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Animal Rojo › Garden of gloom
- 2018 • Autoproduction 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Shelleyan | samedi 24 août 2019 - 22:52 |
cd • 13 titres
- 1On my grave
- 2Dust
- 3Deathtrap (depression)
- 4Paix et amour
- 5Aroma agonico
- 6Cuervos voraces
- 7Flagelos
- 8Vidas vacias
- 9Cold love
- 10Ciudad en Tineblas
- 11Cursed sign
- 12Perverse democracy
- 13Escombros
extraits vidéo
informations
Antena Studio, Mexique, août-octobre 2018
https://animalrojooficial.bandcamp.com/merch
line up
Carolus Cat (chant), Miguel Corvus (guitare, clavier), Ferrer (boîte à ryhtmes)
Musiciens additionnels : Jack Vé (basse, guitare, violoncelle), J.Noriega (basse), Manu Olivera (batterie additionnelle)
chronique
Non, c’était pas mieux avant; ce n’est pas parce que la relève peine à suivre en Europe que le mouvement goth est mort. Bon sang, pour quelqu’un comme moi qui achète du physique, se ruiner est toujours d’actualité et ça ne va pas se calmer vu le catalogue de sorties passionnantes que nous proposent des pays qui, effectivement, diffèrent de nos contrées traditionnelles. Tenez, le Mexique, que de bons groupes deathrock là-bas ! Il est vrai que niveau gothic rock pur, il est moins évident de dénicher la perle rare, non que le pays en manque mais peu se montrent à mon avis suffisamment charismatiques. Ca, c’était avant la création de Animal Rojo. Leur ’Garden of gloom’ compte comme l’un des albums du top de cette année en ce qui me concerne. Voilà du gothic rock tel que je l’aime, pur, direct, sombre…Pas question de formation à trois guitariste qui croisent leurs lignes cristallines: on balance la boîte, vite complétée par la basse puis des riffs de guitare en accords directs, des sons francs, pas trop propres (‘Perverse democracy’). En ce sens, le groupe flirte quand même assez goulûment avec le deathrock (‘On my grave’, ‘Flagelos’), c’est souvent le chant caverneux qui rappelle les influences gothic rock, encore que les lignes de plusieurs pièces nous plongent avec bonheur au coeur du genre (‘Vidas vacias’, ‘Deathtrap’). Animal Rojo ont le sens des mélodies efficaces mais aussi des arrangements dépouillés qui frappent quand et là où il faut. Il n’est pas rare d’avoir des passages rythmique/voix, histoire de mieux préparer des attaques de guitare meurtrières. Sur d’autres chansons, les musiciens ne craignent pas d’entrer directement dans le lard (le jouissif ‘Aroma agonico’) mais n’en déduisez pas qu’ils ne maîtrisent aucune subtilité, ainsi sur l’excellent ‘Cuervos voraces’ qu’ils habillent d’influences jazz lounge cabaret ou ‘Ciudad en Tineblas’ légèrement plus vaporeux. Pour l’occasion, le chanteur module sa voix, démontrant qu’il ne maîtrise pas uniquement le registre sépulcral. Trop de formations soit disant gothiques sonnent aujourd’hui bien légères et proprettes, ce qui n’est pas le cas de Animal Rojo qui n’a pas oublié le sens de ce vocable. Ni le sens du rythme d’ailleurs puisque la majorité des chansons est de celles qui envoient en cinq secondes n’importe quel zombie tétraplégique sur le dancefloor. Non, ce n’était pas mieux avant, il s’agirait juste de s’intéresser aux vrais bons groupes au lieu de se laisser berner par une foule d’imposteurs…
note Publiée le samedi 24 août 2019
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Ton enthousiasme Twilight est vraiment communicatif. Le peu que j'ai écouté sur leur Bandcamp est de fait digne d'intérêt. Le Jour des Morts va bientôt arriver en Normandie !