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The Mumbles › The dust left behind
- 2009 • Autoproduction MBL0901 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1Fire danse
- 2Control
- 3Night train
- 4Getting the fear
- 5The machine
- 6Movement
- 7Twenty-two
- 8Dream of mirrors
- 9The fall
- 10Escape
- 11Superstition
informations
Été 2009, Angleterre
http://www.myspace.com/themumblesofficial
line up
Robert Cowlin (chant), James Ward (claviers, programmation), Emily Cox (choeurs), Thomas Cowlin (guitare additionnelle)
chronique
Une fois de plus le hasard aura conduit un cd en ces pages. The Mumbles, je ne connaissais pas le moins du monde avant de me rendre au concert de The Eden House à Londres en mars dernier. Ils avaient d'ailleurs l'air bien jeunes, ces deux gars, au milieu de trois autres formations dont les musiciens affichaient une tranche d'âge entre trente et quarante ans (voir plus chez certains). Et pourtant...Certes, au début, il n'avait pas l'air trop assuré, le chanteur, drapé dans son imper noir à la Joy Dvision avec ses lunettes piquées à Andrew Eldritch tandis que son collègue pianotait sur un clavier dont les sons laissaient craindre une autre incarnation du duo synthetico-romantique à deux balles. Le premier élément à avoir capté mon attention ? Le fait que Robert Cowlin chante bien; son timbre profond, assuré, a vite assis sa présence sur scène et séduit les spectateurs. Rapidement, les Mumbles ont profilé leur ligne musicale: une approche gothic rock avec un clavier marqué par la new wave, un peu à la manière d'un autre duo britannique, Suspiria, la guitare en moins et les sonorités 80's en plus. Sans parler d'originalité, la démarche n'est pourtant pas si habituelle et les deux Anglais y révèlent une maturité remarquable pour une si jeune carrière. Ce disque est bourré de tubes en puissance dont l'accroche pop des mélodies séduit immédiatement...Ok, le thème de 'Superstition' est calqué sur celui de 'Love will tear us apart' de Joy Division, 'Twento-two' évoque Rosetta Stone, 'Getting the fear' quelques accents du début de 'More' des Sisters mais des compositions telles que les excellents 'Night train', 'Fire danse', 'The fall' ou même la ballade 'Dream of mirrors' montrent deux musiciens en pleine possession de leurs moyens, surtout que les orchestrations restent relativement dépouillées. On pourrait reprocher l'orientation synthétique des sonorités mais elles s'équilibrent avec le chant (ce type chante vraiment bien, rien à dire). Manque peut-être une basse qui conférerait plus de puissance à la rythmique, ce d'autant que la boîte crache des sonorités assez sèches, mais pour le reste, c'est plutôt bien maîtrisé et le parti pris de faire du gothic rock sans guitare aide à forger l'identité d'un groupe qui s'est fait connaître par une reprise du 'Martell' des Cribs, début plutôt original, loin des habituelles covers des Sisters ou Cure. Bonne chance, les gars, restez humbles, ne prenez pas la grosse tête, continuez de bosser votre son, vous avez franchement de l'avenir. 4,5/6
note Publiée le jeudi 22 avril 2010
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- Rosarius › Envoyez un message privé àRosarius
Gros coup de coeur pour cet album, qui a tout pour me plaire. Sonorités eighties froides et mornes, belles mélodies, échos sur le chant, boîte à rythme glaciale...et surtout : pas de guitare! Ce qui fait de ce "Dust Left Behind" un joyau noir synthétique et taciturne. Petite perle.