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THE DILLINGER ESCAPE PLAN - VIP, St Nazaire, 19.mars.2005

par Saïmone › lundi 5 septembre 2005

+ Kill the Thrill

Dillinger en tournée, à St Nazaire, un an après la branlée du Fury Fest, je ne vais quand même pas louper ça ! Après avoir un peu galéré pour arriver à St Naz' en stop (grâce à une catin des Enfers qui m'aura déposé une pleine campagne profonde à 19h30), j'arrive devant le VIP à 22h (je remercie au passage les zicos de Craft de m'avoir chopé sur la 4 voies Nantes / St Nazaire de nuit, manquant de me faire écraser ici et là) et je loupe le début de Kill the thrill. Boah, c'est pas bien grave, car le groupe est réellement mauvais (là, déjà, je me mets pas mal de gens à dos, n'est-ce pas Marco ! uhuh). Profitons de ce moment d'attente pour acheter un CD de Envy, discuter avec un mec qui se trouvait à côté de moi durant le concert de Boris deux jours auparavant à Paris (qui a dit le monde est petit ?) et de lire les désopilantes chroniques de Herbert dans le Kerosène n°5. Dillinger arrive enfin sur scène, et bien évidemment, c'est la branlée. Première constatation, le bassiste: ce mec est le fils de Zappa, c'est pas possible autrement tellement il lui ressemble. Ensuite, Greg Capucio: très en voix ce soir, il assurera tout le long du concert sans aucune baisse de régime. Vous voilà rassuré. Le groupe débute donc par une flopé de nouveaux morceaux (vous ne m'en voudrez pas mais je ne les ai pas tous retenus, ambiance brûlante oblige). Comme vous le savez sûrement déjà, Dillinger en live, c'est des mecs qui sautent dans tout les sens, de la brutalité à l'état technique, un mec qui te fait du tapping en sautant dans les airs et en ayant le temps de te préparer une pizza tellement il est fort. Dillinger, c'est un batteur qui ressemble au petit boutonneux qu'on avait tous dans sa classe, celui qui travaillait comme un malade et qui avait quand même des mauvaises notes, celui qui n'avait pas d'amis et qui n'a pas eu de gonzesse avant ses 35 ans parce qu'avant on croyait qu'il en avait 14. Dillinger, c'est ce même batteur qui a pris sa revanche et qui continue de se venger en nous matraquant la gueule de ses blasts et parties ultra techniques à base de roulements, syncopes, trip jazz façon cocaïne, bref, un tueur. Dillinger, c'est aussi et surtout des morceaux délicieusement pop déguisé en hardcore new school d'une brutalité peu commune. Seul hic au tableau, une basse bien trop en avant pour ce genre hystérique. Au final, j'aurais gagné ma soirée avec un concert surpuissant qui termine mon périple de trois jours plus jouissif que n'importe quel film de Marc Dorcel, à savoir Boris à Paris (compte rendu du Boris Day sur Slow End), Yoshihide à Brest et Dillinger à St Naz'. Je suis fatigué, je vais me coucher.

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Dernière mise à jour du document : lundi 5 septembre 2005

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