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Jackie-O Motherfucker › Freedom Land

5 titres - 62:30 min

  • 1/ Devotion (3:19)
  • 2/ Shukran (11:02)
  • 3/ Pull my daisy (19:28)
  • 4/ Ghost rider (12:48)
  • 5/ Lord of the underpass (15:53)

informations

États-Unis, 2005-2006

line up

Tom Greenwood (guitare), Eva Salens (chant), Michael Whittaker (cuivres), Danny Sasaki (batterie), Honey Owens (basse), Nick Bindeman (guitare)

chronique

Difficile de s'accorder sur le pas de ses prédecesseurs... Il est décidément bien rare de tomber sur un groupe qui n'a pas encore reçu les honneurs d'une chronique sur ce site, même perdue au milieu des milliers d'autres qui en ont fait la renommée. Jackie-O-Motherfucker, ce collectif de musiciens fous furieux venus de Portland, n'échappe pas à la règle. Depuis le seul "Liberation" relaté dans nos pages, il s'est passé beaucoup de choses, le groupe publiant quelques albums intéressants comme "Change" ou "Flags of the Sacred Harp". Au gré de ses changements de personnel incessants, la musique de Jackie-O-Motherfucker a pu arborer de nouveaux visages. Doucement délirant mais toujours expérimental et audacieux dans l'approche, dans le prolongement d’un post rock de bon aloi qui aurait fait des préceptes de Thurston Moore le socle à partir duquel tout devient possible. La sortie de "Valley of Fire" l'année dernière annonçait un changement encore plus profond avec l'association prépondérante de Eva Salens au chant. L’optique improvisation musicale n'a pas été abandonnée pour autant. Et ce témoignage en concert appelé "Freedomland" est là pour le démontrer. La prise de son parfois douteuse capture malgré tout des instants d’hardiesse extrême où le groupe plonge dans l’inconnu et entraîne le public avec lui dans un voyage qui paraît psychédélique en essence. Les incantations de Eva Salens et le dialogue qui s’instaure entre elle et les musiciens renvoient tour à tour au Velvet Underground de Nico ou à la Renate Knaup des Amon Düül II. Instruments à vent et batterie s’inspirent clairement d’une démarche free jazz alors que les guitares de Tom Greenwood et Nick Bindeman ancrent le tout dans une attitude résolument rock. Si ce nouveau disque des Jackie-O-Motherfucker vous donnera un aperçu assez fidèle de ce à quoi vous pouvez vous attendre de leur part, m’est avis que l’expérience reste tout de même plus passionnante à voir sur scène qu’à écouter chez soi. Surtout dans de telles conditions.

note       Publiée le samedi 6 décembre 2008

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