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Vous écoutez quoi là ?

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Dioneo › lundi 5 octobre 2020 - 14:36
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Noël Akchoté - Bhangra Jazz 3/4

Encore lui en mode boucles "indianisantes fusion" (programmées) et guitares en impro sans fin. Les "beats" me semblent plus bizarres, cassés, que sur les volumes 1/2. Plus Live Evil voire Dark Magus ou On the Corner qu'In a Silent Way ou même Bitches Brew. (Et "Shiva's Regal"... Mouhahah, kilécon, avec les titres).

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No background › lundi 5 octobre 2020 - 14:53


Anna Von Hausswolff - The miraculous (2015). Un bon équilibre entre la voix, bien présente, et l'instrumentation, variée suivant les morceaux.

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No background › lundi 5 octobre 2020 - 15:53


Daughters - You won't get what you want (2018). Dieu que ce disque est grand. Les paroles, la guitare anxiogène de Nicholas Sadler, la batterie de Jon Syverson sur Ocean song, cette frénésie, ce désespoir, le monde s'écroule "City is an empty glass" et la seule maison est impénétrable "I've been knocking and knocking, LET ME IN !!!!!".

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vigilante › mardi 6 octobre 2020 - 07:07

On appelait ça l'Acid Jazz...

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Dioneo › mardi 6 octobre 2020 - 12:26
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Arf, Galliano et l'acid jazz... "Une musique qui avait déjà mal vieilli avant même sa naissance" ? (C'est le souvenir que j'en ai en tout cas... D'un truc "brassé" mais avec une prudence qui la rendait plus insipide que "saveurs explosées", surtout - "l'audace" annoncée complètement aplatie par une mise en oeuvre lénifiante. Enfin... C'es de mémoire hein, donc, et ça remonte, donc je ne sais pas si je l'entendrais pareil maintenant. Y'a cependant que j'ai pas le désir fou de vérifier).

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zugal21 › mardi 6 octobre 2020 - 12:49
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Rendez-Moi2 › mardi 6 octobre 2020 - 13:56

"I reject this fucking race". Pourquoi il est pas considéré au niveau de Reign in Blood celui-là ?

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zugal21 › mardi 6 octobre 2020 - 14:28
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Dioneo › mardi 6 octobre 2020 - 16:50
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Bon ouais, ça tourne à l'obsession bizarre :

Lou Reed - The Bells (1979)

Non parce que je sais pas quoi en faire, de ce disque ! Un coup je le trouve horrible tout court, tout plat, un coup... Bah comme aujourd'hui, je vais trouver kékchose de cool dans un truc aussi con que Disco Mystic - qui ressemble à une espèce de plage non-retenue pour The Idiot d'Iggy avec Reed par dessus qui n'arriverait pas à trouver d'autres paroles que le titre et poserait ces deux seuls mots en voix témoin, avec des jazz-rockeux inviter à jammer pour ajoute rune couche de son. Bon, puis I Want to Boogie with You, juste derrière, rien à faire, ça passe quand-même pas bien. Bon... Je vais pas bâcler une chronique assassine comme j'tais parti pour. Mais elle sera là dans pas trop quand-même je pense. (Et si ça se trouve ce sera PIRE après réflexion, hein... Enfin, à suivre donc).

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kranakov › mardi 6 octobre 2020 - 17:53

J’ai toujours soupçonné que « the bells » était un disque éminemment ironique. Qu’un teigneux comme Lou (voir la parution précédente, le live « take no prisoner », stand up désopilant et assassin) puisse pleurnicher comme il le fait sur « family » m’a toujours laissé des plus circonspects. Et la circonspection, chez moi, en tout cas, incite à être sensible à l’ironie et aux doubles sens. Et là je pense qu’on est en plein dedans : « mystic disco », rien que l’oxymore du titre annonce la couleur, non ? Après, c’est sur, la dite ironie ne fait pas tout. Certains titres restent carrément indigents et c’est assurément un des « all Time low » de ma carrière de LR. Mais quand même, « the bells », le chanson, quel machin !!!! D’ailleurs sur la tournée qui suit la parution, la piste sera magnifiée dans des versions de parfois 20 minutes - cf. le boot capté à Berlin en 79... J’arriverai de toute façon jamais à ne pas aimer au moins un peu un disque de LR. Mais bon, de là à écrire, comme Rolling Stone à l’époque, que « the bells » est un chef d’œuvre, je sais pas trop : https://www.google.fr/amp/s/www.rollingstone.com/music/music-album-reviews/the-bells-192254/amp/

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Dioneo › mardi 6 octobre 2020 - 18:17
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Marrant, je venais de lire l'article que tu mets en lien... Bon en même temps c'est Lester Bangs, et entre lui et Reed, ça a toujours été le feuilleton amour-haine, louanges-payages de gueules réciproques... Je me demandais d'ailleurs si sa chronique n'était pas elle-même ironique mais je sais pas, elle sonne quand-même super premier degrés. (Et puis bon, Bangs, je maintiens que le mec a écrit aussi pas mal de conneries auto-complaisantes sur le mode "y'a que moi qui voit à quel point c'est génial/c'est tout naze", selon...). Et oui, pour le disque lui-même je me pose la même question/j'ai les mêmes doutes que toi ! C'est vrai que Families, euh... Toujours est-il qu'il y a AUSSI des trucs que je trouve simplement atroces, tout court, depuis la première écoute, là-dessus - With You, putain, c'te voix horripilante ! (Et The Bells, le morceau... Je ne suis toujours pas sûr d'en être si fan que ça, en fait - y'a une atmosphère certaine, ça a nettement la tenue que n'a pas le reste de l'album mais... J'en suis pas - à ce stade en tout cas - dingue non-plus, disons).

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zugal21 › mardi 6 octobre 2020 - 19:16
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Klarinetthor › mardi 6 octobre 2020 - 22:31
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haaaa mais je connaissais pas tout ça, ça va m'inspirer pour travailler un peu de basse (enfin les riffs les plus lents)))

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Rendez-Moi2 › mercredi 7 octobre 2020 - 10:40

Chimaira - Resurrection

Sorti de cette période pourrie metalcore (si ça en est), y a quand même de beaux albums. Celui-là en est et putain il claque.

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No background › mercredi 7 octobre 2020 - 11:44


Lingua Ignota - Caligula (2019). "Boundless love" pour cet album (et le titre O ruthless great divine director sorti cette année).

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Dioneo › mercredi 7 octobre 2020 - 12:02
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Bhangra Jazz vol. 5

Oui... Je continue mais en écoutant un volume à la fois, maintenant, avec cette série - même si là c'est la pochette de son bandcamp, où les 5/6/7 sont réunis... Noël Akchoté donc, encore avec sa guitare/sitar - le Modena Sitar d'Italia, instrument dont j'ai découvert l'existence par ces disques, soit une gratte électrique avec sur la table, en plus, un jeu de cordes sympathiques, qui disposent de leurs propres micros, avec des potards qui permettent de "mixer" plus ou moins de ces harmoniques avec le son "brut" de la gratte elle-même. Ça donc, et à priori des guitares "normales", de la guitare-synthé, et de la programmation. C'est toujours aussi dense et expansif à la fois, dans la veine fusion post-Miles-électrique la plus "tout en même temps tout le temps". Bon, là il a l'air de bien vouloir ralentir un poil le tempo par moments, surtout par rapport aux volumes 3/4, globalement bien speeds... Mais n'empêche : on dirait un peu un énorme album/mix qui durerait des heures, cette série (10 volumes en tout). Je m'risquerais cependant pas, décidément, à m'envoyer l'intégralité du truc d'une traite ! (Qui doit de toute façon taper dans la bonne vingtaine d'heures au total, tous cumulés... Pas trop envie de me cramer la tête, non-plus, faut pas déconner).

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Dioneo › mercredi 7 octobre 2020 - 12:31
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D'ailleurs je zappe finalement sur autre chose avant la fin du volume - pas l'heure, le pot de côte de plus d'hier soir pas encore assez digéré pour la fusion-food hyper-vitaminée du père Noël, là...

Donc, par rebonds bandcampesques/collab' entre les deux guitaristes/menant à ce que ladite plateforme me "cause" de ça en "recommandation" :

Mary Halvorson - Code Girl (2018)

Et c'est fort intrigant ce truc ! Entre prog baroquisant, RIO à la fois aéré et ramassé, traces de musiques "contemporaines" ou "jazz (post)moderne"... Un truc qui me rappelle certains disques de Carla Bley vers le milieu/fin des années 70 aussi, ou encore plus de sa fille Karen Mantler (qui est aussi celle de Michael Mantler, donc) dix ans plus tard, pour le côté pop-jazz sans qu'on sache si c'est de la pop jazzée ou du jazz qui tire pop en surface sans perdre en substance... Bon, mais là en tout de même moins "lissé" dans les structures et le jeu. Ça peut aussi se rapprocher par instants, je trouve sans forcément mettre complètement le doigt sur le pourquoi, d'un machin comme Dirty Projectors, dans ce jeu étrangeté/familiarité (un truc comme ça).

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surimi-sans-mayo › mercredi 7 octobre 2020 - 13:14
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J'arrive toujours pas à savoir si je l'adore ou si il me répugne. A la première écoute je lui ai trouvé un goût d'auto-parodie pire que sur Koi no Yokan (que j'aime pourtant bien), puis finalement non, puis si, mais j'y reviens parce qu'il m'intrigue. J'y vois aussi la continuité de Gore (évidemment) dans l'aération de leur son. Y a surtout un truc avec les 4 premiers morceaux, une fois sur deux j'ai envie de les zapper, puis la fois d'après je les trouve magnifiques. J'ai un ressenti moins ambigu sur la suite de l'album que j'apprécie plus facilement. "The Spell of Mathematics" est un putain de morceau. 'Sont forts quand même !

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No background › mercredi 7 octobre 2020 - 14:08


Dropdead - Dropdead (1991). Ouch ! ça tabasse méchamment ce truc. Je ne suis pas très doué pour les étiquettes, hardcore punk ? Grindcore ? Crust ? J'y vois presque un côté black metal dans la voix et la prod. Enfin pour la prod c'est une démo, c'est peut-être pour ça que le son est dégueu. En tout cas c'est intense ! Encore un groupe de Providence, comme Daughters, c'est d'ailleurs par ce biais que je suis tombé dessus, le chanteur de Daughters, Alexis Marshall a un projet (Fucking Invincible je crois) avec un membre de Dropdead.

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Procrastin › mercredi 7 octobre 2020 - 14:37

Bien efficace pour passer ses nerfs, à défaut de pouvoir le faire sur son banquier pour toutes les petites mesquineries et autres surfacturations de derrière les fagots :