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Nisus › Electronic Medication

cd • 4 titres • 69:11 min

  • 1Kingston Coffee 9:58
  • 2Magnetic Miles 11:17
  • 3Electronic Medication 38:04
  • 4Black Body Ballad 9:50

informations

Composé et joué par Evert Vandenberghe et enregistré au Studio Skylight entre Octobre 2009 et Mai 2010.

Pour plus d'info et entendre des extraits MP3, on visite les liens suivant: http://itunes.apple.com/us/album/electronic-medication/id492822113 ou http://nisusmusic.bandcamp.com/ On peut aussi visiter la page FB d'Evert Vandenberghe: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.369767956436103.88674.223968417682725&type=1

line up

Evert Vandenberghe (Synthé, claviers et effets électroniques)

chronique

La MÉ inspire de plus en plus de jeunes artistes qui s’inspirent des œuvres de pionniers tels que Klaus Schulze ou Jean Michel Jarre. Et ce sont ces inspirations qui ont guidé la toute première œuvre du musicien Belge Evert Vandenberghe et de son projet Nisus. “Electronic Medication” est son premier album. Un album qui tourne autour de 4 longs titres aux approches minimalistes perturbées par de fines variations tout en étant bordées par d’attrayantes mélodies teintées de cristaux cosmiques.
Des séquences et ions sautillant comme des billes dans un boulier trop petit pour tous les contenir amorcent la délicate démarche de gang de rue qui initie le rythme pacifiquement chaotique de "Kingston Coffee". Ce rythme claustrophobe nourri les structures rythmiques de “Electronic Medication” qui fluctuent entre un lent et un mid-tempo gêné de se mêler à des douces approchent technoïdes. Il sautille avec lenteur sur "Kingston Coffee" avec une approche passive qui s’enflamme avec des touches aux tonalités sourdes et glauques, trépignant sur un mouvement minimaliste linéal picoré avec de sobres coups de percussions et de subtiles mutations qui en perturbent la quiétude. Sans être prédominants sur l’ensemble de “Electronic Medication” les synthés tracent des lignes cosmiques qui roucoulent, balbutient et roulent en boucles pour dresser des harmonies juvéniles dans un magma cosmique aux tonalités analogues de Jean Michel Jarre. Ces ions séquencés qui vibrent pour créer l’illusion d’un rythme lourd accueillent aussi "Magnetic Miles" qui prend les allures d’un confortable funk cosmique et qui aurait pu être une suite, peut-être qu’elle l’est, à "Kingston Coffee" tant les rythmes et ambiances analogues s’y ressemblent, mais sur un rythme plus accentué. "Electronic Medication" offre une lente intro aspergée de nappes de brouillards saccadés qui expirent des gaz de brume sous les roucoulements de synthé aux harmonies morphiques. Nous flottons dans un cosmos imprégné des atmosphères tétanisées des premières œuvres de Schulze. Une pulsation glauque émerge vers la 14ième minute, offrant une approche rythmique déstabilisée qui accentue rapidement le pas avec une envoutante ondulation pour finalement nicher vers un mid-tempo cosmique où les vapeurs d’éther se dissipent peu à peu sur une progression rythmique plus soutenue. Les séquences résonnantes trébuchent d’une grâce répétitive, empruntant les mouvements des 2 premiers titres et poussant l’évolution de "Electronic Medication" vers un soft-techno cosmique. C’est un très bon titre où le côté minimaliste est habilement recouvert de fines variations qui rendent une écoute passive aussi fascinante qu’agréable sous de belles lignes aux rondes harmonies répétitives."Black Body Ballad" termine “Electronic Medication” avec la même approche qui nourrie ce premier opus de Nisus. Un peu plus rapide, le tempo sautille avec la délicatesse d’un délicat mid-tempo ou techno morphique que des lignes de synthé ornent de fines mélodies décoratives tout en enveloppant "Black Body Ballad" d’une couche de voile violonée, comme les synth-pop des années New Wave.
Avec de fines variations, tant rythmiques qu’atmosphériques, qui charment sur des patterns musicaux assez semblables, “Electronic Medication” est un bel album où le cosmos, et nos oreilles, sont témoins d’une lutte d’ions sauteurs trépignant sur une musique minimaliste aux rythmes aussi insaisissables qu’hypnotiques. J’ai bien aimé ce premier opus d’Evert Vandenberghe, alias Nisus, qui démontre une belle maturité au niveau de la maîtrise de ses atmosphères, un brin tétanisés de chloroforme rythmique, qui dégagent un doux parfum hypnotique qui caresse l’ouïe comme si Klaus Schulze (post Dreams) rencontrerait Jean Michel Jarre dans un cosmos onirique.

note       Publiée le vendredi 21 septembre 2012

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