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Spatial Environmental › Spatial Environmental

7 titres - 73:21 min

  • 1/ Oceans Reflected Cosmos (9:18)
  • 2/ Dephts Propagation Part I (3:36)
  • 3/ Black Out (6:38)
  • 4/ Nightmare Interaction (2:39)
  • 5/ Dephts Propagation Part II (6:22)
  • 6/ Astral Embrace (7:24)
  • 7/ For What Belongs to The Earth, Without Our Souls to Be (3:04)

informations

Insight Recording Studio, France, 2004

line up

The Wanderer (programmation, instrumentation), Dame Dacless (voix, instrumentation)

chronique

Inscrit dans un vaste programme d'échange culturel à échelle européenne, "Spatial Environmental" incarne la bande son d'un film pas encore tourné. Ce projet se voulant en premier lieu audiovisuel, le point de départ demeure donc ce disque à partir duquel un court ou un moyen-métrage devra être réalisé dans un futur proche. Pourtant, les sept titres de cette autoproduction tiennent déjà fort bien la route tout seuls. En ce qui concerne les images, pour l'instant, il suffit de fermer vos paupières et de vous laisser emporter ; vous vous apercevrez assez vite qu'elles viendront à vous, sans brusquerie déplacée. Mais pour les quelques impatients qui nous lisent et qui manquent cruellement d'imagination, nous recommanderons plutôt l'écoute de ce premier essai sous Windows Media Player ; vous n'aurez plus alors qu'à choisir la visualisation qui vous convient le mieux... Basé autour du concept de l'espace (et les visions qu'il induit), le résultat se veut forcément glacial ; un écho lointain et ténébreux, des nappes lancinantes qui instaurent un cadre, une profondeur accrue ("Black Out") et, de temps en temps, des interventions vocales presqu'enchanteresses, assumées par le pôle féminin du tandem, non pas pour alléger le propos, mais pour lui donner une envergure fantasmagorique encore plus renforcée (les deux parties de "Dephts Propagation"). Si le dernier titre affiche plus de trente sept minutes au compteur, il n'en fait pas plus de trois en réalité, reléguant fort loin le morceau caché qui, à l'image de tout l'album, est une mise en scène du vide intersidéral, rendant ses mouvements presqu'imperceptibles et statiques en raison de son gigantisme. En de trop nombreuses occasions, les sonorités usitées, réminiscentes du Fairlight CMI, semblent parfois beaucoup trop légères pour illustrer à bon escient une musique revendiquant par essence une esthétique dark ambient indiscutable. Malgré cela, "Spatial Environmental" pourra sans problème accompagner vos escapades nocturnes.

note       Publiée le lundi 20 juin 2005

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    Marco Envoyez un message privé àMarco
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    Tu m'as devancé Proggy ;) Un album intéressant, très bien fait et plutôt varié. L'aspect heavenly est à mon sens anecdotique au regard de l'intégralité de l'album, mais de bonne facture. Concept original en tout les cas.
    Note donnée au disque :