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Dimitris Triantafyllou (chant, programmation), Giuseppe Agosti (basse, percussions urbaines, programmation), Antonio Sclavenzi (batterie, percussions urbaines), Omäl (basse, programmation)
www.lamamoynia.com
Les promos, ça a du charme parfois; je ne connaissais La Mamoynia ni d'Eve ni d'Adam et voilà que je me trouve avec une musique qui puise tant dans l'électro minimale et froide des eighties que la cold wave. C'est pas très contemporain mais ça avait tout pour me plaire et ce fut le cas. Le chant grave, assez typique de pas mal des formations cold de l'époque, oscille entre récitation glacée suivant le beat et tentations colériques un brin déséspérées (la reprise de Mecano, 'Links', le très bon 'Nightmares I'm hiding from'...). La musique, elle, renoue avec les sonorités synthétiques des eighties pour créer une sorte de grisaille urbaine, froide, méchanique, quelque chose de pas trop polissé dans la production avec une légère touche industrielle (je songe notamment aux débuts des Krupps, à quelques travaux de Borghesia également); on se situe au croisement d'un EBM old school, de la cold wave et de la minimal wave. Pas mal de groupes belges et teutons réussisaient cette fusion des éléments à l'époque et 20 après, la Mamoynia s'en vient reprendre le flambeau, sans originalité mais avec talent. Le feeling est intact, les mélodies soignées et l'idée de chanter dans plusieurs langues (anglais, allemand, grec) renforce cette impression d'une musique qui a quelque chose à exprimer. Enfin une vraie alternative à la musique 'dark' electro contemporaine ?
note Publiée le jeudi 1 mars 2007
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