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Gnidrolog › Lady lake

  • 1972 • Rue bis 5036848000440 • 1 CD

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Pacific231      jeudi 30 avril 2015 - 21:59
reno      dimanche 30 janvier 2011 - 21:55
Raven      mardi 11 juillet 2023 - 00:15
Aladdin_Sane      samedi 12 septembre 2015 - 19:58
Progmonster      lundi 11 novembre 2002 - 18:46

cd • 6 titres • 38:41 min

  • 1I Could Never Be A Soldier11:36
  • 2Ship06:44
  • 3A Dog with No Collar02:09
  • 4Lady Lake08:53
  • 5Same Dreams02:49
  • 6Social Embarrassment06:30

informations

Morgan Studios, Londres, Angleterre, 1972

line up

Colin Goldring (chant, guitare, flûte à bec, saxophone ténor), Stewart Goldring (guitare), Peter Crowling (basse, violoncelle), Nigel Pegrum (batterie, percussions, flûte, haut bois), John Earle (saxophones ténor, bariton et soprano, flûte, chant), Charlotte Fendrich (piano)

chronique

En 1972, les frères Goldring, qui ont baptisé le groupe à partir de l'anagramme de leur nom de famille, décident de s'adjoindre les services d'un violoncelliste et d'une pianiste pour enregistrer leur pièce maîtresse : "Lady Lake". Tour à tour mélancolique et perturbé ("I Could Never Be a Soldier", "Social Embarrassment"), la musique de Gnidrolog fait dorénavant la part belle aux envolées de saxophone ("Ship", "Lady Lake"), ne laissant à la guitare qu'un rôle rythmique, assez rare, ou décoratif, voire lancinant. Tout cela contribue bien évidemment à faire de Gnidrolog, du moins dans le descriptif, le parent pauvre de Van Der Graaf Generator. Et même si son chanteur est aussi charismatique que Peter Hammill lui-même, Colin Goldring est au final assez proche de la voix haut perchée, hésitante et parfois tremblottante de David Surkamp (Pavlov's Dog), dont nous n'avons pas encore le moindre signe sur la scène internationale en l'an de grâce 1972 ! Si l'ambiance générale est moins crépusculaire que leur premier disque, le souci du détail des compositions présentes ici élève le travail du groupe à un stade cependant nettement supérieur, le groupe troquant sa vitale agressivité contre des structures répétitives et inquiétantes complètement malades et sournoises. Près de vingt années plus tard, Gnidrolog se reformera pour nous accoucher d'une suite sans grand intérêt, intitulé "Gnosis". Mais arrêtez vous donc sur ce fabuleux "Lady Lake" ; une des plus belles raretés de la scène progressive, et aussi une de celle qui balaye d'un revers de la main tout le discrédit que l'on accorde au genre. Album monumental, qu'on se le dise !

note       Publiée le lundi 11 novembre 2002

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Note moyenne        5 votes

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Très beau, plussoie-je (faut aimer le type de chant, tout de même). Le précédent est presque aussi bon.

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Bel album un peu oublié

Note donnée au disque :       
Alvus Dei Envoyez un message privé àAlvus Dei

J'aurais pas fait la comparaison avec la voix de Peter Hammill, plutôt avec celle du claviériste de Gentle Giant, Kerry Minnear!

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Je l'ai acheté aujourd'hui en vinyle a un copain qui ne supportait pas la voix du chanteur. Bien content de mon acquisition au final.

Note donnée au disque :       
COLDSTAR Envoyez un message privé àCOLDSTAR
Suite de ce débat acharné: je ne trouve au final pas très heureuse la comparaison avec Surkamp. Je trouve la voix assez classique, rappelle un peu Peter Hammill. Pour qui la voix de Surkamp sur Julia a rayé un tympan, rassurez-vous les gars, ça craint rien! A part ça, la face B poutre bien, mais le début de l'album n'est pas très convaincant, un peu routinier.