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Desire › Infinity... A timeless journey though an emotional dream

7 titres - 49:18 min

  • 1/ Prologue (2:12)
  • 2/ (Leaving) this land of eternal desire (16:59)
  • 3/ A ride in a dream crow (10:33)
  • 4/ The purest dreamer (10:02)
  • 5/ A delight with the mormaid (1:57)
  • 6/ Forever dreaming... (Shadow dance) (6:33)
  • 7/ Epilogue (1:00)

informations

Aout 95, rec'n'roll studios.

line up

Mist (guitares), Flame (batterie), Tear (chant), Dawn (claviers)

chronique

Quand on pense doom/death on pense royaume-Uni, ou Usa, plus rarement Portugal. Et pourtant, Desire vient bien de là bas, et ils commencent à se faire un nom sur la scène. Faut dire, ils sont pas de la dernière pluie ces petits gars, leur première démo date d'il y a déjà 13 ans (!!). Et pourtant "Infinity...", premier album ne sortira qu'en 96, sur le totalement inconnu Skyfall records. Passé un artwork totalement kitsch façon "oh my beloved, I miss you" avec les jolies photos de paysages (en même temps on est en 1996), on découvre alors un groupe qui propose un doom à la limite du funeral (le chant est ultra abyssal, les rythmiques très binaires sont ultra lentes, le mot répétitif n'a plus de sens ici tant il coule de source) mais dont l'ambiance et le riffing renvoie immédiatement à un certain groupe anglais qui a perdu sa femme... Kitsch, Desire l'est sûrement : claviers assez cheap, harmonies mineures super faciles, chant soprano, on pense parfois à un Empyrium qui aurait bouffé du funeral doom à midi, mais quoi qu'il en soit Desire reste toujours crédible, malgré son coté assez cheap et "goth lover" de bas étage (oui là c'est assez gratuit). Le premier réel morceau "(Leaving) this land of the eternal desire", de seulement 17 minutes pourrait ainsi être rapproché de tous ces groupes de goth/rock finlandais avec des claviers qui ont pullulé pendant les 90's, mais ralenti à 15bpm... On y rajoute un chant super guttural, et... Merde, comme quoi suffit juste d'être inspiré et ça marche. L'écoute du disque passe comme une lettre à la poste, les morceaux se suivent sans se ressembler, avec leurs leads toutes mignonnes et expressives, et cette simplicité tant rythmique que mélodique absolument omniprésente. Alors c'est sûr il faut passer l'énorme décalage entre le chant qui serait à rapprocher d'un Tyranny et la musique dont les atmosphères font très "doom à claviers", mais on se prend à revenir dix ans en arrière, et à apprécier ces quelques notes de pianos qui recouvrent ces accords simples et inspirés, à frémir quand la chanteuse se lance dans des vocalises éthérées, à se laisser emporter par ces nappes de claviers doucereuses... Déjà vieillissant mais toujours charmant, "Infinity.." c'est un peu le Richard Gere du doom quelque part...

note       Publiée le vendredi 4 août 2006

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    Aiwass Envoyez un message privé àAiwass
    Sûrement une de tes meilleures citations (en tous les cas j'aurais pas dit mieux, donc... c'est grandiose). Pense à la mettre dans ton mémoire.
    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar
    ah ! y en a quand même un qui a relevé :o)
    Aiwass Envoyez un message privé àAiwass
    "Le Richard Gere du doom"...
    kuroikarasu Envoyez un message privé àkuroikarasu
    Groupe portugais bien sympathique et album agréable, tout comme les deux suivants!
    Note donnée au disque :