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This Slow Motion › An exponential symphony for an entity that wasn't

  • 2001 • Capp Cappcd53 • 1 CD

cd • 9 titres

  • 1All I can give
  • 2Aqualise
  • 3The consortiums terms
  • 4The flame
  • 5Overdrive
  • 6Rendering of the flow
  • 7Huanian hymn
  • 8An entity that wasn't
  • 9The exponential symphony

informations

Slow Motion Studio, Grèce, 2000

line up

Theodor Samoladas (chant, claviers, programmation)

Musiciens additionnels : Leoni Rosaki (chant sur la piste 1)

chronique

Toujours achever ce qu'on a commencé, je me devais donc de chroniquer cet ultime essai de l'étrange entité grecque qu'est This Slow Motion désormais réduite au seul Theodor Samoladas. Il faut dire que si sa musique est un plaisir pour les oreilles, elle est un cauchemar à chroniquer...Comment décrire cet univers étrange à la fois électronique et symphonique, bâtard indigne du post punk et du néoclassique ? Coeurs d'enfants angéliques...Glissando sur 'Aquelise' qui débute par une toccata d'orgue proche de l'esprit de Bach doublée du timbre si particulier de Theodor que l'on rapprocherait aisément de Klaus Nomi...Mais voilà qu'entrent en jeu les percussions et une récitation passée au effets comme si un extraterrestre s'adressait à nous...Glissando vers un croisement symphonique et tribal que l'on pourrait imaginer né des délires les plus fous de Vangelis, s'il n'y avait cette voix nettement plus inquiétante, capable de s'élever d'un coup dans les aigus avant de retomber dans quelque chose de grave ...Conclusion sur un retour de l'orgue...Tout This Slow Motion résumé en sept minutes, baroque, gothique, sombre, mystique, décadent, virtuose...Et cette 'symphonie exponentielle pour une entité qui n'était pas' de se poursuivre sur des nappes tristes avant que les roulements, les cuivres synthétiques ne se mettent en place pour la voix qui part soudain dans une forme de folie avant que le tempo ne se calme et elle de même. Délaissant les derniers restes de post punk, Theodor Samoladas semble avoir écrit son album comme une sorte de symphonie...Quel est donc son secret pour conférer à sa musique synthétique baroque que l'on devrait trouver kitsch cette dimension si prenante ? La puissance des arrangements, son extraordinaire chant, les mélodies, l'aspect varié et tout sauf linéaire des compositions ? Peut-être simplement parce qu'il intègre le symphonique dans l'électronique en capturant son essence, sans chercher à singer les instruments acoustiques. Le résultat est une fois encore surprenant, déstabilisant et magnifique...et toujours aussi insaisissable. Musique de chambre pour galaxie sous-terraine ?

note       Publiée le mercredi 15 septembre 2010

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    commentaires

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
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    T'as vu ça, hein ? ;0)

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    Une anacoluthe pour débuter une chro, rien de tel!

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
    avatar

    http://www.youtube.com/watch?v=QgXv9GiYNSY&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=FyJ3kOu-pXw

    http://www.youtube.com/watch?v=5QE1Sr-Z5R4&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=6pbbJMMlxmo&feature=related

    mais ce sont surtout des anciennes...

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    très intrigant, comme à l'accoutumée (la chronique)