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Golem › Death never dies

7 titres - 26:42 min

  • 1/ … from beyond
  • 2/ Death never dies
  • 3/ Your deepest fear
  • 4/ Here comes the dark
  • 5/ Something to remind
  • 6/ The last goddess
  • 7/ Against the sky

informations

Produit par Golem. Enregistré au studio Half Moon du 3 au 23 Janvier 2002. Mixé par Nicola Lonigro et Golem. Remasterisé par Dario Mollo.

line up

Nicola Esposito (vocaux) ; Ottavio Marzo (guitares lead et rythmiques) ; Matteo De Bellis (guitares lead et rythmiques, choeurs) ; Domenico Bottalico (basse) ; Damiano Porcelli (batterie)

chronique

  • speed/death metal mélodique

Golem aurait pu tout aussi bien s’appeler Children of Flames… ou encore In Bodom. Entre la frappe mélodique des suédois et la vitesse épique et virtuose des finlandais, à coup de leads triple croche et double guitare, de breaks solides et conquérants, de soli plus qu’intéressants, les italiens avaient dès cette démo devenue premier E.P. de sérieux atouts dont se prévaloir… même si l’inspiration incontestable dont est empreint le tout ne peut entièrement compenser le manque de personnalité réelle de cette musique. Une musique de genre, qui a également le triste défaut d’être vocalisée, par un type qui fait mal, mais alors très mal son boulot. Ce n’est pas que sa voix black/death soit mauvaise, bien que peu fascinante… c’est plutôt l’affligeante médiocrité des lignes vocales, qui tombe comme un couperet sur la musique pourtant très bien écrite de Golem. Le rythme de Nicola ne suit pas, son approche mélodique est inexistante, les rares chœurs en voix claires sont totalement faux et les voix navrantes. «The last goddess» est ainsi emblématique de cette musique changeante, construite, mélodique et parfaitement exécutée sur laquelle des vocaux caricaturaux et collégiens n’ont d’égal dans l’échec que les chœurs désespérants. Cela dit, il ne s’agit là que de mon avis et l’on sait bien que ce qui rebute certains peut passer sans encombre chez d’autres, et comme il y a ici une musique que les amateurs de mélodies speed/heavy ne manqueront pas d’apprécier, des guitaristes qui assènent des soli et des riffs qui peuvent encore surprendre par leur qualité sur un terrain pourtant surpeuplé, à ce point talentueux qu’ils n’ont pas besoin de clavier pour leur groupe, une approche rythmique efficace et variée… bref : de la qualité, je ne saurais dénigrer cet album simplement et sans autre forme de procès. Pour résumer il s’agit donc de death mélodique speed et épique, ambitieux, convenu mais réussi, et qui musicalement ne souffre que d’une production médiocre et sourde, bien que puissante. Vous l’aurez compris : je ne suis malheureusement pas DU TOUT convaincu par les vocaux qui animent ce Golem…

note       Publiée le samedi 18 octobre 2003

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