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WROCLAW INDUSTRIAL FESTIVAL [4-8.11. 2009]

par Wotzenknecht et Absainte › mardi 20 avril 2010


Style(s) : ambient / electro / indus / noise / ovni inclassable / rock / dark ambient / death industrial / power electronics / psychédélique

Début novembre, nous décidâmes avec Absainte (notre chroniqueuse un peu trop discrète) et moi-même (votre serviteur un peu trop présent) de nous offrir un petit voyage en Pologne pour le déjà célèbre Wroclaw Industrial Festival, huitième édition, à l'affiche plus qu'alléchante et à l'organisation hors du commun. Une douzaine de mécènes et partenaires dont la ville elle-même participe à cet événement aussi médiatisé que n'importe quel festival de musique. Il semblerait qu'une fois de plus l'ex-bloc soviétique ait trouvé dans la musique industrielle une nécessaire catharsis à ses démons, en témoigne le succès sans cesse grandissant de ces genres dans cette région de l'Europe !


Mercredi (sroda)


Absainte : Succès grandissant -- ou plutôt enraciné dans la culture de l'interdit propre aux ex-républiques populaires, une culture dont les vétérans tchèques de Plastic People of the Universe témoigneront dès le lendemain de notre arrivée dans la grisaille polonaise de Wroclaw.

Le tour de repérage préalable est une nécessité, si l'on compte les lieux divers et variés qui accueilleront le festival et ses à-côtés: entre autres, une crypte en rénovation, l'impressionant Gothic Hall, des clubs de rock sous-marins et une galerie d'art contemporain... C'est dans cette dernière que s'ouvrent les cinq jours de concerts et de conférences avec la performance plan-plan de Stupor, dont les visuels, nonobstant la rangée de flammes rouges en bas de l'écran, apprennent plus sur le fonctionnement du corps humain aux rayons X que la dark ambient criarde aux assauts mal menés n'en apprend sur l'originalité en musique.

Wotzenknecht : Deux trentenaires à casquettes avec laptops, guitare et effets pour une heure d'ennui primaire. Dommage, j'avais de bons souvenirs de 'Tristitia', l'unique album que je possède de 'Stupor' et m'attendais au moins à quelque chose de profond à défaut d'être original. Les images auraient pu devenir intéressantes sans compter les dix dernières minutes très intenses durant lesquelles la vidéo terminée affichait un beau "DVD VIDEO" bleu sur la figure de nos amis qui n'y voyaient visiblement que du feu (ho ho).



En parallèle du festival, un bar dans les environs organisait The Legendary Pink Dots. Craignant un nouvel assault de laptop, nous avons donc sacrifié Rapoon au profit des points roses. Choix judicieux !

A: Une traversée de l'Oder - parmi tant - plus tard, nous descendons juste à temps les marches qui mènent au Lykend, club rock établi et cette fois bondé jusqu'au bar, alors que la promotion du concert des Legendary Pink Dots semble n'avoir été que très sommaire. Dans l'enthousiasme du public polonais dont les attentes semblent considérables, le show rôdé durant les tournées sans fin des Dots ne ronronne pas, en dépit d'une setlist assez semblable à leur dernière apparition live. Ka-Spel doit être de ces chamanes kitsch qui touchent et enchantent les foules du haut de leurs trips perpétuels. A ses côtés, les autres ne sont pas en reste, Niels van Hoorn et ses instruments farfelus toujours aussi farceur face aux éclats tragiques de Ka-Spel, qui excellera dans un long duo de cassage de jouets à la fin de No Matter What We Do.

W: Tout a été dit, une setlist similaire à celle de leur tournée Plutonium Blonde, Niels au saxophone toujours aussi sensuel, un Silverman toujours au taquet et un Ka-Spel toujours aussi haut perché. Un beau concert, réglé comme du papier à musique mais tout de même. Et puis dans un pays où les demis coûtent 1,5 euro, on ne va pas se plaindre de l'ambiance !


Jeudi (czwartek)


Il n'en sera pas de même le jeudi avec Za Siódma Góra : je l'avoue, j'avais de grandes attentes pour ce groupe mystérieux découvert il y a quelques années et dont la folk mystique m'avait envoûté. J'espérais un set étrange et unique, à la lumière des bougies... et dans un sens, oui, le set fut unique. Unique car après un speech de dix ou quinze minutes d'explications en polonais (!) le membre principal a simplement mis son CD devant les spectateurs ! De frustration, le petit groupe que nous étions partit alors dans un bar fancy non loin de là pour noyer sa déception dans de délicieux cocktails.



Une amie nous a alors signalés un autre concert dans le même bar que la veille, il s'agissait de...

A: ...Plastic People of the Universe ! Jamais entendu parler ? Normal, à moins d'avoir fréquenté les milieux underground de la Tchécoslovaquie communiste. Le quintette de vétérans a semble-t-il passé le plus clair de son temps sous la chape de la censure, avant d'être redécouvert et mis à l'honneur par les autorités à la fin des années 1990. Un crochet pour attraper des membres de Naevus et de Knifeladder (réfugiés au Guiness bar local, cela va de soi) et nous voilà de retour au Lykend dans une atmosphère très différente de la veille. Une partie du public est visiblement de la génération des Plastic People, et applaudiront debout, certains en larmes, à la fin de leur prestation ; dans la fosse, deux jeunes à dreadlocks headbanguent sur les rythmes lourds de leur rock de résistance.

W: Quand on vous le dit qu'il faut se méfier des papys. Les deux doyens devaient avoir plus de mille ans à eux seuls et pourtant, quelle hargne ! Pendant deux heures, on naviguera en plein hippisme prog et on se surprendra à s'imaginer en activistes réunis clandestinement pour entendre cette bouffée d'oxygène surgie du passé...


Vendredi (piatek)


Les hostilités ont vraiment commencé vendredi soir. Cette fois, c'est dans la très grande salle principale, un peu en retrait du centre-ville, que se sont déroulées les deux bruyantes nuits centrales du festival. On signalera encore l'organisation parfaite qui parviendra à faire jouer les groupes une cinquantaine de minutes tout en switchant très efficacement entre chacun.

Akimbo : du Laibach polonais, avec lunettes de soleil, fils barbelés et rythmiques militaires sur scies circulaires soudées. Beaucoup de second degré et de sueur, techno et guitares, vraiment trippant.

Gerechtigkeits Liga / Illusion of Safety : Bon, alors là, ca se complique. Pour des raisons diverses,.. (blablabla long story short) ...et nous arriverons dans la salle à l'instant où Dan Burke éteignait ses machines. M'en fous, je l'avais déjà vu il y a deux ans, d'abord.



A: Rien de bien grave, puisque nous rentrons à temps pour Savage Republic, assurément un des hits du premier soir au superbe Gothic Hall. Les Américains ne sont pas tout jeunes non plus, et sont peu à peu redécouverts par le grand public après avoir influencé nombre de projets de tous horizons (Troum, par exemple, avec qui ils s'étaient produits à Anvers en 2008). Ruisselants et grimacants, les Savage Republic montent un mur sonore et font swinguer la fosse à coups de percussions sur baril à la Neubauten et d'accords punko-goth saturés.

W: En effet, là aussi des pas tout jeunes qui envoient du bois – C'est rock et humide, sauvage et percussif, rythmé en diable même si un poil sage quand on sait le genre de formation que ces chenapans ont engendré (j'ai entendu quelques mauvaises langues me dire que c'était mieux en 1990 ; que voulez-vous que j'y fasse); joli final de percussion sur un bidon vide par et beaucoup de moments très post-rock-core pré-Neuneurosis machin chose avec plein de longues vagues emo. Bonne surprise !

De toute manière, un groupe qui porte des t-shirts Foetus en live n'a pas le droit d'être mauvais.



A: Une belle entrée en matière pour la co-tête d'affiche, probablement le set le plus attendu du festival: SoiSong.

Que l'on ait eu la chance de voir Coil se produire soi-même ou que l'on doive seulement endurer l'émerveillement de ceux qui en ont fait l'expérience, la collaboration de Peter Christopherson avec Ivan Pavlov (CoH) en est probablement le plus proche témoignage. Des applaudissements éclatent dans la foule serrée dès que l'un ou l'autre apparaît sur la scène, et un amoureux transi du premier rang semble sur le point de tenter l'abordage du podium. Les lumières s'éteignent tandis que Sleazy et Pavlov s'installent autour de la table, en vestes blanches d'infirmiers, et la vidéo démarre -- un véritable film tournant autour d'un jeune thailandais disparu, d'un feu follet et d'un ovni octogonal, entrecoupé de morphings troublants et d'archives de défilés olympiques. xAj3z est à l'honneur, le set est ouvert par son gimmick entêtant, à la fois incroyablement direct, simple et efficace, et très frais tout en laissant entendre dès les premières notes la touche Coil.

SOISONG live, nov 2009

W : Peter Christopherson semble heureux dans cette nouvelle existence – il ne prêtait pas la moindre attention au public, ni même à lui-même ; seul comptait le flot délicat et enchevêtré qu'il tissait avec son compère Ivan Pavlov sur une vidéo expérimentale autour d'un mystérieux ovni octogonal passant au dessus de la thaïlande. Plus esthétique que Coil, plus technoïde que Threshold Houseboys Choir, à la fois tendre et autarcique, un régal sonore dans la continuation de 'Black Antlers'... Alors évidemment, John Balance a emporté avec lui l'aspect magique de l'ancienne formation et SoiSong paraît immédiatement plus fragile et stratosphérique, quand Coil traversait allègrement les dimensions ; et tous les fans n'ont pas été ravis de la retraite délibérée de Peter Chistopherson dans une attitude hermétique totale (CDs octogonaux, site web crypté...) il aura su justifier en concert sa position : SoiSong est bien trop délicat pour se poser dans la masse bruyante du monde réel.



Brighter Death Now : Parlons-en, du monde réel. Dedieu ! LE concert punk qu'il ne fallait pas manquer cette année. Concassant, fracassant, martelant – Gwenn Trémorin (Flint Glass) avait remplacé Lina Baby Doll aux potards, ce dernier ne souhaitant plus remettre les pieds en Pologne depuis semble-t-il qu'il se soit faire enfermer une fois dans une cave et une autre fois en prison... ; bref, la vidéo le confirme, c'était violent et fun (ma caméra a bien failli y rester), Roger venant allègrement prendre des bains de foules parfois sexy, parfois sauvages (il se fera rattraper par le col à plus d'une occasion). Une setlist classique et des paroles simples et universelles : I HATE YOU – I HATE YOU – I HATE YOU – FUCK YOU – FUCK YOU – FUCK YOU et dérivées. Le son, énorme, résonnait dans la salle comme un moteur de locomotive à vapeur – une heure de nihilisme décomplexé qui laissera le public en deux dimensions.




BRIGHTER DEATH NOW live, nov 2009 (1/2)
BRIGHTER DEATH NOW live, nov 2009 (2/2)

A: Le set de Brighter Death Now restera en tout cas en haut du palmarès des concerts les plus enjoués du festival, dans le noir, le bruit et le chaos absolu ponctué des charges imprévisibles d'un Roger Karmanik hors de contrôle. Le set se conclut avec Thank you for the music, clin d'oeil suédois à Abba, et sous les hourras des quelques spectateurs encore debout.


Tandis que certains chroniqueurs se perdent dans des libations sombres et expérimentales avec le patron de Cold Meat Industry et que d'autres vont reprendre des forces au délicieux buffet vegan du festival, les Anglais de Naevus préparent leur set, un peu décus d'avoir été relégués en dernier acte de la soirée. Un public clairsemé, donc, mais beaucoup de fidèles pour une performance assez similaire à celle tenur à Paris l'année dernière, incluant toutefois plus de titres du dernier album en date, Relatively Close to the Sea. Les classiques comme Hasty Bastard sont toujours aussi efficaces, la mélancolie sombre de Go Grow berce le public épuisé, et la soirée s'achève sur la reprise de Tom Waits, Walking Spanish, et une polka endiablée.



W: Dommage pour Naevus en effet, car ils jouaient surtout pour les survivants. D'un autre côté, cela laissait mieux l'air circuler dans la salle. Des morceaux sombres, répétitifs, percutants. De la folk taillée dans le marbre, sèche et rèche – superbe, même dans un état second.

Il n'est pas loin de quatre heures du matin lorsque les derniers quittent le Gothic Hall, où un DJ se produit encore jusqu'aux petites heures.

DJ machin-truc : un début de set techno hardcore rhythmic quelque chose se lance à plus de quatre heures du matin devant une salle totalement vide mis à part deux ou trois pelés endormis le long des murs ; signe qu'il est temps de rentrer. C'est à ce moment-là que je commetrai une erreur de calcul qui me coûtera cher : retourner à l'hôtel en t-shirt, transpirant de sueur et mort de fatigue, par une température sous zéro.


Samedi (sobota)


W: J'ai dû passer toute la journée de samedi au fond du lit, à lutter contre un coup de froid intense et à me demander comment est-ce possible que je tienne plus de cinq minutes d'une nouvelle soirée de plus de sept heures. J'ai vague souvenance d'un restau dans lequel j'ai tenu cinq minutes avant d'aller chercher des médocs, avant de revenir puis de repartir aussitôt à l'hôtel – bref, une journée de merde. Absainte, elle, avait mis son manteau la veille. Ca m'apprendra. Après qu'on ait préparé les affaires pour le lendemain (ce qui nous vaudra de louper le premier groupe polonais ainsi que Flint Glass, dommage pour ce dernier car les échos furent positifs et il jouait vêtu d'un masque de Cthulhu, preuve de bon goût), j'ai rassemblé le peu de force qu'il me restait pour cette dernière soirée apocalyptique.

Sütcliffe Jugend : Je ne me rappelle plus de la connexion exacte mais il s'agit d'un ancien gusse de Whitehouse parti faire son propre Whitehouse. C'est rigolo, ca ressemblait à papy Moujot et mon ancien prof d'art qui essaieraient de faire les méchants. Quelques expériences avec des archets, quelques cris à la William Bennett sans le moindre humour – aussi pathétique à regarder que les concerts privés de power electronics auquel on a parfois la (mal)chance d'assister à Helsinki. Quitte à être "confrontational", j'ai bien plus souffert de la décompression dans mes sinus lors de notre atterrissage en avion.

SÜTCLIFFE JUGEND trop vénères, nov 2009

Si les premières minutes expé de Sütcliffe Jugend pouvaient présager d'une suite plutôt plaisante, ce ne fut en effet pas le cas. Face à une audience amorphe (mauvais planning ? l'essentiel de la foule venant presque uniquement pour la tête d'affiche, il aurait pourtant été difficile de faire mieux...) les deux avaient tout de cadres quadras qui auraient viré la cravate et gardé la chemise pour aller faire du bruit le vendredi soir après le bureau. Au vu du flop, des changements seront effectués à la va-vite dans les lumières, trop statiques, sans grand résultat. Les SJ haranguent et invectivent le public qui ne répond pas, un grand gâchis d'énergie qui part dans le vide et ne mène la performance nulle part.



Malheureusement, l'ambiance ne décollera pas non plus autant que l'on aurait pu espérer pour le set de Knifeladder. Jugée à l'aune des performances stellaires tenues notamment au Wave Gothic Treffen, celle de Wroclaw semble avoir manqué d'un élément la liant au public, à l'exception d'un titre ou deux où les vagues de percussions et de grincements post-apocalyptiques, froids et pourtant organiques, sales comme la rouille ou la mousse envahissant une machine sans contrôle, atteignent le public. J'ai toujours eu une certaine difficulté à m'expliquer ma propre réserve envers Organic Traces, leur opus de 2002 ; peut-être est-ce dû à la nature trompeuse et indéfinissable de la musique de Knifeladder, peu empathique et bien plus austère que les projets orgiaques-percussifs auxquels on tend toujours à les comparer -- souvent à tort.

KNIFELADDER live, nov 2009

W: Mouais, bizarre. Entre deux eaux. Knifeladder refuse de choisir entre percussions primitives et esthétique dark ambient organique ce qui donnera un concert ultra léché et inoffensif, comme des titres studio joués un peu plus fort pour un bingo dans une maison de retraite. Dommage, le line-up (John Murphy !) et le matériel à disposition promettait du lourd et ils auraient plus offrir quelque chose de beaucoup plus leste au lieu de s'en tenir à leur setlist réglée comme une horloge suisse. Je n'attendais pas une bacchanale ; mais quand même, présenter les titres qu'on va jouer au micro quand on a un ancien membre de SPK dans son groupe, ça sent un peu le sapin.



Psychic TV : Brillant, somptueux, hors concours. La dynamique du groupe était incroyablement positive et communicatrice. Deux longues heures durant (le plus long set du festival), ils joueront la plupart des titres de Heaven is Her/e et Mr Alien Brain, à savoir de longs élans ultra psychédéliques, lumineux voire religieux – et Genesis, ce dernier chamane occidental, envoûtera son public et lui transmettra ces énergies avec une grâce au delà de toute description. La substance qui semble contrôler le corps de cet individu transfiguré ne proviennent plus de ce monde ; et les esprits qui le parcourent le rendent tour à tour magnifique, grotesque, sautillant, terrifiant et consolant : un sorcier du troisième sexe et aux dents en or pour notre monde soit-disant vide et sans substance.



PSYCHIC TV live, nov 2009

Les années, les changements de style, parfois hasardeux, d'apparence, controversés, les drames comme le décès récent de Lady Jaye, dont la présence habitera le show, n'ont en rien entamé la doctrine dans laquelle le Temple ov Psychick Youth a plongé ses racines ; ils l'ont sublimée. Sous ses apparats rock psyché, PTV3 ne fait que réaffirmer le Message from the Temple de Force the Hand of Chance -- et parler d'amour. Une immense Psychick Cross surplombe la scène et la salle, Genesis, quelque part entre vamp et hippie pour l'accoutrement, fait le pitre, et le tout baigne dans une chaleur et une légèreté communicative. P-Orridge s'éclipsera de la scène avant la fin de la dernière chanson, laissant l'honneur à ses musiciens, sa famille, qu'il/elle admirera du bas des marches avant de disparaître en coulisses. Magick !

W: C'est sûr qu'être juste à côté de Genesis lui-même en train d'applaudir PTV3 a quelque chose d'unique...


Ce qui n'empêchera pas à la fatigue de me retomber exponentiellement dans la poire pour le concert de Mona Mur (piqûre de rappel pour ceux qui pensent qu'il s'agirait du come-back de Lova Moor : Sabine Bredy aka Mona Mur a sorti en 1982 son premier essai avec des gusses de Neubauten, puis un autre en 1989 produit par Dieter Meyer (Yello) avant de disparaître pour devenir championne nationale de Taekwondo et voilà qu'elle revient montrer le bout de son nez au milieu des années 2000 pour prouver au monde qu'il n'y a pas que Lydia Lunch et Sow à prétendre au poste de JG Thirlwell version bottes et frange). Celle-ci était accompagné de son nouveau guitariste-chien-chien En Esch, (ex-KMFDM & Pigface) qui balançait au milieu de la new-wave noisy de la brunette des riffs rammsteiniens tout en se déhanchant dans son moule-paquet de façon équivoque. On a eu le droit à plus ou moins tous les titres de sa rétrospective "Into your Eye" dont le fameux et prenant "Surabaya Johnny", tellement Foetus dans l'esprit. Du reste, trop de de flashes et de bruit pour que mon corps anéanti ne se souvienne de quoi que ce soit.


Dimanche (niedziela)






Le dimanche, nous retrouverons tonton Roger dans l'aéroport l'air un brin paumé et après s'être fait tous trois dûment ignorer par un Christopherson évasif, nous passerons la plus grande partie du voyage ensemble à discuter de tout et de rien autour de cafés lattés de midinettes, vus nos états de santé respectifs déplorables.


Wotzy & Absainte


Vidéos & photos by Wotzy, sauf celles de Roger qui ont été prises par Absainte (J'étais bien trop occupé à faire le con)

Mots clés : industriel, noise, power electronics, psychic tv, soisong et brighter death now

Dernière mise à jour du document : mardi 20 avril 2010

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