Vous êtes ici › Forums de discussions › L'école des fans › Vous écoutez quoi là ?
Vous écoutez quoi là ?
- Message
- Scissor Man › samedi 31 octobre 2020 - 18:23
Le dernier OOIOO, la formule marche toujours.
- Message
- zugal21 › samedi 31 octobre 2020 - 19:37
- Message
- zugal21 › samedi 31 octobre 2020 - 21:53
- Message
- WZX › samedi 31 octobre 2020 - 22:38
@GrahamBondSwing je crois que c'est Esoteric - The Maniacal Vale, chroniqué ici-même.
Par chez moi en ce moment :
Abbey Lincoln Straight Ahead
A Tribe Called Quest - Low End Theory
Miles Davis - Filles de Kilimanjaro
Berio - Sequenzas pour violon et pour clarinette, dans la série presque intégrale chroniquée par Dioneo en ces pages aussi.
Des albums qui me parlent et acquis récemment.
- Message
- Dead26 › dimanche 1 novembre 2020 - 11:01
- Message
- Dun23 › dimanche 1 novembre 2020 - 18:23
A voir cette pochette, je me demande si ce ne serait pas une photo datant de la fin de la seconde guerre mondiale, où la mode façon Sinead O'Connor était un peu imposée à certaines demoiselles coupables d'avoir un peu trop aimé certains teutons.
Sinon, écouté une fois, on est dans la lignée du précédent pour l'idée que je m'en fait mais ça m'a pas accroché (...encore, avec Ulver, faut laisser le temps)
- Message
- Scissor Man › dimanche 1 novembre 2020 - 18:35
Je pencherai plutôt pour une photo du film de Dreyer, La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer (1927) avec Renée Falconetti mais je peux me tromper.
- Message
- Dioneo › dimanche 1 novembre 2020 - 18:50
Ouep, il me semblait, pour la Jeanne de Dreyer... Vérifié, c'est bien ça (et elle). Film dont je ne connais que des images, faudra que je le vois à l'occase, tiens. (Feat Antonin Artaud, en passant, comme il me semblait me rappeler - en huissier d'audition nommé Jean Massieu, nous dit wiki).
Là, après le 22 Pistepirkko qui me revient souvent ces temps, je suis là-dessus :
Tarwater - Silur
Globalement calme et feutré, tempo plutôt lent - mais comme d'habitude chez eux, pas si tranquille que ça pour autant en dedans. Il est bon, celui-là, les voix blanches/sèches particulièrement bien placées, et l'espèce d'orientalisme vague, flottant, de certaines plages, laissent infuser leur psychédélisme "inversé" (qui désenchante le rêve plutôt que de réenchanter la réalité, le monde, comme ils disaient). Enfin... Comme souvent aussi chez eux, ce qui est beau c'est que ça ne sonne pourtant pas du tout déserté par la vie, le désir, tout ça... Simplement, ça sait jouer de la rareté de la couleur - et ça connaît son prix, partant.
- Message
- Thomas › dimanche 1 novembre 2020 - 21:16
Koechlin - Œuvres pour ensembles
Avis aux amateurs de classique aux ambiances brumeuses, un délice ce compositeur.
- Message
- Dioneo › lundi 2 novembre 2020 - 10:09
Encore en Allemagne versant tempo globalement lent (voire parfois sans tempo), ici :
To Rococo Rot and I-Sound - Music Is a Hungry Ghost
Il y a d'ailleurs un membre commun (Ronald Lippok) entre Tarwater que je postais plus haut et To Rococo... Et on est là-aussi "en terres électroniques", ici sans voix chantée ni "récitée" ou autre. C'est moins porté sur la mélodie au sens pop ou (forcément, du coup) chanson, que Tarwater, volontiers dans une certaine abstraction, par moments. Toujours la même impression mêlée depuis que je le connais, celui-là (et ça commence à faire pas mal d'années) : des morceaux que je trouve très cool (How We Never Went to Bed, en particulier, avec sa basse-synthé roulante épaisse), d'autres que je trouve ennuyeux (ceux avec le violon d'Alexander Balanescu...) et d'autres encore qui vont passer bien ou bof selon les jours, les écoutes. Je l'aime bien mais j'en suis pas fou quoi, pour résumer.
- Message
- Rendez-Moi2 › lundi 2 novembre 2020 - 12:18
Deux tabassages dans des styles différents.
- Message
- Dioneo › lundi 2 novembre 2020 - 15:07
Daisy Chainsaw - Eleventeen (1992)
Toujours bien cracra dans l'oreille, celui-là... Pas grunge à proprement parler (si ça veut dire quelque chose - mais bon voilà, ce sont des angliches et non des seattliens etc. ... et ça joue aussi, oui)... Mais bien de ces années là. Glamy-crusty, crasseux-charmant, tout-vrillé et tout-rose. Ça gratte toujours et j'aime bien ça.
- Message
- Dioneo › mardi 3 novembre 2020 - 11:00
Lynhood - Threnody of a Moondial (2019)
La Grenobloise (tiens, encore) Chloé Della Valle, ici seule avec sa basse et ses effets, son électronique... Sa voix. C'est à la fois noisy et souvent "flottant". Un des rares trucs qui à mes oreilles sonne vraiment "lynchien" sans jouer sur les procédés "jazz noir", dark/doom-jazz façon Dale Cooper Quartet and the Dictaphones, Bohren & der Club of Gore etc. ... Je vois qu'elle en a sorti un autre entre temps (en août de cette année), ça m'avait échappé. Va falloir que je l'écoute, tiens. (Instruments à Touches, il s'appelle - au moins c'est explicite).
EDIT : bon en fait je l'ai enchaîné direct derrière (il faut dire aussi que ses disques sont en général assez courts donc ça se fait encore plus sans peine). Donc :
Lynhood - Instruments à Touches (2020)
Moins noisy que le précédent - et que Septembre, le, euh, l'anté-précédent - le choix des claviers en seuls instruments (synthétiseur surtout, et harmonium sur un morceau) à la place de la basse/effets, donc, jouant sans doute sur ce rendu. Sinon l'ambiance est toujours reconnaissable - pas franchement portée sur le plein soleil mais pour autant pas glauque, plutôt pluvieuse (avec variations de débits et de trouées dans les nuages) que tempétueuse, orageuse. ("Merci à Twin Peaks et Alien"... Ah ben tiens, on en causait. Et elle des rues de St Bruno - ce qui me charrie aussi des trucs, rayon souvenirs variés).
- Message
- Dioneo › mardi 3 novembre 2020 - 14:31
"Rattrapages 2020", suite (en vrai non, c'est pas des devoirs hein - plutôt l'idée d'y aller voir même quelques mois après) :
La Chasse - Sidera
Toujours plus doom (ces cymbales...), toujours plus cold, wave (le chant). Et toujours cette basse au fuzz sans pitié, bien en avant. M'accroche encore plus directement que le précédent, dites voir, celui-là.
- Message
- dimegoat › mardi 3 novembre 2020 - 16:17
L'album a leaké !
- Message
- (N°6) › mardi 3 novembre 2020 - 17:17
Dans la foulée du concert la semaine passée. Encore plus véner que leur premier album. "Bout de gras", avec une comparse féminine, est de loin le plus tubesque, par ailleurs y a encore plus de spoken-words super speedés que les gonzes qui vivent au nord de la Garonne ils comprendront pas forcément du premier coup (ou juste pas).
- Message
- Dioneo › mardi 3 novembre 2020 - 18:42
Comme je disais :
Spectral Lore - Gnosis (2015)
Et je trouve ça vachement bien... (cf les com de l'album III du même sous la chro de Rasti, et surtout ladite chro et les deux autres du "groupe" par le même collègue, pour plus de précisions).
- Message
- Thomas › mardi 3 novembre 2020 - 20:03
Steve Reich - Different Trains for String Quartet and Tapes
- Message
- No background › mercredi 4 novembre 2020 - 10:00
Saint Abdullah - The sounds of evil: volume one (2017). Duo iranien ayant grandi en Occident (actuellement à New York). Ce premier album est plutôt dub, avec des samples et quelques instruments venus d'Iran. Y a aussi un côté noise, drone, électronique. Difficile de pleinement rentrer dedans à la première écoute, mais ça a l'air intéressant. Les albums suivants ont plus fait parler d'eux. Ce nom m'est venu aux oreilles pendant une interview de Lingua Ignota par le patron du Saint Vitus bar (Age of quarantine, je conseille également l'interview de Lex, chanteur de Daughters dans la même série).
- Message
- Dioneo › mercredi 4 novembre 2020 - 12:06
(The) Jacobites - Old Scarlett (1995)
Le groupe de Nikki Sudden, formé après la fin de Swell Maps - avec le batteur Epic Soudtrack, à l'époque, mais là il n'y est plus...
C'est bien plus posé que lesdits Swell Maps, presque "classique", dans une vision en fait assez "romantique" du rock, épique et poétique. Y'a souvent je trouve un côté assez Television dans le ton. Un truc pas loin des Waterboys, aussi - mais sans le côté gnan-gnan barde-manches-bouffantes-du-lycée que je peux trouver un peu pénible chez eux quand ils s'y mettent. (En fait ça évite ça de justesse - et dans les meilleurs moments c'est en partie ça qui rend le truc chouette, je dirais).