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Floating Mind › Deep visions
- 2005 • Urgence disk records KAB 023 • 1 CD
11 titres - 76:54 min
- 1/ Ambient Work (6:28)
- 2/ Extrem (7:10)
- 3/ One Day (9:07)
- 4/ Stellar (7:17)
- 5/ The Saturnday (5:27)
- 6/ Transformer (6:58)
- 7/ Voices (8:08)
- 8/ Robotik Life (6:55)
- 9/ Keep On Moving (6:20)
- 10/ Indian (4:51)
- 11/ So Deep (8:13)
informations
Suisse, 2005
line up
Roberto Vitali (programmation)
chronique
Faut se méfier des pochettes de disques où le blanc domine. Autant le noir est privilégié par toute une série de groupes qui pensent que le lugubre ne passe que par l'annihilation de toutes les couleurs, autant le blanc s'est souvent retrouvé attaché à un sentiment d'aliénation, étape somme toute logique après une démarche d'épure. Nombreux sont les artistes et les disques à pouvoir en témoigner, et ce "Deep Visions" ne me fera pas dire le contraire. La musique que pratique Roberto Vitali, cellule grise se dissimulant derrière le concept Floating Mind, est qualifiée par ce dernier d'ambient deep electro. Comprenez une musique électronique qui se définit par le biais de ses qualités intrinsèques et qui s'en sert à bon escient pour mettre en valeur une perception à la fois vaporeuse et texturale de ce que l'on appele l'ambient. Il ne faut pas aller chercher très loin, même si l'écueil paraît inévitable ; "Deep Visions" est l'enfant illégitime de la nébuleuse abstract electro qui nous a apporté "Amber" de Autechre, "Selected Ambient Works Vol.II" de Aphex Twin, "Patashnik" de Biosphere - tous sortis en 1994, grande année 1994, et pour la musique ambient aussi - ou encore "The Phobos Incident" de Elixir. Roberto Vitali a du s'exposer trop longtemps aux radiations étranges de ces sources diverses pourtant égales en qualité, c'est évident (les nappes de claviers de "Extrem" me sont d'ailleurs très familières et sont probablement d'origine similaire). Un petit coup de Free Zone Volume 1 aussi peut-être, tant qu'à faire ? La différence la plus notable qui creuse l'écart entre "Deep Visions" et ses illustres prédécesseurs, ce sont les beats, rarement travaillés et se limitant à quelques menues pulsations quand c'est jugé approprié. Mais Floating Mind se rattrape aisément sur les textures dont la diversité dans sa recherche de timbres font de notre voyage un périple surnaturel dans un espace clos où la musique générée deviendrait le langage de l'infiniment petit, le langage de l'atome. Mais nul doute que Floating Mind a tout compris, et même si ses sonorités paraissent fort peu à propos de nos jours, c'est néanmoins un premier album tout à fait remarquable dont il n'a vraiment pas à rougir.
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