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Dark Orange › Oleander

cd • 11 titres

  • 1Four winds
  • 2A room in my head
  • 3The Witch
  • 4Kingdom of the sun
  • 5Harbour of Spring
  • 6Seagulls of heaven
  • 7Sunburst rings
  • 8Fairy Man
  • 9Strawberry (- Sheer Heaven)
  • 10Not another world
  • 11Seagulls of heaven (7'' Version)

extraits vidéo

informations

line up

Katrin Wegener (chant), Dirk Ritter (guitare), Christoph Leffmann (basse), Stephane Böhme (batterie, percussions)

chronique

L’orange foncé est une teinte bien particulière, celle du coucher de soleil au crépuscule, cet instant où un monde s’achève en douceur alors que l’autre n’est que sur le point de se réveiller. Féru d’atmosphère romantique, ce combo allemand inspiré notamment des Cocteau Twins dans ses accents les plus directs pratiquait une pop/cold wave onirique tentant de capter en musique ce genre d’instant. De fait, il y réussit de manière convaincante, c’est cristallin, un peu triste, pas trop heavenly car le chant de Katrin Wegener appartient à la confrérie des sorcières de la terre et non de l’éther. Porteur de force, il habite les nappes de guitares fraîches tissant les mélodies de cet album. Les titres sont éloquents, c’est poétique et beau mais jamais naïf car nos Allemands n’hésitent pas à muscler légèrement certaines chansons (‘The witch’, ‘Sunburst rings') pour varier les climats, se réservant quelques moments de pure paix bucoliques de par le disque (‘Kingdom of the sun’, 'Not another world'). Les mélodies ont une accroche résolument directe, ce qui me convient parfaitement parce que dans l’éther, à planer, j’ai plutôt tendance à vite m’emmerder. Avec ‘Oleander’, il m’est aisé de me renverser dans l’herbe d’une prairie et de contempler le ciel légèrement sombre d’avant orage, le courant de mes pensées s’évadant sans aucune attache si ce n’est les bruissements de ce monde. ‘Oleander’ (le laurier rose) est un disque ‘dédié à la magie de mère nature’ faussement chatoyant, empli de couleurs et de senteurs, légèrement voilé d’une touche de mysticisme, une gourmandise vaguement amère comme une pêche melba au Calvados...

note       Publiée le jeudi 15 août 2019

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Note moyenne        3 votes

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In the flat field Envoyez un message privé àIn the flat field

Bien d'accord. L'album de Seasurfer, Under..., est une merveille. Les vocaux énigmatiques de Julia Beyer, son timbre, et ces paroles mystérieuses en français. Ces histoires de saules pleureurs... J'ai aussi creusé et je l'ai trouvée dans le duo Phosphenes, album Find us where we're hiding (joli titre) sous le pseudo Julia Bee, avec Harry Starbuck (pseudo de Harald Lowy de Chandeen). Et on retrouve d'anciens membres de Seasurfer dans We are loveblind, album Sleeping Visions, d'une beauté glaciale.

Message édité le 15-03-2024 à 23:21 par In the flat field

Richard Envoyez un message privé àRichard

Je creuse, je creuse et le moins que l'on puisse dire c'est que 'Dive In' et 'Under The Milkyway... Who Cares' les deux premiers albums de Seasurfer sont vraiment bons. Ces effluves shoegaze, dreampop sont bien digérés et l'idée de proposer une chanteuse différente pour chaque album est plutôt bonne. Ma préférence va au timbre doux de Julia Beyer de Chandeen qui est un parfait contrepoint à la tension sourde de l'ensemble. Bonne pioche !

Note donnée au disque :       
Richard Envoyez un message privé àRichard

Je creuse un peu plus la discographie de Seasurfer et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Allemand est pour le moins prolixe. S'il y a bien toujours ces morceaux Heavenly remis à la sauce électrique 2015 (l'aérien 'Fireworks') mais Hyperium est maintenant bien loin, la veine est nettement plus shoegaze. Il y a à boire et manger dans cette abondante discographie faite d'invitations (l'Allemande Dorian E et sa voix à la Molko imparable sur 'Stay', le Portugais Ricardo Silva Veloso ou naturellement la plus connue Elena Alice Fossi de Kirlian Camera) mais globalement, l'approche est variée et globalement intéressante. Il n'est donc jamais trop tard.

Note donnée au disque :       
allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Effectivement y’à parfois de belles choses chez eux, mais aussi et surtout pour Stoa, de l’époque yoyo Hyperium avec ses belles pochettes mais dont les hauts ont du mal à compenser les bas. Je vais m’écouter Seasurfer, merci pour l’info Richard, l’influence Cocteau + Cassandra complex m’interpelle !

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Richard Envoyez un message privé àRichard

J'étais passé à travers la création du nouveau groupe de Dirk Ritter après le split de Dark Orange au milieu de la décennie passée. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sur le papier, l'intention était bonne de créer Seasurfer puisqu'il y avait entre autres Julia Beyer de Chandeen et Volker Zacharias de The Cassandra Complex. Avec 'Under The Milkyway... Who Cares', on nage dans la Dream Pop. A creuser.

Message édité le 15-03-2024 à 20:54 par Richard

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