Vous êtes ici › Forums de discussionsArts généraux › Les films que vous avez vu

Recherche dans les forums


Sujet ou corps des messages :    Auteurs :    


Les films que vous avez vu

résultats 10141 à 10160 sur un total de 10797 • page 508 sur 540

Message
vigilante › vendredi 24 juillet 2020 - 20:48

Je confirme. Mon ex etait fan, et il y a de bons morceaux. Une certaine sincerité, même pour le showbzz américain. Qu'est ce que tu veux...elles les veulent absolument leurs bad boys. Et elles crèvent avec. S'kom ça pour toutes les meufs bien.

Message
(N°6) › vendredi 24 juillet 2020 - 20:58
avatar

T'as pas l'impression d'être passé à côté de quelque chose ? Elle était toxico bien avant de rencontrer le mec en question (qui lui ne l'était pas). Elle était aussi, probablement, lesbienne (minimum bisexuelle), ce qui était inacceptable pour son horrible mère (qui même après sa mort, dit en interview que si elle avait été lesbienne, ça l'aurait dérangé). Quant au showbiz, c'est bien ça qui a contribué à la tuer aussi, aussi bien artistiquement en lui mettant le public noir à dos que physiquement, en pressant le citron jusqu'au bout et faisant fi des mise en garde. Le fait qu'elle ait été une ressource de capital incroyable n'a finalement fait qu'exacerber tout ce qui jouait contre elle : femme, noire, lesbienne (ou bi). Malgré son talent et même à cause de ce qu'elle représentait comme valeur en terme de capital économique (pour sa famille, pour sa prod), elle a "perdu" quand même (et ça a même flingué sa fille dans la foulée).

Message
Raven › vendredi 24 juillet 2020 - 21:00
avatar

Bodyguard étant une de mes guimauves de chevet, c'est limite tentant, mais j'ai peur que la fin soit encore moins joyeuse.

Message
(N°6) › vendredi 24 juillet 2020 - 21:02
avatar

Tu devrais, c'est vraiment un super docu. Mais c'est vraiment vraiment triste. (et ça donne pas mal à réfléchir, encore une fois)

Anecdote intéressante, c'est Kevin Costner qui avait trouvé le gimmick de faire démarrer la chanson a cappela, ce qui a sans doute contribuer à son succès.

Message
Raven › vendredi 24 juillet 2020 - 21:13
avatar

Bah Keuvin a conçu à peu près tout le film, c'est lui qui a eu l'idée de leur couple incongru-bankable, la mère de Whitney faisant en sorte qu'on voie pas dépasser un bout de téton qui offenserait Jésus. Je crois même (flemme de vérifier) que c'est Costner qui avait suggéré de reprendre la chanson de Dolly Parton.

mode Gala OFF

Message
vigilante › vendredi 24 juillet 2020 - 21:24

Oui. Oui puisque je n'ai pas vu le film. Mais je connais sa musique. C'est pourquoi j'en ai parlé. Après je suis fan de Billie Holiday, alors tu sais...une telle histoire ne m'impressionnera pas. Et dans mon com il y a une part de vérité, j'ose l'espérer.

Message
(N°6) › vendredi 24 juillet 2020 - 21:28
avatar

@vigilante : mea culpa, j'avais (mal) compris que tu avais vu le film. Ce que tu dis ce serait plus valable pour Amy Winehouse du coup (et je conseille aussi le docu "Amy").

Message
dimegoat › vendredi 24 juillet 2020 - 22:38
avatar

J'ai essayé le flim sur Tonya Harding mais j'ai lâché à la moitié. J'y ai pourtant un peu retrouvé l'ambiance de Earl (la série): grâce à la violence conjugale et look-a-like Harding/ Joy Turner. Cela dit, je confirme ce que dit Raven sauf que je n'ai pas tenu le choc du gimmick scorsesien (qui me gonfle déjà chez Scorsese lui-même) porté ici au paroxysme: enchaînement de scènes de 2 minutes avec musique associée, mouvements de caméras en triple axel, prise à partie du spectateur pour dynamiser et gimmicker encore plus la choucroute, aucune émotion alors que l'on raconte la vie de merde d'une gamine, comme si tout ça n'était qu'une grosse blague. Bref.

Message
Raven › samedi 25 juillet 2020 - 00:38
avatar

Oui c'est ça : gimmick. Ou "gimmicky" comme ils disent - et lourd. Comme si le mec te placardait un gros panneau "TROP COOL ET DÉCALÉ MON FILM HEIN ?!!!" à chaque rupture de ton. Heureusement qu'il y a Margot Robbie.

Message
(N°6) › samedi 25 juillet 2020 - 00:51
avatar

Je l'ai pas du tout ressenti comme ça, et pourtant à un moment j'avais totalement divorcé des frères Coen justement à cause de ce genre de truc, et on pense quand même pas mal aux frères Coen (mais de la bonne époque). Non moi j'avais beaucoup aimé.

Message
dimegoat › samedi 25 juillet 2020 - 09:34
avatar

Pour faire contrepoids, j'ai regardé Les contes de la lune vague après la pluie (1953, Mizoguchi) qui, comme son nom ne l'indique pas, n'est pas un recueil comme Kwaidan. Ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre comme Kwaidan mais il offre son lot habituel de scènes qui te collent un peu au siège.

Message
vigilante › samedi 25 juillet 2020 - 09:38

Avec cette fin magistrale à faire pleurer une pierre ? Les scènes avec la femme devenue prostituée ? Le spectre ? Ah non !!! Ce film est une leçon d'humilité.

Message
(N°6) › samedi 25 juillet 2020 - 23:51
avatar

Dans la série "midlife crisis" : Light Sleeper - Paul Schrader (1992)

Par le fameux scénariste de Scorcese et réalisateur d'un remake troublant de La féline de Tourneur, voilà un bon petit film nocturne presque encore ancré dans les 80's (ce porn sax dans une BO très synthétique). NYC, Willem Dafoe en dealer en pleine crise de remise en question alors que sa patronne, la lumineuse et écarlate (toujours vêtue de rouge) Susan Sarandon projette de quitter le game. D'autant qu'il croise par hasard (par chance ? par destinée ?) son ex-femme dont il est toujours amoureux. Quoi faire à 40 ans quand on a passé sa vie à livrer de la dope (à 19g la dose pour passer sous le radar légal) à la haute société de yuppie ? Une sorte de dérive nocturne et très mélancolique, Dafoe a rarement été aussi fragile et émouvant (faut dire qu'il cumule quand même les rôles de tarés d'habitude), y a une bonne petite atmosphère de film noir versant intime (c'est pas un polar, c'est un vraiment plus introspectif).

Message
Raven › dimanche 26 juillet 2020 - 00:28
avatar

Ah, je note tiens, beaucoup de pas encore vus dans cette filmo de Schrader...

De lui, ne surtout pas esquiver le terrible Affliction. Un film dur, les caboches du vieux Coburn et de Nick Nolte sont restées gravées à jamais dans un coin de la mienne.

Je sais plus si j'en ai causé ici mais son dernier First Reformed, avec Ethan Hawke en curé qui bascule dans le terrorisme écolo (oui c'est assez WTF comme scénar), est passé inaperçu mais il est pas mal du tout, malgré (ou grâce à ?) son côté bancal, et l'aspect un peu "Taxi Driver rural". J'en ai retenu une espèce d'ambiance dépressive en flottement, atypique, l'air ahuri-abattu que trimballe encore le poète disparu n'y étant pas étranger.

Message
(N°6) › mardi 28 juillet 2020 - 13:59
avatar

Dans la série "WTF?", Yves - Benoît Forgeard (2019)

Forgeard c'est le drôle d'oiseau qui réalisait les Ben & Bertie Show avec Bertrand Burgalat, émission de variété/fiction complètement surréalistes, puis de Gaz de France, avec Philippe Katerine en président de la république complètement flingué qui chantait "La rigueur en chantant". C'est toujours aussi déglingos, même si le film épouse le fil d'une rom -com classique, sauf qu'un des protagonistes est remplacé par un frigo intelligent, qui s'appelle Yves. Voilà voilà... Katerine est toujours là qui rode en agent de rappeur-loser (William Lebghil, que je connaissais pas, ayé chui vieux), mais c'est surtout Dora Tillier qui sort son épingle du jeu d'un film qui tire l'absurde sans toujours savoir quoi en faire de plus que... ben de foutre un frigo intelligent comme protagoniste quoi. Ca se tient malgré tout beaucoup mieux que les films-gimmick de Dupieux (genre Pneu) et c'est aussi souvent plus franchement drôle. Y a au moins trois scènes vraiment excellentes (vers la fin, après un petit ventre mou où la prévisibilité du genre appliqué avec sérieux, forcément car quand on fait de l'absurde faut le plonger dans le sérieux du genre abordé, fait qu'on perd un peu le côté *vraiment* zarbi), celle du procès avec Burgalat en juge, la battle façon 8 Miles (contre un frigo, donc) et en bouquet final, une putain de threesome... avec un frigo, donc, et la encore Dora Tillier est fabuleuse (c'est que faut aller au charbon sans que ce soit ridicule, et ça marche, avec tête dans le congélo et éjac de machine à glaçon). Les parties musicales sont elles-aussi très réussies (y a un Eurovision de machines domestiques très drôle, très Ben & Bertie Show). Pas aussi barré (pour un film avec un frigo comme protagoniste) que Gaz de France, qui avait cette atmosphère si particulière qu'on ne retrouve qu'en pointillé ici, mais ça reste du pur Benoît Forgeard.

Message
saïmone › mardi 28 juillet 2020 - 14:16
avatar

First Reformed est vraiment excellent, en effet. Ethan Hawke a la tête parfaite pour jouer l'abruti croyant vaguement zélé qui se met à éco-douter - et là l'édifice entier de son existence s'effondre et en toute logique le monde avec lui - le monde qui tourne autour de lui, c'est à dire ce qui gravite autour de la paroisse. La comparaison avec un Taxi Driver immobile est assez juste, un Travis masochiste disons...

Message
GrahamBondSwing › mardi 28 juillet 2020 - 15:15

Vu hier le doc Nick Broomfield sur Whitney (cf. le pitch de N°6 ci-dessus) : montage en empathie avec son personnage, à l'image de tous les protagonistes (mention spéciale au true bodyguard, tout en retenue virile mais trahi par ses paumettes qui s'empourprent) qui ont tous une part de responsabilité dans le drame sans vraiment sans rendre compte, c'est le grand paradoxe. Au final un bel hommage à une grande virtuose du chant. C'est mon 3e Nick Broomfield et son côté fouille-merde ne m'a jamais gêné car derrière il y a le talent pour t'embarquer dans son trip. Le premier que j'avais vu, c'était celui sur Heidi Fless et il m'avait retourné le cerveau : j'avais trouvé très brillant l'idée de faire l'élément central de son doc, la manière dont il se fait manipuler par les personnages principaux.

Message
(N°6) › mardi 28 juillet 2020 - 15:22
avatar

J'aime vraiment Biggie & Tupac (rien que l'interview de Suge Knight vaut le coup) aussi.

Message
Rastignac › mardi 28 juillet 2020 - 23:15
avatar

Il m'avait laissé un peu un goût amer son documentaire sur Cobain quand même... et puis il avait vraiment l'air d'achever mon bien aimé Dylan Carlson dans cette interview au coeur du purgatoire, ça m'a marqué, j'ai trouvé ça vraiment bourrin.

Ici, deux trois choses :


western de petits vieux

le film terminant la série Deadwood. Belle petite série qui avait crevé au bout de trois saisons, laissant le Rasti d'il y a dix / quinze ans en plan comme un flan. Mais ce film pue bien trop le fan service, c'est une sorte de remix de la troisième saison en une grosse heure, les nanas sont toutes botoxéese alors que les mecs semblent au bord de la tombe, c'est impressionnant... mais vraiment toc. Voir Trixie toute étirée de la pommette... ou Sol Star se trainer comme un vieillard alors qu'on est vraiment que 10 ans plus tard dans l'histoire... donc ça cloche de partout, et c'est juste histoire de voir une sorte de happy end incongru façon épisode de noël à cette orgie de massacres, trahisons, et injustices variées. Bof, mouais.

Puis un petit doublé Carpenter


gadada dada gagaaaah gah

avec revisionnage de Ghosts of Mars, qui est tellement bricolé et mal fichu, mais tellement marrant que... je me suis marré, et j'ai apprécié tous ces décors en carton, ce scénario qui part en sucette totale à partir de la première grosse baston contre les méchants... Ice Cube qui fronce les sourcils avec ses uzi, Statham qui semble au bout du rouleau, Henstridge qui est vraiment bluffante de terminatorisme... et puis cette musique à la con, entêtante, version métal cette fois, vraiment débile à base de thrash instrumental tout con, et puis un peu de Carpenter pur jus aussi à base de gros synthés de l'espace. Enfin, j'ai rekiffé, un peu comme lorsqu'on se tape un bon bic mac dégueu.


Et puis enchainement avec retapage pour la Ne fois de Halloween. Je vois du Hitchcock dans tous les coins maintenant, mais il ya ce côté un peu cheapos qui ressort malgré tout, ce côté synthé moche, et puis un peu d'humour bien noir (la scène avec notre Mike sous le drap, portant les lunettes du gars qu'il vient de... croiser... !) (ou les plans cruchotte à moitié à poil se coinçant dans la fenêtre, plantant à coup de cintres, galérer à ouvrir une porte...) Y a tout les moments moyennement flippants dans les séries policières de tous les pays qui ont leurs sources dans ce film aussi, je trouve. Et enfin, c'est quand même une belle chanson sur le déni de la réalité, avec ce pauvre Donald Pleasance qui se tue à expliquer les choses, tout le monde s'en tape (le shérif, bon dieu, le flic le plus nul de la planète), mais bon, il porte le bouc avec fierté. Cool !

Message
Raven › mercredi 29 juillet 2020 - 00:30
avatar

Tu oublies "Don't fear the reaper" glissée en loucedé ! (Et la nuit qui met trente plombes à tomber... vive l'été ?)

Y a le remake-suite de 2018 qui boucle la boucle assez proprement et que je trouve plus réussi que n'importe lequel des suivants, un peu Z/parodique (ah ce shérif tout droit sorti d'un Scary Movie), mais aussi bien parano et brutal. Avec Jamie Lee Curtis en mode Sarah Connor / Ripley. Et le générique qui regonfle la citrouille !

Ice Cube est très marrant dans Ghosts of Mars sinon, on dirait qu'il pose une pêche à chaque plan avec ce regard comme sur la pochette d'AmeriKKKa. Un personnage recyclage du Napoleon d'Assaut et de Snake Plissken de mémoire, le mercenaire-connard solo qui veut juste tracer sa route sans qu'on l'emmerde, mais qui se retrouve à bosser en CDI pour l'équipe des gentils. Et Nastasha Henstridge est... moins bonne que dans La Mutante. Mais oui je me souviens que ça dézingue comme dans un jeu vidéo à la Doom, musique idoine, et que le final est assez réjouissant.

Faudrait que je le revoie tiens, tu donnes envie de le ressortir, pas du tout mon préféré dans ses séries B jetées par-dessus la jambe, mais après tout Escape from Los Angeles et Vampires étaient déjà bien cheapos (mais très fun, Vampires rien que pour la tronche et les répliques beauf de James Woods - et ce plan de Sheryl Lee - le méchant est un peu le même que dans GoM en fait mais en version goth/The Crow).

Récemment de Big John j'ai revu Les aventures d'un Homme Invisible, son film passé plutôt inaperçu de 92 avec Chevy Chase dans le premier rôle (et Sam Neill dans celui du méchant). Sans prétention mais bien foutu (effets spéciaux très en avance comme ceux de T2), une comédie fantastique gentillette qui montre un peu tous les inconvénients d'être invisible, par ex. se faire rentrer dedans par les passants, ne jamais se reposer les yeux de jour car on voit travers ses paupières, ou voir la bouffe qu'on vient de manger se faire digérer. La version soft de Hollow Man en quelque sorte.