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Schonwald › Between parallel lights

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Membre Note Date
Shelleyan      jeudi 31 mars 2016 - 08:56
Richard      jeudi 31 mars 2016 - 13:00

cd • 10 titres

  • 1Inland
  • 2Shatter
  • 3Directions
  • 4Lux
  • 5Victory
  • 6Xenos
  • 7Venice
  • 8Fury
  • 9Silver vein
  • 10Wall

extraits vidéo

informations

Duna Studios, Italie

line up

Alessandra Gismondi (chant, basse), Luca Bandini (guitare, synthé, programmation).

chronique

L’accord s’étend, se tire, le beat martèle…Puis, le chant, féminin, aérien…Fixer le mur d’une pièce sans fenêtre, éclairée par une lampe que l’on poussera pour la faire balancer, créant une forme de jeu d’ombre et de lumières en continuelle mouvance. Voilà, ce que je ressens à l’écoute de la musique des Italiens de Schonwald. Parfois, le son se fait plus apaisé, sans perdre de sa mélancolie, car travailler l’ambiance est une clef maîtresse du travail du duo. Pas question de complexité technique, il s’agit de tisser des climats comme on peint des toiles faussement monochromes. On ne pourrait manquer d’évoquer les Cocteau Twins mais dans une version nettement plus rapide, moins céleste; impossible non plus de ne pas se souvenir des moments les plus tendus du shoegaze mais avec des échos plus cold wave, sans négliger quelques gouttes psychédéliques. ‘Between parallel lights’ est un disque compact et cohérent de par son atmosphère, inquiète, jamais noire mais jamais lumineuse non plus…’Entre les lumières parallèles’, tout est là. C’est également son ‘point faible’ (encore que le terme soit un peu fort) car malgré quelques indéniables réussites (‘Inland’, ‘Venice’), je trouve qu’il tire un peu en longueur car les sonorités, la technique d’écriture, ne varient pas fondamentalement d’une chanson à l’autre: la guitare torturée et aérienne au premier plan (avec des plans très efficaces parfois), des beats limite tribaux, le chant féminin nappé dans sa brume, éthéré mais jamais trop, toujours sur le fil… Un peu lassant sur le long terme. ‘Between parallel lights’ n’en reste pas moins un disque correct avec des qualités séduisant par sa fougue, ses ambiances et sa conviction. 3,5/6

note       Publiée le jeudi 31 mars 2016

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Un peu, voire beaucoup déçu par la dernière production des Italiens. J'en attendais peut-être un peu trop. En effet, j'avais été plus qu'agréablement surpris par "Dream For The Fall". Ce mélange de cold wave extrêmement rêche façon The Cure époque "Pornography" et de shoegaze abrasif était vraiment bon. Ces ambiances brumeuses que l'on retrouve de nouveau sur "Beetween Parallel Lights" sonnent quelque peu comme une redite...L’intérêt de Schonwald tient pour moi dans sa capacité évidente à faire naitre avec un minimum volontaire de moyens de belles émotions mais de là à répéter la formule sur chaque titre...

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