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Mechanical Cabaret › Damaged goods

cd • 10 titres

  • 1Pretty fucked up
  • 2My sex life
  • 3Tabloid species
  • 4Careful careless
  • 5GBH
  • 6Only ever now
  • 7Substract
  • 8Lost and found
  • 9Ne plus ultra
  • 10In loving memory

informations

The Bunker, North London, Angleterre.

line up

Roi Robertson (chant, synthés, programmation, accordéon, sampling, glockenspiel)

chronique

Moi, j'aime bien savoir ce que deviennent les musiciens des groupes que j'apprécie. La musique, c'est un monde particulier, certains finissent par y renoncer et embrassent des carrières inattendues, d'autres évoluent continuellement dans le milieu mais de manière plus confidentielle en tant que producteurs par exemple et d'autres lancent de nouveaux projets tout simplement. Le duo britannique Nekromantik n'avait pas marqué le milieu gothique malgré un album frais, dynamique et franchement bandant ('Fairy catcher' chroniqué en ces pages) proposant une décadence batcave sur des arrangements résolument modernes et électroniques; avait suivi un projet vague du nom de Putra Chic puis silence radio. En y repensant et en effectuant quelques recherches, j'ai découvert que Roi Robertson, l'un des deux protagonistes, n'avait nullement jeté l'éponge et fondé une entité du nom de Mechanical Cabaret, déjà à son troisième album en dix ans. 'Damaged goods', tel est son titre, et musicalement, il me paraît le plus riche et abouti de la trilogie. L'angle de composition n'a pas varié, notre Britannique travaillant exclusivement à base d'électronique (il n'a jamais fait secret de son goût pour la vie de club et le monde de la nuit) et ayant clairement conservé sa philosophie batcave. Le morceau d'attaque pourrait leurer, son beat catchy, ses accents dansants bien menés laisseraient croire à un simple produit dancefloor mais la suite de l'album va progressivement découvrir les diverses facettes du projet. Imaginez un goth s'inspirant de Depeche Mode, Gary Numan et Covenant tout en y ajoutant une touche cabaret et un zeste de folie personnelle et vous esquisserez une vue d'ensemble correcte de cette musique. Première qualité, les arrangements sont soignés, pas question de 'boums boums' stériles, de sonorités tuning, on sent un vrai travail sur les sons et la production; seconde, les mélodies sont efficaces, Roi chante bien et ses textes ne sont pas cons, ses titres dégagent quelque chose, ce genre de feeling qui nous incite à y revenir et à s'en imprégner, bref ce sont de vraies chansons. Troisièmement, les ambiances sont variées, certaines pièces ont pour fonction de faire bouger ('Pretty fucked up'), d'autres dégagent quelque chose de plus triste, certaines se font carrément plus intimistes (c'est là que plane l'ombre de Depeche Mode, notamment sur les excellents 'Lost and found' et 'Subtract', même au niveau du timbre). On retiendra également le magnifique 'Only ever now' et ses arrangements cabaret mélancoliques, ce qui m'amène à une petite mise en garde concernant le best of sorti cette année qui n'est pas mauvais mais axe le tir sur les morceaux rythmés niant le potentiel réel de Mechanical Cabaret, projet nettement plus profond et de loin pas uniquement destiné aux pistes de danse. L'anti-VNV Nation, quoi. 4,5/6

note       Publiée le samedi 24 août 2013

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