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Sepultura › Iron Samba (Jungle Folk Songs)

cd • 17 titres • 73:45 min

  • 1Intro (Search of the Lasers)01:00
  • 2Arise04:12
  • 3Inner Self04:41
  • 4Mass Hypnosis04:32
  • 5Dead Embryonic Cells05:15
  • 6Desperate Cry06:10
  • 7Escape to the Void04:25
  • 8Troops of Doom03:12
  • 9Altered State05:45
  • 10Infected Voice04:43
  • 11Slaves of Pain04:40
  • 12Guitar Solo02:05
  • 13Under Siege (Regnum Irae)04:45
  • 14Orgasmatron04:05
  • 15Beneath the Remains06:05
  • 16Symptom of the Universe05:10
  • 17Policia03:00

informations

Live à l'Aéronef, Lille, 23 mai 1991.

"Excellent quality. Extended version of original LP "Arising from the Jungle". Authorized by HH Weyer & Il Presidente! All compositions (c) Parafiesvogel-Grammophon- & Silberling-Platten S.A., Copacabana, Av. Atlantica 1786, Rio d.J., Brasilien. (...) Real rarity! No megastore-article. Ask for REAL money? Do not accept "Ecu", glasspearls etc."

line up

Igor Cavalera (batterie), Max Cavalera (guitare, voix), Andreas Kisser (guitare), Paulo Jr. (basse)

chronique

J’ai reçu mon initiation au metal extrême par deux moyens : une cassette de Morbid Angel ou d’Unleashed, j’sais plus, et un documentaire d’Arte sur cette scène, début des années 90. On y voyait pourquoi “le métalleux” collectionne des T shirts, des hoodies, des trucs à manches longues, des pantalons de jogging, voire plus ! Le journaliste teuton nous expliquait aussi le pourquoi du comment des gimmicks metal, comme la paire de lunettes fondues de la mascotte de Megadeth ou pourquoi celle de Kreator a les yeux cousus. On y voyait aussi foultitude de lives, dont un qui m’a particulièrement marqué : celui de Sepultura. “Ouah, fais le gamin de 13 ans (moi, voix enrouée), ils se foulent pas, ils prennent Sépulture, et mettent un A à la fin pour faire méchant. Gné ! Ha, c’est quoi cette panthère sur M6 ?”. Enfin, pour être honnête, ce qui m’a le plus impressionné c’est la violence du bordel généré dans la salle de concert, avec tous ces punks à chiens mêlés à des chevelus permanentés / patchés slammant sans cesse... Depuis, malgré tout ce qu’a vécu et produit ce groupe, je reste admiratif, grâce à eux, des scènes pleines de treillis, de tatoos dégueux, pourquoi pas accompagnées de dreadlocks et de patches GBH / Neurosis / Entombed, avec des gens qui sans arrêt montent sur scène pour se jeter sur le public lors de concerts qui ressemblent plus à des réunions de punks ultra bourrés qu’à une cérémonie solennelle en gloire au grand métal. Je ne sais si c’était possible à ce concert lillois de monter sur scène, je n’y étais pas, trop loin, trop jeune. Ce que je sais, c’est que sur ce boot au son bien désagréable au début (on entend bien trop la grosse caisse), et qui s’aère très rapidement, dès la fin d’Arise (ouf), vous aurez droit à l’âge d’or, ou d’argent (ça dépend de votre âge, de vos goûts pour la musique brésilienne ou du thrash à l’ancienne) de Sepultura en concert. Igor Cavalera au poil, voix encore un peu nécro du Max, les morceaux qui s'enchaînent quasiment comme à un concert des Ramones, très peu de pauses. Putain, mais ça devait vraiment être le feu… Comme vous voyez sur la tracklist, vous aurez droit, en plus de ces morceaux majoritairement sortis d’Arise, de Schizophrenia et de Beneath the Remains, à des reprises de Titãs, Black Sabbath et de Motörhead en prime. N’ayez pas peur du “guitar solo”, il ne dure que deux minutes… mais c'est quand même marrant d’avoir ce moment un peu arabesco-andalou au milieu d’1h30 de gros machins thrashos qui sentent fort des aisselles… ah, les égos… Bon, voilà, pas de surprise, “que du bonhôr”, très peu de pains, super bien joué, disque idéal pour le novice qui souhaiterait découvrir ce que fut ce groupe et ses meilleurs albums à mon “humble” “opinion”. Gâteau à la fraise pour le fan inconditionnel (qui doit donc déjà détenir ce bootleg dans une de ses multiples versions). Gâteau meringué au chocolat pour moi. Avec trois litres de Valstar s’il vous plait.

note       Publiée le samedi 22 novembre 2014

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Ok, je vois. J'avais été impressionné par la rapidité des morceaux joués sur le Castle Manifest, notamment Inner self par exemple.
Bon je tâcherait d'écouter ça pour me faire mon propre avis, merci pour la chro et ta réponse.

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
avatar

Si on joue aux 6.66 différences entre les deux : le son est plus propre sur le live à Donington, ça joue devant une foule énorme là-bas, à un des plus gros festoches metal de l'époque, et principalement des morceaux de Refuse / Resist (euh de Chaos A.D. pardon, mélange tout là) qui ouvrit à ce moment là considérablement le public de Sepultura, ayant depuis mis du folklore brésilien dans son jus thrash, s'éloignant des influences classiques de Slayer qui leur étaient constamment ramenées aux oreilles. Le live à Lille est thrash metal presque 100% pur jus (faut enlever le solo et Under Siege qui est plus... "atmosphérique"). Le son est plus approximatif, c'est dans une salle, y a du monde, mais beaucoup moins qu'au Monsters of Rock bien sûr, ça joue sur l'ambiance générale. Ensuite, l'interprétation reste nickel chez les deux, la mention TB++ encore à Igor Cavalera... y a des bouts d'un autre boot dans le Castle Manifest, je sais pas ce qu'ils donnent par contre (sont plus vieux, donc ça sera j'imagine plus proche de leur set de Lille de 91).

Fryer Envoyez un message privé àFryer

Il vaut quoi ce live par rapport au Castle manifest 1994 ?