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Hiroshima Mon Amour › Quinta stagione

cd • 12 titres

  • 1Angoscia
  • 2Non lasciarmi andare
  • 3Madonna
  • 4Dignità di un uomo
  • 5Finizioni
  • 6Bacio francese
  • 7Politizia delle passioni
  • 8Luci di atri
  • 9Come ogni notte
  • 10Domani è un'altro giorno
  • 11L'Europa dopo la guerra
  • 12D'amore non si muore

informations

La Baia dei Porci Recording Studio, Italie, été 2006

line up

Carlo Furii (chant, clavier), Domenico Capriotti (basse), Danilo De Berardinis (guitare), Salvatore Palmision (batterie), Sergio Tancredi (piano)

Musiciens additionnels : Icydwan (électronique sur les titres 1 et 12), Siberia (chant féminin sur le titre 1), Marcello Malatesta (choeurs, sifflements sur le titre 8)

chronique

Les premières notes sont parfois déterminantes pour entrer ou non dans un album; certains choisissent alors de brouiller les pistes pour titiller l'auditeur. Hiroshima mon Amour nous invite par une première piste étrange, hypnotique, construite sur un rythme tandis que des pistes électroniques se tordent en arrière-fond et qu'une voix féminine parle, le tout s'arrêtant brusquement le temps de deux accord de piano et basta...Déstabilisant...Qu'attendre pour la suite ? 'Non lasciarmi andare' fournit la réponse; sans renier totalement ses racines post punk, voir cold wave, le groupe se tourne désormais davantage vers une pop indie privilégiant une énergie plus lumineuse dans ses arrangements. Les morceaux dégagent un 'je ne sais quoi' de frais et de dynamique, une légèreté dans le chant et pourtant...Pourtant, une seule écoute démontrera qu'une fois encore, rien n'est si simple car si le ton est assurément moins gris qu'aux débuts, les compositions gardent en leurs lignes une gravité de ton qui empêche à Horishima mon Amour de s'abandonner totalement à une pop futile. Les textes restent vecteurs de questionnements existentiels trop importants et le climat musical s'en ressent...De petites nuances principalement, ainsi le clavier de 'Finizioni' (superbe dans sa discrétion), les sonorités fraîches des guitares de 'Bacio francese' ou encore les sifflotements tristounets de l'intro de 'Luci di attri'. Ces éléments, hélas, ne me permettent pas de m'immerger totalement dans ce disque aux arrangements trop banals à mon goût...Jusqu'à 'L'Europa dopo la guerra', plus sombre, emprunt de cette profondeur que j'aimais dans les premiers albums. Ce titre magnifique aux échos du 'Sister Europe' des Psychedelic Furs se révèle clairement le meilleur de 'Quinta stagione' qui se conclut par une plage expérimentale du plus bel effet: après un long silence montent des bruits de fusillade, puis quelques nappes d'un violon automnal, deux ou trois notes de piano lâchées dans le noir...Voilà clairement la face de Hiroshima mon Amour que je préfère et j'avoue que je me passe volontiers ces deux pistes en boucle sans me lasser. 3,5/6

note       Publiée le dimanche 3 avril 2011

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