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Heldon › Interface
- 1992 • Cuneiform records Rune 43X • 1 CD
cd • 8 titres • 51:28 min
- 1Les soucoupes volantes vertes2:26
- 2Jet Girl9:49
- 3Le retour des soucoupes volantes2:21
- 4Bal-à-fou7:22
- 5Le fils des soucoupes volantes (vertes)1:47
- 6Interface-live (part 1)6:19
- 7Interface-live (part 2)2:04
- 8Interface19:02
informations
Studios Davout, électronique aux studios Heldon, Paris, France, entre février et juin 1977. "Interface-live" parties 1 et 2 enregistrées au Palace, Paris, France, 1978.
line up
François Auger (batterie, percussions, percussions électroniques, synthétiseurs), Didier Batard (basse sur "Bal-à-fou"), Patrick Gauthier (moog basse, minimoog), Richard Pinhas (guitares, moog III, moog B, électronique)
chronique
- free-rock/fusion/avant-garde
"Interface"... ça commence par un monstrueux solo de percussions électroniques, sur un mode à la fois tribal et futuriste, puis un beat technoïde implacable se met en place, les assauts free-rock de Pinhas arrivent à la guitare, et les machines envahissent un peu plus l'espace sonore, qui se densifie progressivement jusqu'à une explosion cathartique, puis un retour au calme (avec un petit pied-de-nez de Pinhas à la toute fin du morceau que je vous laisse découvrir). Enorme, ce truc est énorme. Mêlez l'énergie primale du rock, les rythmiques robotiques de Kraftwerk, les expérimentations de Can, les impros les plus folles de King Crimson, faites monter la sauce pendant 19 minutes... et vous obtiendrez une idée du résultat. Cela s'appelle Heldon ! Dommage que le reste de l'album ne soit pas tout à fait à la hauteur de ce morceau-titre (qui, sur cette édition, est étrangement précédé, et non pas suivi, par deux extraits live hélas tronqués - que je vous conseille donc à la première écoute de sauter pour vous rendre immédiatement à la dernière plage ; sinon l'effet de surprise s'en trouve un peu gâché). Oui, à côté d'"Interface" (le morceau), tout le reste peut paraître plus terne, même si l'on en retrouve les mêmes éléments, mais comme éparpillés, comme s'il s'agissait de nous préparer à un grand final : rythme machinique des trois "Soucoupes volantes", guitare venimeuse et batterie en délire de "Jet girl". "Bal-à-fou", à côté, c'est ce qu'Heldon peut faire de plus pop, avec Didier Batard à la basse et un beau solo de moog de Patrick Gauthier, et ça passe plutôt bien. Sinon, tout est resserré sous la forme du trio. (Pas besoin de bassiste !) Auger et Pinhas sont des fous furieux. Putain, "Interface", quand même, quelle tuerie...
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Note moyenne 11 votes
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commentaires
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Dernière acquisition, j'aime beaucoup
Message édité le 07-01-2023 à 18:48 par Aladdin_Sane
- synluk › Envoyez un message privé àsynluk
Un très bon disque, séquenceurs qui partent en vrillent, percussions électroniques tribale et futuriste, envolées de synthés et guitare rugissante, bref du bon Heldon pur jus, sauce 77. A l'époque de l'achat de ce vinyl, j'étais bien jeune, 13 ans et le contenu m'avait surpris mais de suite embarqué, après il y eu le sublime " Stand By " et l'album de Weidorje, mais ça c'est une autre histoire....
- Note donnée au disque :
- Jean Pierre Moko › Envoyez un message privé àJean Pierre Moko
un des meilleurs Heldon, effectivement
- Note donnée au disque :
- bubble › Envoyez un message privé àbubble
Non non pour moi c'est un des tout meilleur heldon surtout le titre eponyme . La chro est justifié ama . Auger est exellent . C'est vrai que l'agencement des titres sur le cd est un peu etrange ! Mais c'est un vynil qui tournais en boucle chez moi . Sur le cd re-edité par cuneiform que j'ai ca n'est pas comme celui chroniqué . Il y a juste le 2 titre en live en plus en fin de cd ...
- docteur.justice › Envoyez un message privé àdocteur.justice
chronique largement sur évaluée... on dirait du space art en a peine mieux