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Nightbitch › Sex and magic
- 2010 • Psychedoomelic 1 CD digipack
cd • 5 titres
- 1L'inferno
- 2Ritual of self
- 3Nightbitch
- 4Bloodmoon
- 5Sex and magic
extraits vidéo
informations
The Cabin, New Haven, USA, printemps 2010
line up
Phil Swanson (chant), Ryan Adams (guitare), Mark Eles (basse), Chris Taylor (batterie)
chronique
Si vous appréciez le doom occulte post-Sabb', le nom de Phil Swanson ne doit pas vous être inconnu tant il est impliqué dans la scène actuelle, à croire que comme les chats, ce mec a neuf vies. Jugez plutôt: Hour of 13, Vestal Claret, Seamount, plus récemment Briton Rites, pour ne citer que ceux avec lesquels je suis familier mais il y en a sûrement d'autres, sans oublier celui dont je vais parler, Nightbitch. A l'instar des milieux goth et punk, il est également de mise dans le microcosme doom/stoner de sortir ses albums sur vinyl, voir sur K7, ce dont nos Américains ne se sont pas privés en en produisant une aux teintes rouge sang. Heureusement pour celles et ceux qui avaient vendu leur lecteur, ces cinq compositions sont aussi disponibles en cd. Je ne vous surprendrai pas en mentionnant le nom de Black Sabbath dans les influences, pas vrai ? Pour le reste, cet EP est plutôt bien ficelé, pas révolutionnaire dans le fond et encore moins dans la forme mais efficace en termes de rendu sonore. Le combo démarre fort avec un 'L'inferno' annonçant clairement les idées du combo, injecter une bonne dose de heavy old school dans ce qu'il a de plus mélodique et rendre plus directe les climats occultes recherchés dans le doom. Les compositions évitent les durées excessives en tournant entre trois et quatre minutes, les rythmes malgré quelques breaks plus lents restent relativement rapides pour le genre avec des structures pouvant évoquer des constructions stoner, élément que Nightbitch évite en travaillant le son de ses guitares et une certaine tristesse des riffs pour conserver l'aspect nocturne. Et ça marche plutôt bien. L'expérience paie, les chansons sont inspirées, directes sans virer dans le brouillon, brutes mais sans excès; on songe parfois aux premiers essais de Witchfinder General en plus mature, avec un chant aux tessitures Ozzy sans sombrer dans le clonage. A noter que les musiciens présents ne sont autres que ceux des sessions d'enregistrement de Hour of 13, comme quoi on reste en famille.
note Publiée le vendredi 22 février 2013
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