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Ulf Söderberg › Inland

cd • 12 titres

  • 1Norr Om Natten 3:37
  • 2Solskifte 3:46
  • 3Eldar 7:02
  • 4Besvärjaren 4:11
  • 5Månförmörkelse 4:23
  • 6Virvlaren 3:10
  • 7Skymningens Unga Gudar 3:29
  • 8Korpdemonen 3:02
  • 9Den Gröna Tunneln 3:51
  • 10Inland 4:16
  • 11Vid Gryningens Rand 2:58
  • 12Morgonhamn 12:54

informations

Mastering par Björn Engelmann

line up

Ulf Söderberg (synthé, percussions, didgeridoo, guimbarde, voix, field recordings)

Musiciens additionnels : Christina Messmann (chant), Anders Hagberg (flûte)

chronique

On ne pourra jamais reprocher à Ulf Söderberg un manque de cohérence stylistique. Inland est le quatrième album sorti sous son nom (deux de plus avec son projet Sephiroth) et il reprend sans surprise la même tonalité sépia, les mêmes mélodies et percussions ainsi que les mêmes méthodes de composition, finement tressées entre moments posés et déferlements percussifs. Je réponds là à la question évidente devant ce nouvel album : oui, c'est pareil que les autres. Et oui, c'est toujours aussi bon. Il y a bien une raison derrière le succès et la longévité de ce musicien reclus, et ce malgré aucun moyen promotionnel.

Il est bon de rappeler que Ulf Söderberg est avant tout un compositeur pour musées, documentaires et expositions interactives, pour la plupart liés à l'histoire de la Suède. En d'autre termes, les Vikings et paysages grandioses, c'est tout son monde depuis bientôt trente ans et il sait habiller l'espace sonore depuis tout autant de temps. Ces espaces vides, ces moments introspectifs, ces longues pistes finales toujours foisonnantes derrière leur apparente sobriété... Il ne nous lâche jamais trop loin, ou trop longtemps, ce qui donne cette vitalité à un projet éternellement à cheval entre ambient et folklore nordique, dont bien des mélodies empruntent à des chansons traditionnelles mais libérées d'un trop-plein de références. Il nous laisse digérer et décorer nous-même cette musique définitivement hors du temps.

Ce nouvel album pousse inévitablement le design sonore un cran plus loin, tel un Tidvatten remasterisé en 4K. Quelques nouveautés dans les percussions, on croirait entendre un Hang sur 'Eldar' et des tambours d'eau sur 'Besvärjaren'. Dans les moments les plus énervés les percussions s'éclaircissent comme sur l’impressionnant 'Virvlaren' où l'on croirait entendre une version solo du Ragnarok de Wardruna. L'électronique, souvent discrète, ne se cache jamais, surtout dans les chœurs si délicieusement 90's ('Vid Gryningens Rand'). Peu de nouveautés donc, peut-être un peu plus Sephiroth dans l'âme vu les nombreux passages rythmiques. Ce Inland comme le reste de sa discographie lui sert surtout de carte de visite ; il est d'ailleurs amusant de retrouver plusieurs de ses compositions dans des documentaires suédophones nettement plus grand public que le petit monde de Cold Meat Industry qui l'a vu grandir.

note       Publiée le samedi 24 juillet 2021

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