A.H.Kraken › Gianna Michaels

«Gianna Michaels / beaucoup de gens sont entrés dans ton corps / l'amour tu l'as produit en série / je suis nu devant ma télé / je suis nu mais je t'aime.» Gianna rit quand on la pine ; elle rit de ton incapacité à la satisfaire ; elle rit de ta fierté lorsque tu crois assurer comme un dieu ; elle rit lorsqu'elle s'assoit sur ta face ; elle rit de ton infériorité. Tu ne vaux alors pas plus que tes quelques centimètres durcis par cette fragile et éphémère accumulation sanguine, que ta petite cervelle n'a jamais su contrôler. Dingle. Tu n'es qu'une queue. Toy. Gianna, elle, c'est de la femelle Alpha. Gianna, ce n'est pas toi qui la baise : c'est elle qui te nique. Et le Kraken dans tout ça ? Ce n'est ni une chanson sur la carence sexuelle, encore moins sur la déréalisation affective. Scum. C'est une ode au rapport de force. Car le Kraken rit quand il te pine ; il rit de ton incapacité à suivre sa cadence, sa syncope ; il rit de ta fierté lorsque tu crois surmonter tout ça d'un snobisme de papier. Mais la réalité, c'est que tu subis, et que t'aimes ça, alors ferme-la, lopette fonctionnelle. Tool. La face B n'existe même plus, écrasée qu'elle est par la harpie aux mamelles lourdes comme le destin. Deux paires de boules, plus une qui passait par là.