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The Legendary Pink Dots › The maria sessions

cd • 4 titres • 00:00 min

  • 1The Maria Sessions Part 1 18:32
  • 2The Maria Sessions Part 2 6:57
  • 3The Maria Sessions Part 3 5:17
  • 4The Maria Sessions Part 4 8:10

informations

Enregistré dans la grange de Niels Van Hoornblower, Pays-bas

Il s'agit d'un bootleg sorti par le groupe lui-même pour documenter l'enregistrement d'un de leurs albums cultes. Le son est assez flou, et les 4 pistes sont de longues jams instrumentales et improvisées.

line up

Edward Ka-Spel (claviers), Bob Pistoor (guitare), The Silverman (claviers), Niels van Hoorn (saxo)

chronique

Ce petit cd-r, autoproduit par le groupe sous un faux label au nom pétulant d’autodérision, documente une période charnière. Les Legendary Pink Dots ne sonneront plus pareil après ces sessions, perdant celui qui était juste à ce moment en train de devenir un nouveau pilier de leur son, le hollandais Bob Pistoor, guitariste, bassiste, et inventeur de ring modulators. Maria Dimension représentait en quelque sorte l’aboutissement de la période post-Any Day Now, c'est-à-dire suivant le départ de la quasi-totalité du groupe. Étrangement, à partir de là, les disques des Pink Dots se vendront plutôt moyennement, à l’inverse des tournées qui marchent de plus en plus et dans des endroits toujours plus reculés (Russie, Mexique…). Les Dots ne seront jamais plus ces 4 types très soudés, s’installant dans la grange de Niels Van Hoorn chaque année pour enregistrer le nouveau bébé… La vie de famille et les projets parallèles (dont carrières solo de Ka-Spel et, nouveauté, du Silverman) en décideront autrement. D’ailleurs, on entend le bébé de Van Hoorn crier sur Evolution. Du moins sur l’album original. Ici, c’est le tout début du morceau qui est extrapolé un quart d’heure durant (Piste n°1)… Le relent de piscine évolue donc en quelque chose de beaucoup plus oblique, dont aucune trace ne subsistera sur l’album. Ka-Spel le dira : Lors de ces sessions-marathons où les 4 improvisent chacun dans leur coin sur les séquences du Silverman, tandis que le magnétophone, au centre, ne cessait jamais d’enregistrer, le mot d’ordre était de prendre une idée musicale et de l’explorer jusqu’à épuisement du filon. L’impro, depuis l’enregistrement épique et sous influence d’un certain ‘You and me and rainbows’ (Tear Garden, 87), allait être de plus en plus utilisée par le groupe, qui n’a de cesse d’explorer furieusement la moindre nouvelle possibilité. Seules les vacances d’été 90 interrompront ces sessions en roue libre (Hanz Myer, l’ingé-son, est arrivé après 10 jours de retard au studio. Le groupe, impatient, avait décidé de se débrouiller sans lui pour la table de mixage), Bob et Edward partant explorer l’Europe du sud… Tout ceci, et le très séraphique album qui en découlera, prendra un tour tragique quand Bob Pistoor mourra du cancer peu après. Lui qui, du haut de ses 40 ans, n’avait jamais connu le moindre succès avec ses groupes durant les 60’s et 70’s… dont un certain Yaptah, qui ouvrira pour Pink Floyd – qui lui aurait proposé de remplacer Syd Barrett ! Pistoor, que les Dots avaient surnommé avec déférence et dérision "Father Pastorius" laissera une empreinte indélébile sur les Pink Dots, sur qui le sort semble décidément s’acharner depuis 88…

note       Publiée le samedi 20 avril 2013

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