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Alaska Y Dinarama › Canciones profanas

cd • 11 titres

  • 1Crisis
  • 2Cebras
  • 3Kali
  • 4Lineas Rectas
  • 5Club De Egipcios
  • 6Perlas Ensangrentadas
  • 7Rey Del Glam
  • 8Egeo
  • 9Sacerdotisas De Baal
  • 10Nativos
  • 11Deja De Bailar

extraits vidéo

informations

line up

Alaska (chant), Carlos García Berlanga (chant, guitare), Ignacio Canut (basse), Johnny Canut (batterie, percussions), Angel Altolaguirre (guitare), Javier De Amezúa (saxophone), Marcos Mantero (claviers)

chronique

Caliente…Ou pas. Cette chère Alaska, elle a le don de te dévoiler la face perverse de la new wave alors que tu te pointais déjà, le mojito à la main, le sourire en coin, pour faire ton numéro de charme aux demoiselles qui tordaient leur cul sur la piste de danse. Pourtant, ‘Crisis’, ça démarrait bien avec son beat disco à la Imagination groovy as fuck mais dès que résonne le timbre de femme-serpent de madame, profond, assuré, séduisant, tu fais nettement moins le malin. Comme avec Los Pegamoides, la chanteuse madrilène aime à brouiller les pistes et les codes, diversifier les ambiances, surprendre aussi bien les fans en noir que les aficionados du fluo. Ainsi l’excellent ‘Cebras’ est-il un pur titre goth avec accords lourds en descente ponctués de carillons alors que le non moins génial ‘Kali’ se veut plus représentatif d’une dark wave dansante au parfum de soufre. Et ça continue. Alors que ‘Lineas rectas’ nous obscurcissait l’horizon par ses tonalités gothiques, voilà que déboule sans crier gare un ‘Club de Egipcios’ nettement plus léger, avec cuivres, vocaux masculins, bref, de la pop synthétique 80’s pur jus. J’adhère assez peu mais l’univers d’Alaska est ainsi fait, surtout qu’elle rectifie vite le tir avec des chansons plus pêchues même si l’album se dégage des sonorités obscures caractérisant le début, avec davantage d’influences chaleureuses (cuivre, rythmes exotiques) mais, gare à relâcher la pression, toujours ce feeling vénéneux, qui doit beaucoup au timbre de Alaska, ce délire typiquement post-punk en toile de fond. Après un ‘Nativos’ un peu punk, le groupe conclut par une fausse note discoïde assez horripilante (‘Deja de bailar’) qui compile tous les tics affreux des années 80: rythmique groovy, chant masculin limite rapé, cuivres…Le goth remballe donc sa mèche charbon et son khôl dégoulinant, tandis qu’un mec en chemise à palmiers qui était resté médusé devant son mojito durant la totalité du disque s’avance à nouveau, le sourire en coin, pour faire son numéro de charme aux demoiselles tordant leurs fesses sur la piste de danse. Le malheur des uns…Vous connaissez le dicton.

note       Publiée le mercredi 29 octobre 2014

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