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Les films que vous avez vu

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born to gulo › dimanche 2 août 2020 - 17:13

C'est le film synthwave avec le blouson scorpion, là ? Quelle merde ! Coquille vide as fuck, tu l'as dit bouffi.

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Raven › lundi 3 août 2020 - 02:24
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Coquille vide de chez vide. Film-poster de chambre d'ado. Très bien vu le côté Luc Besson, très très juste, c'est tellement ça bordel ! Et encore Subway est pas vide comparé à Drive, et il me semble bien que même Léon est meilleur. Seule la chanson de Desire surnage, de mémoire, de ce bidule, que Lelo J. Batista avait fidèlement retranscrit en "l'histoire d'un mec qui temporise plus qu'un mexicain assoupi au soleil alors qu'il a le charisme de François Hollande".

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"Schindler est réussi, dans un certains sens. "

Dans le sens putassier pour ce que j'en ai retenu, vraiment, malgré quelques scènes très bien filmées (Spielberg quand même) mbon après je m'en fous un peu de voir un super travelling super pété sur des familles de déportés qui agonisent sans une goutte d'eau dans des wagons en plein soleil pendant la canicule, pendant que les nazis se servent des pintes. Nazisploitation sous couvert d'hommage ? Même Bozo Begnignigni était plus fin.

En fait même la série B ultrabourrine (le chat au four !) de Bryan Singer sur la nouvelle de Stephen King, Apt Pupil (Un élève doué chez nous), avec le vieux nazi planqué reconnu par l'ancien déporté sur fond de violons et de grimaces de douleur, semble plus subtile...

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Aladdin_Sane › lundi 3 août 2020 - 17:34

Concernant Drive, je me rappelle avoir bien aimé à l'époque tout en ayant bien conscience qu'il s'agissait d'un film poseur au scénario plus mince qu'une feuille de papier. Vous me donnez presque envie de le revoir :-D (non, je déconne). Ceci dit, j'avais vu juste après le Solitaire de Michael Mann (dont NWR s'est visiblement inspiré/pompé pour son film) et, entre les deux, y'a pas photos...

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GrahamBondSwing › lundi 3 août 2020 - 19:17

Un petit film tout mi-mi et sans prétention : "Sing Street" (2016), l'histoire d'un collégien de Dublin, dans les années 80, qui monte un groupe pop-rock pour séduire une nana plus âgée que lui. Il est passé à la télé hier et je me suis dit que c'était pas mal que ma fille le regarde pour son éducation musicale (une idée de topic ?). Il y a quelques scènes de vie de famille qui font un peu penser à celles de C.R.A.Z.Y (de jean-Marc Vallée), et de la musique typique de l'époque ("Stay Clean" de Motörhead par exemple).

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(N°6) › lundi 3 août 2020 - 20:43
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Je sais bien qu'il y a toujours eu des films de merde dans les comédies populaires, mais la déliquescence du cinéma français dans le genre ne cesse de creuser pour tenter de repousser le fond à toucher, telle une sorte de Sisyphe-taupe.

Je n'ai même pas le courage de me confronter à la bande-annonce. Il reste ce bon Stagiaire des affiches pour une analyse en bonne et due forme.

Quelqu'un est partant pour écrire une BD à partir des blagues Carambar ? Parce que dans 3 ans c'est adapté au cinéma (en plus le placement de produit va de soit, pratique).

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(N°6) › mardi 4 août 2020 - 00:14
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Et dans la série "coquille vide" : Obsession - Brian de Palma (1976)

De Palma a tendance a m'emmerder quand il se fait la tête de Tonton Alfred, mais la c'est carrément le bouquet. Une sorte de variation toute pourrie sur Vertigo (sans complexe), d'un ennui abyssaaaaaaaaal et dont les tenants et aboutissements sont à peu près clairs dès le début pour n'importe quel spectateur pas trop endormi. A ça près que les twists à répétitions des 20 dernières minutes finissent d'achever le tout dans un ridicule absolu. De Palma est certe un très bon technicien, mais il n'est souvent que ça, et sa préciosité confine souvent au pompiérisme. On dira que c'est fait exprès, travail sur la vulgarité gnagnagna, mais moi ce que je vois c'est un exercice de style ultra-référencé mais sans la moindre tension dramatique à force de traitement kitsch (Hermann, subclaquant, tartine à bloc pour essayer d'imprimer une atmosphère dont le film est complètement privé) à périr d'ennui et de bétise, dont seul les tenants les plus farouches de la psychanalyse pourront tirer quelques bénéfices analytique (sarcasme). Et que la caméra bouge pour rien. Et que Ciff Robertson est mauvais et inexpressif, vraiment il méritait de se faire flinguer au début du premier Spiderman lui... De loin un des pires De Palma, du niveau de Femme Fatale en terme de scénario débile (mais hélas sans l'entertainment nanardesque de ce dernier).

Tiens d'ailleurs j'ai aussi essayé son dernier en date, Domino, j'ai pas tenu plus de la demi-heure, le niveau de génance étant ultime.

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allobroge › mardi 4 août 2020 - 08:56

C'est sur que le Brian a réalisé quelques bouses mais en comparaison de la pelleté de chef d'oeuvres commis, on lui pardonne aisément. Tiens ça me donne envie de me remater ce bon vieux "Phantom of the paradise" ( pour la 30ème fois au moins ! ).

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vigilante › vendredi 7 août 2020 - 22:26

@Raven : Je suis en train de revoir SE7EN car pas revu depuis sa sortie, suite à notre petite conversation sur les BO
Ignoble. C'est vraiment bien filmé, franchement il y a longtemps qu'un thriller ne m'avait pas fasciné comme ça...au moins visuellement. Je l'avais complètement oublié, car ce n'est pas tellement mon rayon. A vrai dire je n'en possède qu'une petite dizaine. C'est ce feeling néo noir qui me fascine, on en parle souvent... Et là, miam (glup).
Alors plutôt que la BO , commande directe du Blu Ray à 6,00 €, il est évident qu'elle suivra dans pas longtemps.
Et je ne le regrette pas. Je voulais te remercier.

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(N°6) › vendredi 7 août 2020 - 23:50
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Dans la série "film avec des salauds-de-pauvres en banlieue glauque et des gens que j'ai croisé IRL au générique" : Série Noire - Alain Corneau (1978)

Voilà, ça s'est fait. Ben c'est putain de glauquissime. Je sais pas trop quoi en penser, de cette fascination un peu cradoque pour les salauds-de-pauvre, mais Corneau filme les paysages miasmatiques de la banlieue giscardienne avec un brio certain. Evidemment le film vaut pour Dewaere, un acteur foufou mais pas fou, là-émouvant, là-horripilant, là-terrifiant. Trintignant (à poil à 16 ans, ouch ! non, elle fait pas plus) ne fait pas grand chose et pourtant déjà elle a un truc magnétique dans le regard (avec le père qu'elle a, évidemment). Pauvre petite Marie... Les seconds rôles sont pas en reste, et quelle n'est pas ma surprise de voir le vrai visage de G-Kar de Babylone 5 en train de se bourrer la gueule avec Dewaere ! Blier est près pour enchainer sur Buffet Froid sans trop avoir à changer de registre. Les dialogues de Perec (quand même) servent tellement bien ce chien fou de Dewaere. Le cafardeux seventies banlieusard porté à son sommet.

(Ah, et donc c'est produit par Maurice Bernart chez qui j'ai été stagiaire dans une autre vie, c'était alors un vieux monsieur avec une boite quasiment en faillite à qui j'allais chercher des clopes et, pour l'anecdote, installer la déco de son nouveau bureau et donc ranger son César de meilleur producteur pour Thérèse, de Cavalier. #maviepassionnante)

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(N°6) › lundi 10 août 2020 - 00:05
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Dans la série "film culte perso" : Assassin(s) - Mathieu Kassovitz (1997)

Je sais pas trop comment j'ai fait pour le connaître à ce point, j'avais du saigner les rediff sur Canal. Gros choc à l'époque. Le film est d'une violence inouie (le meurtre du vieux qui s'étale dans le temps) et même si le traitement des médias n'est pas particulièrement subtil, faut bien le dire (j'avais un peu oublié le nombre de scènes où les perso sont devant la télé, y en a clairement trop mais bon c'est en résonance avec les "temps de cerveau disponible"), ça reste un film fort. Rien que par le casting : Serrault est assez incroyable en vieux tueur qui perd la boule et Kasso en paumé sous influence, tout comme le gamin au regard si dur qui ne fera plus rien dans le métier derrière. La banlieue est glauquissime, claustro à mort (la rue où habite Kasso, privée d'horizon, voie sans issue fermée par un pont autoroutier d'un côté et une barre de la cité voisine de l'autre), le film est franchement anti-spectaculaire, Monsieur Wagner est le tueur le moins cool de l'histoire du cinéma (c'est un vieux minable aux idées rances et qui se gargarise d'éthique alors qu'il n'a aucune empathie pour son prochain). Tout ça pue l'ennuie, la solitude, la misère sociale et affective (on peut tuer un vieux sans que ça soit découvert pendant des jours), les intérieurs sentent le moisi, éclairés comme les corps par la lumière terne et bleuâtre des écrans omniprésents. Putain de film dur, qui a un peu sabré la carrière de Kasso après le triomphe de La Haine. La musique de Carter Burwell m'a longtemps hanté. Re-validé après toutes ces années.

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Raven › lundi 10 août 2020 - 02:40
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Ah et ce petit geste quand il règle le volume des esgourdes avant de tirer... Oui le premier meurtre initiatique est un des trucs les plus glauques qui soient, ces espèces de gestes maladroits de la main comme pour esquiver la balle me hantent encore... Sale.

Ce qu'il a fait de mieux, perso. Pour pas dire le seul film réussi de ce crétin, malgré ses gros défauts et son côté bancal. Serrault y est pour beaucoup, Burwell aussi. Ce qui marche bien c'est le côté dérive onirique, de mémoire, et l'espèce de transfert à un moment. La séquence parodico-cauchemardesque avec la sitcom des filles d'à côté (ou Hélène ?) était le meilleur passage de mémoire (j'avais pris le truc façon C'est arrivé près de chez vous, un peu grâce à ça - le côté film des cités post-La Haine calqué sur l'histoire du vieux tueur étant quant à lui un peu foireux mais pas si mal ficelé).

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vigilante › lundi 10 août 2020 - 02:43

Serrault c'était vraiment quelqu'un. Faudra que je pense à regarder garde à vue un de ces 4. Pas encore eu l'occasion.

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Raven › lundi 10 août 2020 - 02:45
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Garde à Vue je le matte une fois par an à peu près. Un film d'une précision d'horloger, rien à jeter. Même Guy Marchand est parfait, c'est dire le niveau. Le dernier plan de Serrault est un truc qui reste ancré. Dans l'esprit c'est un peu Le Père Noël est une Ordure, mais en pas drôle.

Mortelle Randonnée aussi, un classique ici, moins connu peut-être. Miller avait sorti deux joyaux coup sur coup.

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vigilante › lundi 10 août 2020 - 02:51

Oui c'est pareil ça aussi, je crois qu'un de ces 4 je vais me faire une commande groupée spécial cinoche français. Du style ces deux films là, coup de torchon, buffet froid, des trucs comme ça. ça me changera un peu de repertoire

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Raven › lundi 10 août 2020 - 02:54
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Ajoute Malevil !

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vigilante › lundi 10 août 2020 - 03:01

J'avais commencé pourtant avec le Police de Pialat que j'adore, Depardieu y est immense. Ce plan final quoi... un des plus bouleversants que j'ai vu avec celui des lumières de la ville de Chaplin. L'émotion brute sur un simple visage de mec cassé

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Raven › lundi 10 août 2020 - 03:09
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On dirait qu'il vient de casser son lacet sur cette capture d'écran. Ou d'annoncer une sodo à Michel Blanc.

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vigilante › lundi 10 août 2020 - 03:11

hahaha n'importe quoi ! J'adore ce film.

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Raven › lundi 10 août 2020 - 03:19
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Non non pas n'imp, cet air d'enfant tombé du nid dans cette armoire à glace, cette candeur unique dans la carcasse de gros loubard, la même. Enfin dans ces années il était toujours immense, Police me vient pas en tête en premier (quitte à citer ce pète-sec de Pialat ce serait plutôt Sous le Soleil exa...de Satan)

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(N°6) › lundi 10 août 2020 - 11:49
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"Même Guy Marchand est parfait, c'est dire le niveau." Tuh tuh tuh ! On sous-estime pas Guy Marchand ! C'est un peu comme Galabru, c'est un très bon qui a fait surtout des films daubés. Re-mate n'importe quel épisode de Nestor Burma au hasard et constate à quel point il est excellent (surtout quand il joue avec Tornade et Guillemin, deux comédiens de doublage de folie au passage). Bon pouvez aussi revoir Coup de Torchon de Tavernier, hein...

Ouais la séquence AB-production gore, c'est frappant. C'est drôle de voir que c'était Léa Drucker là-dedans (comme de voir Karin Viard dans la séquence exposition de La Haine).

97 c'est la dernière grande année de Serrault d'ailleurs, vu que Rien ne va plus de Chabrol (un de mes films préféré du monde) sort la même année.