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Jan Kuijken › Vertigo

  • 2003 • Carbon 7 C7-065 • 1 CD digipack

10 titres - 58:23 min

  • 1/ Ouverture (5:09)
  • 2/ Primitiv (5:58)
  • 3/ Slow Theme (1:47)
  • 4/ Con Moto (4:13)
  • 5/ Tips (3:12)
  • 6/ Dual (8:02)
  • 7/ Obsession (3:36)
  • 8/ Vertigo (4:45)
  • 9/ A Romance (6:03)
  • 10/ Capture (14:38)

informations

Jet Studio, Bruxelles, Belgique, février 2003 - avril 2003

line up

Dirk Descheemaeker (clarinette, clarinette basse), Jan Kuijken (violoncelle, piano, bruitage), George Van Dam (violons), Paul De Clerck (viola), Pierre Bernard (flûtes), André Pichal (french horn)

chronique

  • contemporain > musique de spectacle

Plus de dix ans après la publication de "Louise Avenue", Jan Kuijken nous revient avec cette fois un album sous son nom, où l’on retrouve à nouveau le clarinettiste Dirk Descheemaeker (Univers Zero). Si c’est le seul musicien à rempiler pour l’occasion, "Vertigo" nous donne pourtant à nouveau tout le loisir de s’envoyer un gros morceau de musique contemporaine à l’écriture précieuse et millimétrée, même dans ses débordements, propre à faire vibrer marteau, enclume et étrier. Comme pour Louise Avenue, le parti pris de faire fi de toute forme de percussions a de quoi dérouter ceux qui ont toujours eu besoin qu’on souligne, et plutôt deux fois qu’une, les bases rythmiques d’un morceau de musique. L’absence de batterie n’induit pas l’absence de rythme ! Bien au contraire, qu’on se le dise. C’est une chose que beaucoup ont de mal à admettre. "Vertigo" vous aidera peut-être à y remédier... Par bien des aspects, la musique de Kuijken se veut rythmique ; les seules fois où il le fait avec évidence, c’est par le truchement de percussions discrètes aux accents typiquement Varèsiens ("Obsession"). Mais tous les instruments, à un moment ou à un autre, y contribuent, du piano aux instruments à vents. Travaux de commande pour plusieurs ballets, remaniés pour l’occasion afin d’en créer quelque chose de nouveau sur support cd, cette musique de spectacle se doit, par la force des choses, de se faire violence dans des moments de contraction et de relâche. Elle doit induire un mouvement. Et comme souvent, ce sont dans les zones de flottement où s’épanouit le silence que la colonne vertébrale de la musique prend forme, induisant un rythme, une cadence, d’autant plus présente qu’elle brille par sa discrétion. En dehors des qualités intrinsèques de l’œuvre, la musique de "Vertigo" se veut mouvante. Émouvante aussi (la dramaturgie qui s’extirpe des cordes sur le morceau "Primitiv"). Elle saura trouver refuge, à ne pas en douter, auprès des pavillons aux formes les plus déployées.

note       Publiée le vendredi 7 janvier 2005

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