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Max MIllion › Afterimages

  • 2015 • Audiomodern Audiomodern ‎– AM016 • 1 CD

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Phaedream      dimanche 7 août 2016 - 13:58

cd • 5 titres • 22:54 min

  • 1The Rout of Ellipsis 5:33
  • 2Sub Strata (live edit) 4:20
  • 3Soundway 5:55
  • 4If You Knew 2:18
  • 5The Return (Remix) 4:48

informations

Composé par Max Million. Enregistré en 2014 sur le label TBMr Records. Masterisé par Vincent Villuis. Réédité en 2015 sur le label Audiomodern. The Return (Remix) masterisé par Olivier Orand.

On peut avoir des informations supplémentaires sur cet album, de même qu'entendre des extraits, en visitant le lien Bandcamp suivant: https://thinkbabymusic.bandcamp.com/album/max-million-afterimages Et le site web suivant https://audiomodern.com/shop/music/max-million-afterimages/

line up

Max Million (Clavier, synthé, logiciel de synthé, guitare et effets)

chronique

Max Million est un musicien et producteur Grec qui est impliqué activement sur la scène du psybient et/ou de l'électro pop à tendance psychédélique depuis près de 10 ans. C'est par l'entremise du label Ultimae Records et des compilations Ambrosia Selected by Fishimself, parue en 2011, ainsi que [PASSAGES] Framed by Nova parue en 2014 que j'ai découvert Max Million. La pièce Skying de cette dernière compilation m'avait littéralement soufflé. De plus, Sub Strata avait été une très agréable surprise lors de ma découverte de l'univers Ambrosia et plus particulièrement de ce très beau label de Lyon qui ne cesse de mettre de l'avant une MÉ qui refuse tout compromis. Ceci écrit, “Afterimages” est plus lourd, plus vivant et moins dans le genre psybient flottant que la marque d'Ultimae Records. Je suis d'accord avec mon pote que me faisait remarquer que ça sonne que du synth-pop industriel avec des effets psychédéliques contemporains et des passages ambiosphériques qui s'approchent par moments de la New Berlin School. Bref un bon cocktail qui dure seulement 23 minutes...
Un souffle arabique, des pulsations résonnantes et des séquences qui désarticulent des harmonies par des cerceaux fragmentés, "The Rout of Ellipsis" débute a tôt fait de rendre nos pieds nerveux. Le rythme est entraînant avec un bon mariage de percussions et de bourdonnements vrombissants et bourré d'effets électroniques, dont des voix déformées et des souffles de vieux cornets de trompettes dans un style de Jazz fusion, qui donnent un relief irréel aux harmonies autant sibyllines qu'arabiques. Le titre plonge dans une phase ambiosphérique plutôt cosmique avec des effets de saccades dans les souffles où scintillent des prismes soniques par dizaines. C'est un bon titre, très entraînant, qui n'est pas vraiment loin de la New Berlin School tout en étant très à l'aise dans son enveloppe d'EDM. Moins emmuré dans une approche lourde que sur la compilation Ambrosia Selected by Fishimself, la version de "Sub Strata (live edit)" sonne plus acoustique tout en étant très près de l'originale. Du bon psybient qui s'anime dans un discret down-tempo. De lourds bourdonnements, on dirait une grosse machine qui ronfle, ouvre "Soundway". Fragile, une ligne de piano dépose une délicate ritournelle dont la répétition hante le rythme lourd et lent que Max Million arrose aussi d'accords de six-cordes acoustiques et de vents d'Orient. Le rythme devient vampirique avec une lourde ligne de basse qui étire ses ronflements au-dessus d'un bon jeu de percussions qui pétillent autour d'une saveur de Jazz léger où souffles de trompettes et lignes de piano diffuse un délicat duel d'harmonies fragilisées par une lourde enveloppe de basse. "If You Knew" est un court titre d'ambiances cinématographiques avec des accords de six-cordes acoustiques qui se sauvent des souffles de la mort. Court et très efficace au niveau des ambiances. "The Return (Remix)" nous amène à un autre niveau avec un rythme lourd qui palpite et vrombi de ses lourdes pulsations. C'est du gros up-tempo avec des effets de saccades alors que les ambiances sont dessinées par une nuée d'effets soniques. Une voix féminine assez lointaine charme avec son approche à la Garbage. Oui, du synth-pop industriel!
Même si ce n'est pas dans le genre de musique qui meuble mes longues heures d'écoute journalière, j'ai bien aimé ce “Afterimages”. Il a fallu que je baisse le volume de mon caisson de basse car la basse est à faire rager le voisinage. De la dynamite où les harmonies rayonnent dans une enveloppe autant orientale que sibylline. Bref, à bien y penser il y a beaucoup d'éléments de charme dans ce E.P., fort bien présenté d'ailleurs, qui est une corne d'abondance pour ceux qui bouffent du son sur des rythmes lourds et syncopés où les genres n'ont plus d'importance.

note       Publiée le dimanche 7 août 2016

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