiques", 1820), Méditation grisâtre est repris de Jules Laforgue ("Méditation grisâtre" - extrait de ses "Œuvres complètes", 1903), Un immense désespoir est repris de Charles Cros ("Un immense désespoir" extrait de" Le collier de griffe", 1908), Remords posthume et Spleen de Charles Baudelaire ("Les Fleurs du Mal", 1857) Illustration par David Berbel.

line up

Modii ([Krahne] basse), Lord Lokhraed (voix, guitare), Avskrius (guitare), Morkhod (batterie)

Musiciens additionnels : Algol (basse [5]), Marion Ferrieu (violoncelle [4,7])

chronique

Quand vous commencez à chercher "Nocturnal Depression" sur guts, on vous propose : Crucifix Nocturnal Christians, Nocturnal Breed, Nocturnal Emissions, Nocturnal Prophecy. Lequel de ces quatre est le plus proche de Nocturnal Depression ? Aucun. Enfin à part peut-être de loin Nocturnal Prophecy. Il faudrait faire d'autres recherches dans le style "black metal dépressif". Ce genre me parle, c'est pour ça que je cherche. Il me parle parce qu'il ressemble à du screamo, vous savez, ce sous genre du hardcore punk joué exclusivement en mode mineur, avec un gars qui hurle ses tripes, et des mélodies poignantes, un crescendo ça monte ça monte et là un gars finit par s'égosiller en pleurant en japonais, ça fait bizarre dans le plexus solaire, on a envie en même temps d'embrasser le monde et de se jeter dans un torrent. Voilà pour le style. Ensuite, le groupe : il vient de Grenoble, s'est formé au moment où je suis parti de cette ville. Y avait pas grand chose en métal... je me souviens, dans le peu de concert faits là bas dans le genre d'Inside Conflict qui rigolait devant trois pelés à l'adaep pour ceux qui connaissent (ça fait un peu ehpad, mais non, c'est pas une anpe) : "alors y parait qu'à GRE' ya pas de concert de métal ?" "NOOOOOON". Peut-être est-ce pour cela que ce groupe habité par le suicide et le désespoir a vu le jour : pas de concurrence au fond de cette cuvette infâme remplie de vélos, d'étudiants en combinaisons de ski et de PMU remplis de gens étranges, accent MetalMoche du Grésivaudan inclus. Bon, et sinon, ce groupe ? Ben il sort une chiée de disques, et je suis tombé sur celui-là, et tout est coché pour que je me jette dans le torrent ou que j'embrasse le monde : mélodies qui tuent pas loin parfois des moments les plus épiques du Métal, de la pop triste (ou des BO d'anime) ; on déchire son t-shirt, on se saoule à mort avec de la chartreuse flambée au Chamois d'Or, on se roule jusqu'à la place Grenette, on finit au Progrès, on se fait jeter pas les voisins et les flics. Cette musique me parle, je viens de voir qu'ils viennent de Grenoble, mais je peux vous dire qu'il y a comme qui dirait conjonction de coordination : je m'écoute ça et je me souviens de ces moments pénibles toujours un peu incandescents et finalement c'est bien pour ça qu'on écoute ce genre de musique, pour se plaindre, et se souvenir d’événements douloureux. Album conseillé donc aux amateurs d'apitoiement sur soi ou d'illusion bercées de spleen dont la légitimité tiendrait toute seule grâce au programme de lettres de 1ère Littéraire.

note       Publiée le dimanche 16 septembre 2018

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    Oui c'était déjà mieux produit, j'aimais bien le piano. C'était surtout pour la voix les références j'aurais dû préciser.

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Sur cet album c'est moins abrasif qu'un Xasthur ou Burzum, c'est beaucoup plus "mélodieux" et produit.

    Note donnée au disque :       
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    Je m'étais intéressé au Dépressive black metal à une époque (2007-2008). Ce groupe avait sorti l'album Nostalgia (me rappelle du clip où le mec grimé panda se pend) et l'explicite "Soundtrack for a suicide". C'est clair que ça ne fait pas dans la finesse niveau tire-larmes et apitoiement sur son sort mais c'était pas mal dans le style, très influencé Burzum et Xasthur. Je vois qu'ils ont pas mal changé de line-up depuis, donc aucune idée s'ils ont continué sur cette voie.

    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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    T'aurais pu tomber sur Nocturnal Poisoning, aussi, le projet countryste post-xasthur de Scott Conner/Malefic. Mais y'a pas, OK. (Dans mon souvenir c'était proche des trucs solo d'un autre Scott - Kelly, la Grosse Barbe de l'Apocalypse... Assez barbant quand je l'avais vu en concert je dois dire). Et... Grenoble n'a pas dû tant changer si j'en crois ta définition ! (Les noms des lieux, si - le reste, j'y retrouve ce que j'en avait gardé).