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Phrenelith › Desolate Endscape

cd • 8 titres • 34:38 min

  • 1Conquering Divinity04:04
  • 2Deluge of Ashes03:33
  • 3Eradicated04:23
  • 4Desolate Endscape04:40
  • 5Crawling Shadows Slithering Tongues03:50
  • 6Defleshed in Ecstasy03:53
  • 7Dysmorphosis02:59
  • 8Channeling a Seismic Eruption07:16

extraits vidéo

informations

Enregistré et mixé par Lasse Skov au Ballade Studio, avril 2016. Masterisé par Dan Lowndes au Resonance Sound Studio, septembre 2016.

Sorti en cd, cassette, vinyle, et en téléchargement sur bandcamp.

line up

Simon Daniel (guitare, voix), David (guitare, voix), Jakob (basse), Tuna (batterie)

chronique

Il y a des albums qui vous prennent en traitre, même si vous ne les connaissez ni d’Eve ni de Lilith. C’est le cas de Phrenelith, c’est le cas toujours des groupes qui semblent se remémorer que vous existez, vous les recroisez dans une soirée après les avoir oublié depuis dix ans, vous essayez de remettre un nom dessus, c’est difficile mais tout de suite ! Les sensations de gêne et de léger étouffement arrivent. Cet album, c’est du death metal, donc ça ressemblera à plein de groupes que vous connaissez déjà, mais ne vous inquiétez pas ! Nous sommes à l’ère de l’industrie culturelle 15 point zéro, on s’en fout, et vous avez les jambes qui grattent, le ventre qui fait des mouvements tout seul, des ombres passent dans la cuisine, il fait orage dehors, il fait un peu tiède dans la tête. Et Phrenelith ? Ils sont danois si ça vous intéresse tant que cela, mais leur musique est internationalisante : ça se veut choquant, yaourt cosmique rentrant dans les orifices de votre corps telle une crème pâtissière de l’espace, celle qui est servie à votre langue à chaque fois que vous vous endormez, quand ce croisement entre moustique géant, un phasme et des veines de langues de vache juché sur des racines de gingembre vous regarde de ses trois yeux, vous ne pouvez pas vous lever, va falloir en chier, c'est tout. Sept griffes posées sur les bord des côtes. Pour les plus prosaïques : ça ressemble un petit peu à du Incantation en moins complexe, soufre death, la dèche souffre. Pour ceux qui veulent bien me croire : Desolate Endscape est un album qui porte à « repeat », juste parce que, chez certains, ce son rampant, tourbillonnant, rugissant, torrent, déjà entendu oui je sais, je radote est juste la bande son habituelle de ces journées-là, le nuage de poussière que les yeux amusés regardent et finissent par trouver banal à force, l’auditeur vomit mais il est content, le spectateur saigne du pif et lèche tout cela et trouve le cuivre bien bon quand même, parce qu’il sait, et que, en plus, souvent, il a bien l’impression d’être bien seul à savoir, et ce savoir, ma foi, ce n'est vraiment pas grand chose en plus, donc l'un dans l'autre, c'est à se demander si on ne se marche pas soi-même sur la tête. De toute façon, ce genre de sensation ne se partagent pas, ou alors très mal, à part bien sûr si on est assez généreux et doué pour jouer du death metal comme Phrenelith.

note       Publiée le mardi 27 juin 2017

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    commentaires

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    Raudus Envoyez un message privé àRaudus
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    Parfait compagnon de canicule.

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Ah ça, c'est encore plus WH40K que Bolt Thrower, trouvé-je.

    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Intéressant ce groupe, avec une production organique qui donne l'impression d'assister à la naissance d'un xenomorphe géant.

    Note donnée au disque :       
    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Son growl on dirait un énorme rot gargouillé. Un peu liquide, un peu amer. Bon ap' ! :-)

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Notons que le gus a un growl prodigieusement humide, qui va me faire redonner une chance aux frustrants Undergang à lui tout seul.