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Alessandro Scarlatti (1660-1725) › Stabat mater

  • 1999 • Virgin 7243 5 45366 2 5 • 1 CD

33 titres - 63:59 min

  • Salve Regina 10.57 – 1/ Salve regina – 2/ Ad te clamarus – 3/ Ad te suspiramus – 4/ Eia ergo, advocata nostra – 5/ Et jesum benedictum – 6/ O clemens – Stabat Mater 40.43 – 7/ Stabat mater – 8/ Cuius animam gementem – 9/ O quam tristis et afflicta – 10/ Quae maerebat – 11/ Quis est homo – 12/ Quis non posset contristari – 13/ Pro peccatis suae gentis – 14/ Vidit suum dulcem natum – 15/ Pia mater – 16/ Sancta mater – 17/ Fac ut ardeat – 18/ tui nati vulnerati – 19/ Fac me vere tecum flere – 20/ Virgo virginum – 21/ Fac ut portem – 22/ Inflammatus et accensus – 23/ Fac me cruce – 24/ Quando corpus morietur – 25/ Amen – Quae est ista 12.06 – 26/ Quae est ista – 27/ Haec est aurora – 28/ Unde formae tam bellae – 29/ Hanc auroram conflagrans ardore – 30/ Procul quaeso torpores – 31/ O nimis clara lux – 32/ Quis tuam decantabit – 33/ Ave lactae

informations

line up

Gérard Lesne (Alto) ; Sandrine Piau (Soprano) ; Jean François Novelli (Ténor : 27,30,31,33) ; Il Seminario Musicale

chronique

  • musique sacrée-baroque

Avec une partition de quarante minutes, Alessandro Scarlatti a signé un stabat mater plutôt ambitieux en cette époque baroque. La pièce titre qui ouvre le recueil est à l’image, triste et peinée, que l’on a d’une œuvre du genre. Mais à l’exception de ces arias pour les deux solistes réunis («Quae maerebat», «Vidit suum…», «Tui nati», «Quando corpus morietur»), ainsi que les très beaux «Fac ut portem» et «Fac me cruce» pour alto, le compositeur opte pour une approche plutôt enjouée et lumineuse. Le langage baroque et ses sautillements de cordes se prêtent parfaitement à l’exercice : rythmes tenus, chanteurs virtuoses et lignes qui s’envolent, mélodies précises et virevoltantes. La voix est souvent en dialogue avec le premier violon ; il lui tourne autour, lui coupe la parole ou le soutient d’une ligne similaire et variante. L’effet produit est à la fois riche et délicat. L’aspect rythmique marqué renforce à l’occasion le dramatisme latent de certains airs, comme le «Quis non posset…», autrement souriant et doux, mais auquel une insistance au staccato sérieux confère une gravité solennelle. Ainsi, la disposition des pièces mélancoliques étant par ailleurs très régulière, l’ensemble, bien que majoritairement clair, est tout de même parcouru d’un souffle mélancolique, en attente le plus souvent, mais qui trouve l’occasion de s’accomplir aux travers de moments réellement émouvants. Sans doute pas l’œuvre la plus intense du genre, ni celle dans laquelle la tristesse, et la douleur, propres pourtant au sujet, ne trouvent leur totale incarnation. Il s’agit néanmoins d’une très séduisante partition.

note       Publiée le samedi 28 septembre 2002

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